Paratexte cas
Dissertation : Paratexte cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aïda Ndiaye • 21 Mars 2016 • Dissertation • 1 385 Mots (6 Pages) • 743 Vues
Culture G devoir 1
1/ Etudes paratextes :
Rappelons d'abord brièvement ce qu'est un paratexte. Formé de la racine grec "para" qui signifie à côté/autour de, le paratexte désigne l'ensemble des informations situées "autour" du texte. C'est-à-dire tout ce qui concerne le texte mais qui n'en fait pas partie.
Penchons nous sur le paratexte du document 1 en premier lieu. On remarque que celui-ci est formé de deux parties : L'une située avant le texte, l'autre située après.
La première partie est elle-même composée de deux sous-parties. On remarque rapidement que la première sous-partie traite du texte tandis que la deuxième sous partie est en rapport avec l'auteur.
La première sous partie nous donne notamment la date donc l'époque à laquelle se situe l'histoire, le lieu mais également le fait historique sur lequel le texte semble se baser. Ainsi, elle informe sur le contexte socio-historique du texte sans manquer de nous indiquer l'impact social, littéraire et médiatique du fait divers qui a inspiré le texte.
La deuxième sous partie quant à elle présente brièvement l'auteur.
En effet dévoilant les dates de naissance et de mort de l'auteur ainsi que son origine, elle nous informe sur l'époque et donc courant littéraire de celui-ci. De plus elle se termine par une critique élogieuse de ce dernier nous donnant des détails sur ses idées et engagements et nous apportant [pic 1]donc un autre regard sur le texte.
La seconde partie est composée d'une note explicative du nom de l'auteur de la date de parution du texte et du titre de l'œuvre dont il est extrait. Ces informations ne nous apportent pas de grandes informations sur le texte lui même.
Le paratexte du document 2 est lui aussi composé de deux parties, l'une avant le texte l'autre après.
La première partie nous informe du contexte historique grâce à la date. On remarque aussi certains mots-clès ("ministre" "M Nicolas Sarkozy") qui souligne l'aspect politique du texte.
La deuxième partie précise qui est l'auteur, en donnant notamment son métier (corédacteur de revue de presse) et renseignant donc le type de texte dont il s'agit. On apprend également les idées de celui-ci nous renseignant sur le thème du texte.
2/
2.1
Dans le document 1, l’auteur nous raconte les faits dans un genre littéraire poétique de type narratif.
Ce texte raconte l’enferment puis la fuite d’un enfant chassé par les habitant d’une île française à une époque qui semble être postérieure à la notre.
2.2 Le document 2 quant à lui relève du genre non littéraire puisqu’il s’agit d’un article de presse de type informatif. Retraçant les faits historiques des XIXe et XXe siècle, il traite de l’évolution des mesures de rétention d’enfants et adolescents dans le système judiciaire français.
2.3 Le document 3 est un texte fonctionnel de genre non littéraire, il est de type informatif puisqu’il s’agit d’un synopsis d’un téléfilm français. Le thème abordé ici est ni plus ni moins que les conditions de vie des enfants du centre pénitencier de Belle-île-en mère dans la première moitié du XXe siècle.
3 /
Comme dit plus haut, le document 2 retrace l’évolution du rapport éducation-répression de la deuxième moitié de XIXe siècle à la fin du XXe siècle.
Sur cette période, différentes étapes et tournants majeurs sont décrits.
Quels sont-ils?
En 1860, l’enfermement et la répression des jeunes délinquants atteignent le summum. L’image du jeune vagabond devient celle du jeune délinquant augmentant à fortiori mesures drastiques et violences physiques dans les centres de redressements qui se font de plus en plus nombreux.
Le système éducatif à perdu toute priorité, à la place, c’est l’oppression des enfants et adolescents qui règne.
Cependant à la fin du XIXe siècle, l’arrivée de la IIIe République marque le premier tournant majeur. En effet, cette dernière redonne de l’importance à l’Education entrainant une certaine prise de conscience des droits des enfants de la part de la population. Un autre regard est porté sur la façon d’aborder et de stopper la délinquance juvénile. Les textes de lois évoluent mais les mesures et violences dans les centres de redressement restent inchangées.
En 1934, la célèbre révolte de Belle-Ile-en-Mer marque le second tournant qui nous amène à une tout autre étape. Cette révolte va entrainer une prise de conscience générale : indignation de la population, protestation et engagement de journaliste de presse, dépénalisation du vagabondage de mineures et autres réformes. La cause de cette prise de conscience peut également s’expliquer par la guerre qui a sévit seulement quelques années plus tôt. En effet peu de naissances, donc peu d’enfants et adolescents donc peu de délinquance juvénile amène la population à être moins inquiète à ce sujet.
En outre ce ne sera qu’à la fin du XXe siècle que de véritables changements opérerons au sein de ces établissements.
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