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Rapport de stage sur les eaux minérales d'Oulmes.

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Par   •  29 Avril 2016  •  Rapport de stage  •  2 910 Mots (12 Pages)  •  3 935 Vues

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Introduction

Les eaux minérales d’Oulmes représente, dans le secteur agroalimentaire, une entreprise de référence pour la qualité de ses produits et services. Entreprise  citoyenne modèle  par son implication, elle assure une forte valeur ajoutée à toutes ses composantes et partenaires, incluant la société civile.

Dans le cadre de ma formation en Master spécialisé en Distribution et Merchandising, j’ai eu l’occasion de passer un stage de six semaines dans cette dernière.

Le présent rapport, comportant toutes les activités que j’ai pu effectuer durant ma période de stage, se subdivise  en deux parties :

La première: Concerne la  présentation générale des EMO à travers ses différentes composantes ainsi que l’analyse de son contexte.

La deuxième: Traitera le travail ainsi que les missions qu’on nous a confié d’accomplir.

La troisième : Etude sur les clients plagistes non permanents .

J’espère que ce travail saura satisfaire tous ceux qui vont le feuilleter!

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Sommaire 

Première partie : Présentation générale des EMO

  1. Présentation du secteur d’activité ……………………………………...... 5                
  1. Présentation du secteur Agroalimentaire ………………………………..  5
  2. Le marché des eaux embouteillées au Maroc ………………………….... 6
  3. Présentation de l’entreprise « Eau Minérale d’Oulmes »……………………….. 14

Deuxième partie : Missions effectués

  1. La mise à jour du tableau des ventes …………………………… … 23    
  1. Tableau « Eau global » …………………………………………  23
  2. Tableau du détaille ……………………………………………... 25

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PREMIERE PARTIE

Présentation générale des EMO


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  1. Présentation du secteur d’activité :
  1. Présentation du secteur Agroalimentaire :

Le secteur agro-alimentaire est l’un des secteurs moteurs de l’économie marocaine. Il contribue à hauteur d’un tiers du PIB industriel et 8 % du PIB national pour une production de plus de 5,4 milliards d’euros et dégage 1,6 milliards d’euros de valeur ajoutée.

Les faibles taux d’investissement, le retard technologique, le sous-développement du capital humain, la prédominance du travail précaire, la faiblesse de l’innovation et de la qualité ainsi que les carences d’organisation et de  gestion des entreprises, caractérisent l’évolution de cette industrie.

Le secteur recense plus de 1 953 entreprises qui représentent 24 % du total des établissements industriels, et emploie plus de 110 000 personnes. Le tissu des IAA (Industries Agro Alimentaire) marocaines demeure néanmoins essentiellement composé de PMI (sont considérées comme telles les entreprises de moins de 200 salariés) puisqu’elles représentent 95 % des IAA. Mais celles-ci n’assurent qu’un peu moins de la moitié de la production agro-alimentaire alors que les 50 plus importantes en assurent près de 55 %. Celles-ci appartiennent soit à des groupes nationaux (ONA, Dyana Holding, Ynna Holding, Holmarcom), soit à des entreprises étrangères (Nestlé, Coca Cola, P&G, Unilever, Savola…).


  1. Le marché des eaux embouteillées au Maroc :

La concurrence bat son plein sur les rayons des eaux embouteillées. Produits d’appel, tête de gondola, packs avec 6 bouteilles au prix d 5, animation, tombolas, PLV…jamais la bataille marketing n’a été aussi rude. Au delà de la notoriété des marques, c’est désormais le prix qui fait la différence.

L’innovation a aussi porté sur l’emballage qui est devenu plus ergonomique, avec un design attractif. Certaines marques proposent des bouchons « sport » adaptés aux enfants et aux inconditionnels du sport et fitness dans un marché en pleine évolution et très concurrentiel, l’innovation et la différenciation sont principal argument pour gagner des parts de marché. Dans cette compétition, tous les sens sont mis à contribution : nouveaux arômes, nouveaux packaging…

C’est dans ce contexte que les bouteilles en verre dites premium ou col sont venues apporter un nouveau souffle principalement dans les hôtels et restaurants gastronomiques.  Ce type d’emballages a priori haut de gamme commence à pénétrer les rayons liquides des grandes surfaces.

Les eaux aromatisées (fraise, citron, pêche, abricot…) se veulent aussi une nouvelle stratégie marketing des produits très prisés par les enfants et les femmes notamment.

Derrière cette guerre on trouve trois grandes structures :

  • Les Eaux Minérales d’Oulmés
  • SOTHERMA
  • Coca-Cola international.

Les trois groupes ne lésinent pas sur les budgets marketing et les promotions. Ceci étant, le potentiel du marché des eaux qui encourage de plus en plus les Convoitises de nouveaux entrants, ainsi de grandes marques étrangères, dont la notoriété est bien installée partout dans le monde, viennent se positionner.


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Pour faire face à la concurrence les opérateurs adoptent une stratégie de différenciation.

Outre la bouteille classique de 1.5litre, presque tous ont mis sur le marché des contenances spécifiques soit le 33 cl et le 75 cl bouchon sport.

Par ailleurs, plusieurs marques ont lancé le bidon de 5litres pour une consommation familiale.

La bataille se fait aussi au niveau de la diversification des produits :

  • SOTHERMA et les eaux minérales d’Oulmés ont ainsi lancé en 2005, le concept des eaux aromatisées avec des parfums pêche ; orange et fraise.
  • Coca cola international se positionne sur cette niche avec Aquaris

Concernant les prix ; à l’exception de Sidi Ali 10% plus chère, les opérateurs se sont à peu prés aligné sur  les mêmes prix.

Pour les eaux minérales naturelles et de sources, la bouteille de 1.5L est vendue à 5dhs ; et 50Cl à 3.50dhs.

Le prix du format familial de 5litres varie entre 14dhs (Ain Soltane) et 9dhs (Bahia)

Les eaux minérales importées coûtent quant à  elles plus cher ; leurs prix varient entre 21 et 19dhs la bouteille 75 cl.

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