Étude de marché la bouteille d'eau en Arabie Saoudite
Mémoire : Étude de marché la bouteille d'eau en Arabie Saoudite. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Prospect12 • 22 Février 2020 • Mémoire • 6 840 Mots (28 Pages) • 584 Vues
Table des matières
Le cahier des charges:
- Les objectifs du dossier
- Les contraintes
Dossier pays : Arabie saoudite
- Les conditions d'accès au marché :
- Accessibilité géographique et climatique
- Accessibilités économique
- Accessibilité politique et juridique
- Accessibilité socio-culturelle
Les critères spécifiques commerciaux, opportunités et menaces :
- La demande
- L’offre
- La distribution
- La réglementation
- La prise en compte des risques
- Les risques économiques
- Les risques politiques
- Les autres risques
Étude Sectorielle : les bouteilles d’eau
- L’offre
- La demande
- Les informations sur les produits
- Les différentes informations utile pour le prix
- La distribution
- La réglementation
- Les risques
Annexe :
- Carnet de bord
- Tableau d’analyse
- Methodologie dossier pays
- Méthodologie du dossier secteur
- Documents utilisés
Cahier des charges
I- Les objectifs
- Élaboration de l’étude du secteur des bouteilles d’eau en plastique en Arabie saoudite
- Réaliser une étude de l’Arabie saoudite et de son environnement politique géographique économique et socioculturel
- Réaliser une étude du secteur de l’eau en bouteille en Arabie saoudite, celle-ci va permettre de compléter l’étude pays qui va donner des précisions sur le domaine d’activité.
Ensuite nous allons évaluer les opportunités et menaces du secteur. L'entreprise va alors disposer d’informations déterminantes pour la prise de décision au niveau de la concurrence, les perspectives de vente et les motivations du consommateur.
- Cette étude permettra de voir si une société française appartenant au même secteur d’activité a des possibilités de marché dans le pays choisi ici, l’Arabie saoudite.
II- Les contraintes à respecter
- Dossier à remettre le 15 novembre 2019
- Réalisation de 3 exemplaires du dossier
- Forme de la synthèse à produire : synthèse rédigée de 12 pages maximum hors annexe
Étude Pays
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L’Arabie Saoudite
Introduction
Une entreprise Française souhaite exporter ses produits sur le marché saoudien. Avant de définir le secteur clé pour lequel l’entreprise souhaite exporter il est essentiel d’effectuer une étude de marché afin d’appréhender les conditions d’accessibilité et les mesures à prendre afin de mettre au point son projet. Le pays étudié ici est l’Arabie saoudite, mais est-il porteur d’une potentielle demande? Pour y répondre nous verrons les conditions d’accès au niveau géographique, économique, politique et culturel. Ainsi que les opportunités et menaces de l’offre, la demande, la réglementation et la distribution. Puis dans un dernier temps nous étudierons les risques du pays auquel l’entreprise doit faire face.
Les conditions d’accès
- L’accessibilité géographique et climatique :
L’Arabie saoudite est un état du sud-ouest de l’Asie d'une superficie de 2 149 690 km² occupant ainsi la plus grande partie de la péninsule Arabique. Ce pays est limitrophe, il se situe au sud du Yémen et d’Oman ; au Nord de la Jordanie, l'Irak et le Koweit. La capitale de ce pays d’envergure est Riyad qui a une superficie de 7 910 864 km² pour 7 910 864 habitants, elle accueille le plus grand aéroport international qui appartient au roi Fahd. Les autres principales villes sont La Mecque avec 153 129 km² pour une population de 8 099 473 153 habitants. Il y a aussi de grandes aires urbaines tel que Djeddah avec une population de 4 082 184 habitants et Damman, un des plus grand centre pétrolier des pays du Golfe. Le pays possède notamment un centre industriel nommé Yanbu situé sur les côtes de la mer Rouge. Cette péninsule doit la plupart de ses caractéristiques géographiques à la séparation tectonique qui lui a donné naissance, c’est pour cela que l’on compte aujourd’hui 10 volcans sur le territoire. Pour le reste du territoire on observe des mers de sable qui tapissent plus d'un tiers du pays. L’entreprise sera donc obligée de créer des produits résistants au choc, mais aussi à la chaleur car le climat du pays passe d’un chaud désertique à un climat froid du désert. À côté de cela, l’Arabie saoudite dispose de multiples infrastructures notamment grâce à sa façade maritime d’environ 2 600 km et se situe à un emplacement idéal entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Bordé par la Mer Rouge et le canal de Suez, le pays grâce à son programme de développement industriel et logistique a pu obtenir la 63ème place dans la liste des plus grands ports du monde avec ses 10 ports commerciaux et industriels. Le pays possède également 10 aéroports qui permettent un horizon varié pour les transports.
