La Peine De Mort En Arabie Saoudite
Note de Recherches : La Peine De Mort En Arabie Saoudite. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sabrineoslm • 13 Mai 2013 • 1 237 Mots (5 Pages) • 1 013 Vues
1. Article
Article 5 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
2. Définition de la peine de mort
La peine de mort est la négation absolue des droits humains. C'est un meurtre commis par l'État, avec préméditation et sang-froid, au nom de la justice. Cette peine viole le droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. La peine de mort est appliquée de manière discriminatoire et elle touche souvent de manière disproportionnée les pauvres, les minorités et les membres de certains groupes raciaux, ethniques et religieux. Elle est prononcée et appliquée de façon arbitraire. Dans certains pays, c'est un moyen de répression permettant de réduire au silence l'opposition politique. Dans d'autres pays, des faiblesses existantes du système judiciaire sont exacerbées par la discrimination, les déficiences du parquet et la qualité médiocre de la représentation juridique.
L'être humain étant faillible, le risque de commettre une erreur judiciaire, et donc d'exécuter des innocents, ne peut être écarté.
La peine de mort :
•empêche toute possibilité de réconciliation et de réinsertion ;
•offre des réponses simplistes à des problèmes humains complexes, au lieu d'inciter à chercher des explications susceptibles d'inspirer des stratégies constructives ;
•prolonge la souffrance de la famille de la victime et l'étend aux proches du condamné ;
•accapare des ressources et de l’énergie qui pourraient être utilisées plus efficacement pour lutter contre les crimes violents et aider ceux qui sont touchés par ces crimes ;
•loin d’être une solution à la violence, est le symptôme d'une culture marquée par celle-ci ; elle constitue une atteinte à la dignité humaine ;
•doit être abolie.
3. C’est quoi les méthodes d’exécution contemporaine les plus courant
La lapidation : Ce châtiment, qui consiste à tuer à coups de pierres, se retrouve dans toutes les sociétés de la terre, du moins à leur origine. Réservée aux sacrilèges à l’aube des temps, elle n’est plus que rarement pratiquée dans quelques pays où prévaut la loi islamique, qui la prévoit notamment pour les crimes d’adultère.
La lapidation est actuellement en vigueur dans sept pays (Afghanistan, Arabie
Saoudite, Iran, Nigéria, Pakistan, Soudan, Yémen).
La chaise électrique : Cette méthode est utilisée exclusivement aux Etats-Unis. L'électrocution produit des effets destructeurs visibles lorsque les organes internes du corps sont brûlés. Souvent le prisonnier saute vers l’avant contre les sangles et il arrive qu’il défèque, urine ou vomisse du sang. Dans certains cas, le prisonnier n’a pas perdu connaissance à la première décharge électrique.
Injection létale : La première exécution par injection, procédé dit de « la mort douce », a eu lieu au Texas en 1982. Le condamné est sanglé sur une table. L’exécution s’effectue en administrant dans une veine une dose mortelle de barbiturique à effet rapide, combiné à un agent chimique paralysant. La solution injectée est composée de trois produits : un qui fait perdre connaissance, un relaxant musculaire destiné à paralyser le diaphragme et à interrompre ainsi les mouvements pulmonaires, et un dernier qui entraine un arrêt cardiaque. Certains condamnés peuvent mettre de longues minutes à mourir. Parfois c’est l’intraveineuse qui pose problème.
La décapitation : La décapitation par l'épée est encore prévue comme méthode d'exécution dans certains pays. Plusieurs coups sont parfois nécessaire pour détacher la tête du corps, cela dépend du poids de l'épée, de la force et de l'habileté du bourreau. Selon la loi islamique, cette méthode est utilisée actuellement dans cinq pays (Arabie Saoudite, Iran, Pakistan, Soudan, Yémen).
La fusillade : La mort par fusillade est pratiquement instantanée si on tire de près sur le condamné et que l'on vise le crâne. Cependant, la
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