Liberté au travail
Dissertation : Liberté au travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeromeb66 • 28 Décembre 2018 • Dissertation • 707 Mots (3 Pages) • 627 Vues
LA LIBERTE AU TRAVAIL
Comme vous le savez tous, le Taylorisme en 1880 puis le Fordisme en 1908 a permis de générer de très fort gains de productivité, qui ont contribué à une très forte croissance économique. L’Organisation Scientifique de Travail, à transformer l’état d’esprit des travailleur, les comportements artisanaux et individualistes de l’époque, ont fait place à un travail organisé et discipliné. Mais il est apparu rapidement que cette méthode avait ces limites, l’absentéisme est apparu dès les années 1960, et de forte revendications des salariés ont permis de faire évoluer ce schéma vers des solutions alternatives et trouver une réponse à la démotivation des travailleurs. Plusieurs moyens ont été suggérés pour promouvoir une meilleure participation des travailleurs à la production : la rotation des postes, l’élargissement ou l’enrichissement des taches, les groupes semi-autonomes ou les Cercle de qualité.
Ce système repose sur le management des équipes, cette notion est apparue dans les années 1960, il comprend, d’une part une dimension technique ainsi qu’un volet important liée à la comptabilité analytique et aux méthodes de contrôle de gestion qui vise à optimiser les ressources, et d’autre part une dimension humaine liée à la nécessité d'obtenir la motivation et la coopération des membres composant l'organisation.
Or il apparait aujourd’hui que cette fonction de management ou tout du moins le rôle que l’on peut attendre est très limité et génère, à mon humble avis, plus de frein de que d’avancé. A cela j’y vois deux raisons principales:
Suite au réforme Néolibérale du travail et à la financiarisation de l’économie. Les entreprises ont fortement modifiées leurs objectifs et leur gouvernance. Cela a eu pour effet d’exproprier le savoir faire des travailleurs pour asseoir la domination du Capital.
Auparavant, les travailleurs avaient souvent des marges de manoeuvre clandestines pour décider ensemble comment faire le travail en échappant au regard des petits chefs. Dans l’organisation du travail apparu depuis quelques années, les nouvelles technologies ont permis une radicalisation du diptyque « commandement-contrôle » : on programme le travail en détail et on le contrôle en détail, dans ses procédures et dans ses résultats.
Cette radicalisation à débuter dans les années 1990, et elle s’est faite sous couvert d’introductions des méthodes japonaises, toyotistes. Au Japon, celles-ci laissaient pas mal de place à l’autonomie et à l’initiative des travailleurs et des équipes, mais leur mise en oeuvre en Europe et aux États-Unis a été bien plus rigide, et dénaturé son principe de fonctionnement.
Ces systèmes de travail sont maintenant homogènes dans la plupart des pays. Elles sont imagées par plusieurs grandes multinationales du conseil en organisation qui vendent ces solutions clé en main, à toutes les grandes entreprises partout sur la planète. On observe une homogénéisation des méthodes de travail dans l’ensemble des pays industrialisés.
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