ADM 1002 Travail noté 1

Le modèle de l’organisation du travail à vue le jour aux États-Unis au début du XXº et il visait à favoriser la production de masse . Page 35

Nous retrouvons dans le cas des Assurances Sécuriplus certain constituant des principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail (OST).

En premier lieu, le cas des Assurances Sécuriplus représente une fragmentation au sein de la société toute entière par la répartition en trois divisions distinctes de la société, soit la division vie, la division industrielle et la division médicale. Chacune de ces divisions possèdent sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau, offrant à chacune un environnement administratif différent, géré indépendamment l’une de l’autre dans un objectif de spécialisation de chacune des divisions afin d’augmenter l’efficacité du travail.

L’étude de ce cas est plus spécifiquement basée sur la division médicale, responsable du service des réclamations des médicaments dans lequel, nous constatons clairement que le fonctionnement de la société reflète la pensée de Frédérick W. Taylor, père de l’organisation scientifique du travail.

En effet, l’on retrouve dans l’organigramme de la figure 1 de la page 2 l’un des grands principes de Taylor qui est la division verticale qui reflète bien l’une des cinq propositions de Taylor dont la séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui les conçoivent et ceux qui les exécutent. Basé sur l’organisation scientifique du travail, l’on constate que le directeur de la division médicale se trouve tout en haut de l’organigramme, suivi par les directeurs de chacun des services et vient ensuite les exécutants. Cet organigramme reflète aussi très bien la pensée de Taylor selon laquelle, il existe une double division du travail qui propose une division entre les personnes qui conçoivent et celles qui exécutent les tâches. . L’encadré 1.6 à la page 37 du manuel mentionne : ‘À chacun sa tâche’.

La figure 2 de la page 3, nous montre aussi la division du travail sous un autre aspect selon lequel les Assurances Sécuriplus ont établies un cheminement précis des réclamations sur les médicaments permettant d’augmenter la spécialisation de chacun des employés qui toujours selon Taylor permettrait à un employé plus expérimenté d’augmenter la productivité. Ce cheminement des réclamations sur les médicaments illustrés sur la figure 2 de la page 3 permet de constater avec précision que chaque service possède une spécialisation différente et qu’à l’intérieur de chacun de ces services se retrouve d’autres spécialisations. Selon Taylor, le travail devrait être dépouillé de toutes les activités inutiles, de façon à procurer des revenus élevés aux ouvriers et aux dirigeants. Page 36

Taylor stipule que la division du travail est claire, la direction planifie, analyse et systématise les tâches et les ouvriers exécutent.Page 37. Dans ce cas, M. Jean Blanchette n’accepte pas les suggestions, d’ailleurs, il est spécifié à la page 11 de ce cas que l’un des employé Olivier Le Scelleur est allé voir M. Blanchette et lui a mentionné qu’il estimait que les commis aux réclamations devaient être consultés afin de pouvoir expliquer les erreurs et suggérer des façons d’améliorer les choses mais selon M. Blanchette s’était impensable et inacceptable puisqu’il estime que tous les problèmes viennent des commis et non de la direction, ni du fonctionnement mis en place.

À la lecture du cas des Assurances Sécuriplus, l’on remarque dans les propos de M. Blanchette, d’autres propositions émises par Frederick W. Taylor en lien avec l’organisation scientifique du travail qui font référence à la formation, au suivi et au contrôle du personnel.

En lien avec la formation, à la page 10 du cas, M. Blanchette mentionne : ‘Nous avons investi des milliers de dollars en formation interne et j’ai envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisie et de traitement de données à l’extérieur…

Ils ont tous eu 10 heures de formation intensive lorsque le nouveau système informatique dernier cri a été installé l’année dernière.

En lien avec le suivi, à la page 5 du cas, il est écrit : ‘…le service avait effectué une étude de temps de traitement qui portait sur des dizaines de milliers de réclamations de chaque catégorie.’

En ce qui concerne le contrôle du personnel, à la page 9 du cas, il est mentionné : ‘Les commis n’avaient pas été prévenus qu’il y avait des vérifications en cours et n’avaient pas été informés des résultats’.

Au début du XXº siècle Frédérick W. Taylor propose un système de l’organisation scientifique du travail dans laquelle son objectif premier était d’allier les intérêts de rentabilité des industries à ceux des travailleurs page 36. Taylor propose alors cinq principes de l’organisation scientifique du travail dont, nous en retrouvons  plusieurs dans le fonctionnement des Assurances Sécuriplus et décrit ci-dessus. Sans aucun doute, ce cas concorde avec la division du travail et l’organisation scientifique du travail (OST).

Henry Fayol, investigateur de l’administration classique propose quatorze principes d’organisation du travail dont plusieurs se retrouvent dans le cas des Assurances Sécuriplus.

Tout d’abord, la division du travail que nous pouvons constater dans la figure 1 de la page 2 tel que démontré à la question 1 de ce travail est bien présente et fait partie de l’un des principes de Fayol qui décrit qu’il est important que les travailleurs soient spécialisés; afin de devenir sans cesse  plus expérimentés et plus productifs. Page 40

Toujours à la figure 1 de la page 2 nous retrouvons trois autres principes administratifs définies par Fayol, dont la hiérarchie, l’autorité et la responsabilité et l’unité de commandement.

En effet, cet organigramme nous démontre très bien la hiérarchie qui selon Fayol est nécessaire pour le besoin de transmission de l’information et du principe d’unité de commandement page 41, et que chaque employé doit occuper une position stratégique. De plus, le principe de l’unité de commandement est bien représenté puisque l’organigramme illustre que chaque personne dépend d’un seul chef.

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