Économie du travail ECO 3003
Cours : Économie du travail ECO 3003. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar matisso • 29 Janvier 2017 • Cours • 1 947 Mots (8 Pages) • 3 202 Vues
Économie du travail
ECO 3003
« Examen maison »
Avril 2013
QUESTION 1
Pour bien comprendre, il est pertinent de regarder les caractéristique de ces deux paradigmes. Par la suite, je vous expliquerai plus en profondeur les théories du capital humain, de la prospection d'emploi et des contrats implicites, qui s'inscrivent dans le paradigmr néo-classique. Je poursuiverai avec les théories de la régulation, de la segmentation et des marchés internes, qui s'inscrivent, pour leur part, dans le paradigme institutionnaliste.
1) Le paradigme néo-classique
Il a comme caractéristique pricipal de ne considérer qu'une seule institution : le marché concurrentiel . Ici, il est question d'un modèle statique qui affirme que les déséquilibrée n'existe pas. Il faut donc laisser aller les choses naturellement car le processus des marchés concurrentiels assure que les gens consommeront tous ce qui a été produit par les entreprises, qui elles, utilisent à plein capacités leurs ressources. Cela suppose aussi que les vendeurs offrent tous le même produit et que le prix sera toujours le même. Elle est fondée sur le fonctionnement de marché régis par des prix. Les marchés doivent fonctionner librement, sans l'aide d'institutions, de syndicats ou de loi qui régissent les conditions de travail. C'est donc un paradigme qui est régit par les choix individuels, des prix et des marchés. Maintenant, poursuivons avec les trois théories (capital humain, prospection et contrat implicite) et voyons pourquoi celles-ci font partie de ce paradigme important.
La théorie du capital humain s'intéresse à l'étude des décisions d'investissements des travailleurs dans leur propre «capital humain» afin d'améliorer leurs possibilités d'emploi. Elle tente d'analyser les décisions que prennent les humains en ce qui a trait à l'importance qu'ils accordent aux études. Cet aspect influence donc les choix des individus quant aux nombre d'années qu'ils accorderont aux études, le temps, l'argent et ainsi de suite dans le but de s'offrir un futur prospère et viable. Le paradigme néo-classique met en relief le caractère de l'offre du travail dans un marché en concurrence parfait alors que cette théorie du capital humain apporte l'aspect de la qualité de ce qu'on offre sur le marché. En effet, on tente de comprendre l'économie sous un angle ou les gens investissent dans leur propre capital humain afin de pouvoir s'offrir de meilleurs salaires.
La théorie de la prospection d'emploi s'attarde particulièrement aux choix que les humains prennent quant à leurs décision d'accepter un emploi, ou de préférer être sur le chômage et tenter de trouver meilleur travail, avec de meilleurs salaires . On parle ici de de chômage volontaire, qui est le résultat des personnes qui refusent le salaire que le marché offre. Quand rien d'intéressant s'offre à nous, on se retire et on se met au chômage afin de regarder les perspectives d'emploi. Comme une des grandes lignes du paradigme néo-classique, cette théorie refuse de penser qu'il puisse exister des failles sur le marché. Pour faire le lien avec le néo-classique, cette théorie croit que les déséquilibres sont absents, tout comme un marché en concurrence parfaite, et qu'aucune personne soit en situation non désirée de chômage.
Finalement, la théorie des contrats implicites tente de comprendre pourquoi les salaires sont si inflexibles lors de périodes de conjoncture économique. et s'intéresse aussi au phénomène des mises à pied. La théorie repose sur le fait que les travailleurs préfèrent avoir l'assurance d'un salaire correct dans le but d'être protéger dans la cas d'une baisse économique de leur employeur. Il peut donc avoir plusieurs personne en chômage, par contre, les salaires des gens qui travaillent encore restent intacts. Cependant, si l'entreprise fait un profit énorme, les employés n'en bénéficient pas. Cette assurance d'emploi est souvent régie via des ententes syndicales et patronales, comme une convention collective par exemple, ou d'autres formes de contrats de travail. Si cette théorie a un volet contractuel et qu'au sein de la théorie néoclassique, les syndicats et les institutions vont à l'encontre du fonctionnement naturel des marchés, elle s'inscrit tout de même dans un vision néoclassique du au caractère individualiste ainsi qu'à l'accent mis sur les prix et le marché.
Le paradigme institutionnaliste rejette le marché comme modèle de base et fonde leur analyse sur les institutions et les règles régissant les organisations. Il met l'accent sur l'importance des variables institutionnelles, leur différenciation dans diverses économies et leur évolution au fils des ans. Il considère que la répartition des revenus est le fruit d'une évolution historique et plus particulièrement du jeu d'institution, de règles ou de conventions agissant sur le "système d'emploi". Voyons maintenant les trois théories (régulation, segmentation et marchés internes ) et voyons pourquoi celles-ci font partie de ce paradigme .
La théorie de la régulation s'intéresse principalement aux phénomènes de croissance, de crise et à celui de l'inflation. Elle considère que grâce à un système de normes, de loi et des conventions collectives qu'une économie fonctionne. Par exemple, une convention collective signée entre un syndicat et un employeur assure que certaines régularité, comme le salaire, seront maintenues. Tout comme le paradigme institutionnaliste, la théorie de la segmentation considère que de contrôler certains aspects de l'économie, assure le bon déroulement des marchés.
La théorie de la segmentation affirme que le salaire n'est aucunement une variable qui assure le plein emploi puisque celui-ci ne s'ajuste pas aussi facilement. Cette théorie nie le fait d'un marché où les emplois sont tous regroupés dans un même ensemble. Elle donne naissance à trois secteurs sous-divisés : le secteur primaire supérieur, primaire inférieur et secondaire.
La théorie des marchés internes s'oppose fortement au jeu des prix concurrentiel. Elle considère que se
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