- Les données économiques :
L’Arabie saoudite au Moyen orient a un rôle économique régional majeur. Ce royaume constitue la 1ère économie du Moyen-Orient et la 18ème économie mondiale avec un PIB de 782 483 milliards de dollars. 1 SAR représente 0,24€ aujourd’hui (novembre 2019). Le royaume a enregistré une chute de sa croissance qui s’établissait en 2019 à -0,7 % contre 3,5 % en 2015 à cause de la chute du prix du pétrole à cette même période. Depuis 2016 le pays essaye de se stabiliser en devenant membre de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Cet organisme intergouvernemental a pour principal objectif l’orientation à la hausse du cours de pétrole et la maîtrise de son cycle de production. L’Arabie saoudite s’est ainsi engagée en novembre 2016 à réduire sa production pétrolière de 400 000 de barils dans le cadre de l’Accord de Vienne. Le pays demeure le premier producteur de pétrole au monde et dispose toujours de vastes réserves financières. L’économie du pays est accaparée par les exportations et les recettes fiscales restent tributaires du pétrole car elle représente 42% de son PIB. En ces circonstances le royaume a mis en oeuvre un plan nommé Vision 2030, qui a pour but principal de réorienter ses politiques en misant sur la diversification économique du pays. Mais ces objectifs sont mis en place de manière très lente et détachée car ces derniers vont à l’encontre de la monarchie. L'industrie manufacturière et les services commencent à prendre une place importante dans l’économie saoudienne et on relève près de 50% d’augmentation par rapport à l’année précédente. Toutefois, les pressions qu’exercent l'augmentation du coût des intrants sur les marges bénéficiaires demeureront en place, ce qui allongera les délais de paiement dans le secteur privé. Il s'agirait de facteurs restrictifs pour les investissements, qui sont en baisse depuis 2016. En revanche, la croissance des prêts demeure faible, car la hausse des prix du pétrole ne s'est pas encore répercutée sur les conditions de liquidité. L’économie est très dépendant de la dépense publique. La hausse des taux d'intérêts due au système d'ancrage de la monnaie, pousse la Banque centrale à relever ses taux en ligne avec ceux de la Réserve fédérale américaine. À côté de cela, les dépenses publiques ont augmenté d'environ 25%. Les autorités continueront de dépenser pour soutenir la croissance économique globale et le secteur privé en finançant des initiatives d'infrastructure et éventuellement d'autres incitations afin de promouvoir la diversification économique inscrite au programme Vision 2030. Tant que les prix du pétrole resteront au-dessus du seuil de rentabilité budgétaire du royaume estimé à 73 USD en 2019 par le FMI, et que le taux de chômage restera à 12%, et qu’il existera encore le sous-emploi des femme les dépenses du royaume ne cesseront pas. Alors que les prêts aux ménages (19% des actifs des banques) sont considérablement moins importants que les prêts aux entreprises (43% des actifs). Les prêts immobiliers ne représentent environ qu'un quart du total des prêts aux ménages, le solde étant constitué des cartes de crédit et de prêts à la consommation (IMF Financial System Stability Assessment). L’indice du coût de la vie excluant le loyer est de 49,07. Le système bancaire dans le royaume est réputé solide et bien règlementé notamment dût aux 650 milliards d'euros présent dans les réserves du gouvernement, Un chiffre parmi les plus élevées de la planète. Chaque mois, le gouvernement y puise 30 milliards de dollars soit 26,7 milliards d’euros pour faire face à la chute des prix du pétrole depuis l'été 2014. Dans le royaume on manque d’eau potable et le pays est obliger acquérir des usines de dessalement de l'eau de mer. Cette action coute extrêmement chère à l’État.
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