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Arbitrer le financement de l'exploitation

TD : Arbitrer le financement de l'exploitation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Septembre 2020  •  TD  •  1 766 Mots (8 Pages)  •  4 181 Vues

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Correction du devoir maison du 20/03/2020

Compétences : Arbitrer le financement de l’exploitation

I. Suivre la trésorerie et arbitrer le financement de l’exploitation

  1. Présentez la situation du compte bancaire au 31 mars et expliquez la présence d’agios.

Le compte bancaire présente un solde débiteur (à découvert) de 24 569,45 €.

Les agios sont calculés s’il y a un découvert et apparaissent sur le relevé de la période suivante. Or, le relevé montre un solde précédent débiteur, donc un découvert. Il s’agit par conséquent des agios de la semaine précédente puisque ceux-ci sont calculés par semaine.

  1. Calculez le besoin de trésorerie au soir du 1er avril.

   Solde au 31/03        – 24 569,45

+ Encaissement du 01/04        + 49 651,32

– Décaissement du 01/0        – 34 157,93

= Solde de trésorerie au 01/04        – 9 076,06[pic 1]

On constate un manque (donc un besoin) de trésorerie de 9 076,06 €.

  1. Comparez les différentes solutions de financement de ce besoin et choisissez la solution financièrement la plus intéressante.

1) Le recours à l’escompte de règlement du client

Coût = 11 000 × 2,5 % = 275 €

Cette solution ne peut pas être mixée avec les autres car elle suffit pour combler le découvert et n’est pas fractionnable.

2) Le découvert pour la totalité (du 1er au 12 avril = 11 jours)

Intérêts = 9 076,06 × 13,68 % × 11/360 = 37,94 €

Commission = 29 €

Coût = Agios = 37,94 + 29 = 66,94 €

3) L’escompte des effets

Montant reçu suite à l’escompte

Du 1er au 30 avril = 29 jours d’escompte

Escompte = 10 600 × 9 % × 29/360 = 76,85 €

Coût = Agios = 76,85 + 8,32 = 85,17 €

La solution la plus intéressante est de recourir au découvert car elle est parfaitement adaptée au besoin. C’est un avantage non négligeable.

Complément

D’autres modes de financement de l’exploitation existent, comme les crédits spécialisés à court terme, qui sont des prêts d’argent pouvant s’échelonner entre quelques jours et au maximum une année. Ils font en général l’objet d’un plan de remboursement défini à l’avance (mensualités ou autres).

Il existe plusieurs appellations en fonction du type d’utilisation de ces prêts :

Le crédit de trésorerie

Le crédit spot

Le crédit de campagne

Pour financer un besoin temporaire (petit investissement, dépenses non prévues).

Lorsque la durée est très courte (quelques jours).

Crédit spécifique pour des entreprises saisonnières ou qui ont besoin de financer leur cycle d’exploitation (BFR).

Leur mode d’amortissement (de remboursement) se calque sur ceux des emprunts à plus long terme.

.

  1. Proposez à M. Lebortam une modification de la procédure de gestion de la caisse permettant d’améliorer la trésorerie.

On constate que les chèques et les espèces ne sont remis en banque qu’à chaque quinzaine ; c’est assez long et, pendant ce temps, l’argent « dort » au sein des locaux de l’entreprise, sans parler des risques de vol ou de perte. Il faut réduire ce délai à 2 ou 3 jours maximum (dans l’idéal, le dépôt devrait se faire tous les jours).

II. Suivre les règlements

  1. Calculez le montant de trésorerie qui devrait être sur le compte bancaire de l’entreprise au 30 avril si les clients avaient respecté les délais attribués. Que pouvez-vous en conclure ?

Il faut faire la somme des créances échues sur la balance âgée au 30 avril :

80 943,20 + 4 344,26 + 4 803,30 + 72 684,54 = 162 775,30 €.

Cette somme aurait dû être sur le compte bancaire au 30 avril si les clients avaient respecté leur échéance.

Toute chose étant égale par ailleurs, le montant sur le compte devrait par conséquent être de :

– 35 648,15 (voir énoncé) + 162 775,30 (somme dont l’échéance est dépassée au 30 avril)

= 127 127,15 €.

On devrait donc avoir un excédent de trésorerie et non un découvert !

On en conclut que les règlements clients doivent être mieux suivis et qu’il faut impérativement relancer les mauvais payeurs. L’unité commerciale fait les frais de sa négligence.

  1. Proposez à M. Lebortam une procédure de relance client amiable qui limiterait à 30 jours les retards de paiement.

On peut proposer une procédure en trois étapes mais l’essentiel est que le délai entre chaque étape soit suffisamment serré pour ne pas dépasser 30 jours (il faut tenir compte des éventuels délais postaux).

Exemple :

Le lendemain de l’échéance : 1re relance par mail (ou téléphone) pour demander le paiement sous 8 jours.

Échéance + 8 jours : lettre + ton ferme pour demander le paiement sous 8 jours.

Échéance + 16 jours : lettre de mise en demeure de payer sous 8 jours.

Au bout de 24 jours : transmission au service contentieux pour solution judiciaire (qui laisse encore un peu de temps au client pour régler).

III. Négocier les délais en respectant les contraintes réglementaires

  1. En l’état actuel des CGV de Lafarge, précisez les conditions de paiement pratiquées par défaut par ce fournisseur.

Paiement comptant est le mode de paiement par principe (donc par défaut).

Sur demande, on peut effectuer un paiement à terme par lettre de change.

Comme rien n’est indiqué, le magasin de Vedène paye le fournisseur Lafarge « comptant ».

...

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