Harceler tue.
Étude de cas : Harceler tue.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laura Moemersheim • 3 Janvier 2016 • Étude de cas • 501 Mots (3 Pages) • 1 442 Vues
19e concours de plaidoiries des lycéens Fiche d'inscription | |
Merci de retourner cette fiche complétée (n° de téléphone et adresse mail lisibles) pour le 11 novembre 2015 | |
CANDIDAT 1 | |
Nom | MOEMERSHEIM |
Prénom | Laura |
Adresse personnelle | 9 rue de la chapelle |
Code Postal | 67540 |
Ville | Ostwald |
Téléphone | 03.88.29.97.93 |
laura.moemersheim@gmail.com | |
Classe fréquentée | 1èreL |
Date de naissance | 14/10/99 |
CANDIDAT 2 | |
Nom | / |
Prénom | / |
Adresse personnelle | |
Code Postal | |
Ville | |
Téléphone | |
Classe fréquentée | |
Date de naissance | |
ENSEIGNANT / DOCUMENTALISTE | |
Établissement scolaire | Lycée Louis Pasteur |
Adresse | 24 rue Humann |
Code Postal | 67000 |
Ville | Strasbourg |
Nom | ALBAREDA |
Prénom | Marylin |
Fonction | Professeur |
Téléphone | 03.88157060 |
marylin.albareda@ac-strasbourg.fr |
TITRE DE LA PLAIDOIRIE |
Titre : HARCELER TUE. |
RESUME |
En France, 10 % des écoliers et des collégiens rencontrent des problèmes de harcèlement , soit 1 enfant sur 10. 61% des élèves harcelés disent avoir des envies suicidaires. 22% des enfants harcelés n'en parlent à personne. Pourquoi ? Bien souvent par peur de représailles. En 2015, 700.600 élèves, entre le CE2 et le lycée, subissent des agressions physiques ou verbales de manière répétée. Et les chiffres ne cessent d'augmenter. Face à ce fléau, un numéro à rallonge, impossible à retenir, 0 808 807 010, que personne ne connaît. A 12 ans, en tant que victime, on hésite à appeler une voix que l'on ne connaît pas. De plus les numéros en 08, on peut les retrouver dans les factures téléphoniques. On a la trouille d'être pister, de se faire repérer. Ce numéro est intitulé « Stop Harcèlement », mais est-ce qu'un simple numéro suffit ? Je ne crois pas. Souvent, le harcèlement est moral et devient une violence psychologique à répétition. Les enfants qu'on ne frappe pas, on les enterre à coup d'insultes et de menaces. Devenir la cible des moqueries, ne pas être battu physiquement mais mentalement. Souffrir tout autant. Le harcèlement va poursuivre l'enfant jusque chez lui, à table, devant la télé, dans son lit. Un nouveau mot : Cyberharcèlement. Un nouveau moyen : Internet. Il n'est plus question, pour la jeune victime, de se reposer à la maison et de pouvoir respirer. Les SMS pleuvent, les messages sur Facebook bombardent, la bagarre continue le soir et toute la nuit s'il le faut. Aucun répit, et pas moyen d'être au calme pour pouvoir se confier. Prévention, tel est le mot qui serait censé réduire voir même stopper le harcèlement scolaire. Mais la prévention ne suffit pas, on impose une heure de prévention chaque année, on passe quelques vidéos mais on ne demande pas : « Et vous, avez-vous subi du harcèlement ? » Personne ne lèverait la main pour dire « Oui, aidez-moi ». Qu'attendons-nous pour cesser cette guerre impitoyable ? Une guerre d'enfants, une guerre mortelle et surtout, de trop nombreuses pertes. |
Raisons |
Un jour, je tombe sur un livre. Ce livre se nomme « Marion, 13 ans pour toujours. » Il raconte la tragique histoire d'une adolescente, qui s'est donnée la mort à cause du harcèlement qu'elle subissait au collège. C'est le déclic. |
Principaux documents |
Livre Marion, 13 ans pour toujours. Article du site LeMonde.fr Site francetv, Le harcèlement scolaire. |
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