Cas Dior
Étude de cas : Cas Dior. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kady0671 • 24 Novembre 2017 • Étude de cas • 2 449 Mots (10 Pages) • 1 528 Vues
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Sommaire
Le groupe Christian DIOR en 2007 2
Analyse de la trésorerie: 4
Flux d’exploitation : 4
Flux d’investissements : 4
Flux de financements : 4
Analyse de l’activité, le compte de résultat : 5
Equilibre financier, analyse du Bilan: 5
Le fond de roulement (FDR) représente la différence entre les capitaux à long terme (CLT) et l’actif immobilisé (AI). Il a augmenté de +143% depuis 2007. 5
A l’actif (AI): 5
Au passif (CLT): 5
Synthèse : 7
Le groupe Christian DIOR en 2007
La société Christian Dior a été créée le 8 octobre 1946. Elle est fondée par le couturier Christian Dior avec la participation de Marcel Boussac qui investit 60 millions de francs et lui accorde une maison de couture à son nom.
Depuis 1985, elle est la propriété du groupe familial Arnault. La marque Dior est composée de différentes sociétés toutes liées les unes aux autres : Christian Dior SA, Christian Dior Couture, Christian Dior Joaillerie, Dior Montres et les Parfums Christian Dior. Elles sont toutes des filiales du groupe LVMH de Bernard Arnault.
La société a donc su se diversifier au fil des années, notamment vers les cosmétiques et les parfums, les bijoux ou encore la maroquinerie, en plus de son métier d’origine qu’est la couture. Christian Dior SA est un holding, coté à la bourse de Paris, qui détient 40,9 % des parts du groupe LVMH et 100 % de la société Christian Dior Couture. Aujourd’hui, la maison Dior est une des marques de luxe les plus connues au monde dans l’univers du luxe. De 2004 à 2007, toutes les activités du groupe ont progressées. Le poids des ventes des produits de modes et maroquinerie reste le plus important, avec un CA proche de 6 Md€.
Le groupe rencontre différent acteurs concurrents selon le domaine d’activité[1] :
Les montres et la joaillerie :
Son positionnement stratégique vis-à-vis de la concurrence est un atout, puisque le groupe est le seul à renforcer sa position sur le segment haute couture et montre, tout en proposant une gamme de produit à des tarifs abordables. Le positionnement des groupes tels que Chopard, Channel ou Cartier est plus tranché sur des marchés de l’horlogerie très haut de gamme et montre de luxe.[pic 3]
Vins et spiritueux :
Malgré la présence de grands acteurs concurrents, le groupe connaît une progression régulière de ses ventes, de 2004 à 2007.
Mode et Maroquinerie :
Les acteurs détenant ce marché sont notamment : Christian Dior, Richemont, Hermès et Kering (ex groupe PPR). Christian Dior est le leader incontesté du marché en CA et de marge opérationnelle, avec plus de 15 Md€ de CA. La gestion saine et la progression des ventes de chaque domaine d’activité du groupe le place comme un adversaire redoutable face à ses concurrents. Le groupe devra poursuivre ses investissements en R&D afin de pérenniser ses résultats. [pic 4]
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Analyse de la trésorerie:
Flux d’exploitation :
Ils représentent les décaissements et encaissements liés à l’activité de l’entreprise (son cycle d’exploitation). Le besoin en fond de roulement (BFR) est le décalage entre les deux. Les encaissements sont générés à partir du stock et des créances clients, soit l’actif circulant (AC) alors que les décaissements sont générés à partir des dettes fournisseurs, fiscales et social, soit les dettes à court termes ou passif circulant (PC). Le BFR est alors la différence entre l’actif circulant et le passif circulant (BFR=AC-PC)
Dans le cas de Christian Dior, le BFR est positif et a doublé sur la période 2004-2007 mais reste sous contrôle grâce à une capacité d’autofinancement en croissance. Il est à noter que le poids des flux de trésorerie liés aux stocks augmente fortement (+126%) sur la période, cette hausse est compréhensible à la vue de l’accroissement des stocks au bilan.
Les créances clients et fournisseurs sont des postes importants et en augmentation mais leurs flux de trésorerie tendent à s'équilibrer entre eux en 2007 (-203M pour les flux de créances clients vs. 223M pour les flux de créances fournisseurs).
Les flux de trésorerie opérationnels représentent, en 2007, 17% des flux globaux de trésorerie (+124% sur 4 ans) mais restent sous contrôle, grâce notamment à un résultat opérationnel en croissance (+40%).
Flux d’investissements :
L’entreprise investit en postes d’actifs de haut de bilan, avec +49% d’investissement pour les activités d’investissement à destination de l’opérationnel sur la période 2004-2007 (Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles, pour près d’un milliard d’euros en 2007), et +44% d’augmentation d’investissement financiers, après une pause de deux ans (pour 363M euros en 2007). Les flux d’investissements représentent 44% des flux de trésorerie globaux de l’entreprise.
Flux de financements :
- Opérations en capital : l’entreprise distribue plus de 800M euros en 2007 de dividendes (+23% sur les 4 exercices). A capital social constant, le montant total des dividendes versés aux actionnaires traduit une profitabilité pour les porteurs d’actions accrue.
- Opérations de financements : les flux de trésorerie liés aux nouveaux emprunts contractés face à ceux liés aux emprunts remboursés sont quasiment équivalents à fin 2007 (environ 2,3Mds d'euros de flux de trésorerie pour les anciens comme pour les nouveaux emprunts). Il y a eu une hausse des remboursements en 2006 et 2005, années pendant lesquelles les flux de trésorerie ont été fortement négatifs (-1Mds pour 2006, -394M euros en 2005). Notons toutefois que pendant ces deux mêmes années d’augmentation des flux de remboursements d’emprunts anciens, les flux liés à de nouveaux emprunts n’ont pas augmentés. L’entreprise semble gérer la rotation de ses anciens emprunts avec de nouveaux de façons cohérence (les postes des nouveaux et anciens emprunts contractés, en 2004 et 2007 notamment, étaient équivalents) et recherche l'équilibre des flux liés aux dettes financières.
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