Premiere agence franco allemande pour l'emploi

PREMIERE AGENCE FRANCO ALLEMANDE POUR L'EMPLOI

Manque de personnels qualifiés et démographie en berne outre-Rhin, taux de chômage élevé et pression démographique en France : sur le marché de l’emploi, l’Allemagne et la France sont complémentaires en termes de forces et de faiblesses. 

mardi 26 février à Kehl , les deux ministres allemand et français, Ursula Van Leyen et Michel Sapin, ont inauguré cette première agence pour l'emploi dans le cadre d'un accord de coopération franco allemande pour l'emploi, signé a Strasbourg qui a pour objectif d'aider demandeurs d'emploi et employeurs à lever les obstacles qui peuvent exister de part et d'autre de la frontière.D’ores et déjà, 30 000 Lorrains et 23 300 Alsaciens traversent chaque jour la frontière entre la France et l’Allemagne pour aller travailler en Sarre-Rhénanie-Palatinat et en Bade-Wurtemberg. 1 500 Allemands font le chemin en sens inverse pour se rendre en Alsace ou en Lorraine. Le taux de chômage est actuellement de 10 % en Alsace contre seulement 4 % dans le Land voisin du Bade-Wurtemberg.

L'agence franco-allemande installée à Kehl, petite ville frontalière proche de Strasbourg, est la première d'une série d'agences équivalentes le long de la frontière franco-allemande. Pour prétendre à un poste de l'autre côté de la frontière, les chômeurs alsaciens doivent être mobiles et impérativement maîtriser l'allemand, ce qui ne concerne que 31% d'entre eux.   On songe, bien sûr, au problème de la langue. Mais la différence des systèmes de formation ou de reconnaissance des qualifications peut aussi jouer un rôle.

« 95 pour cent d’entre eux sont des Français désireux de travailler en Allemagne, tandis que seulement 5 pour cent d’Allemands veulent avoir accès au marché de l’emploi français »

Depuis sa création, l'aagence a réussi à reclasser 219 demandeurs d'emplois, tous alsaciens.

 « Notre objectif est d’une part de préparer les demandeurs français aux attentes des chefs d’entreprise allemands, d’autre part d’amener les sociétés allemandes à recruter plus de demandeurs français ».

moyens : proposer des cours de langue ou améliorer les outils de comparaison des diplômes et qualifications acquis.

Ainsi, cinquante ans après la signature du traité de l’Élysée, l’espace transfrontalier s’affirme une nouvelle fois comme un laboratoire concret de la coopération franco-allemande.

il s’agit d’un projet pilote, qui a vocation à faire école le long de la frontière entre les deux pays.

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