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Les soldes de gestion

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Par   •  24 Mai 2012  •  TD  •  1 781 Mots (8 Pages)  •  1 424 Vues

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LES SOLDES INTERMEDIAIRE DE GESTION

Ces “soldes” sont des points de passage “intermédiaires” qui permettent d’analyser la qualité de la “gestion” d’une société et d’éclairer le compte de résultat. Certaines entreprises publient d’ailleurs leur compte de résultat sous la forme d’un tableau de soldes de gestion plutôt que sous la forme comptable classique.

TABLEAU DES SOLDES DE GESTION

Ventes de marchandises

- Coût d’achat des marchandises vendues

= MARGE COMMERCIALE (cf. 1)

+ PRODUCTION DE L’EXERCICE (cf. 2)

(production vendue, stockée et immobilisée)

- Consommations en provenance des tiers

= VALEUR AJOUTEE (cf. 3)

- Subventions d’exploitation

- Impôts, taxes et versements assimilés

- Charges de personnel

= EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (cf. 4)

+ Autres produits d’exploitation

- Autres charges d’exploitation

+ Reprises sur amortissements et transferts de charges

- Dotations aux amortissements et aux provisions

= RESULTAT D’EXPLOITATION (cf. 5)

+/- Quotes-parts opérations en commun

+ Produits financiers

- Charges financières

= RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS (cf. 6)

+/- Résultat exceptionnel (b)

- Participation des salariés

- Impôts sur les bénéfices

= RESULTAT DE L’EXERCICE (cf. 7)

1. LA MARGE COMMERCIALE, encore appelée parfois marge brute, est la différence entre le montant des ventes de marchandises et le coût d’achat de ces marchandises. Elle concerne essentiellement les entreprises de négoce et de distribution. Son analyse permet d’adapter les prix de vente par rapport au prix d’achat ou de situer l’E. par rapport à la concurrence.

2. LA PRODUCTION DE L’EXERCICE est un indicateur qui concerne les entreprises de services ou les entreprises industrielles ou encore la partie de production de biens ou de services d’une entreprise mixte qui est à la fois commerçante (achat et revente) et productrice. La production correspond au montant des ventes de produits/services de l’E. modulé par la variation des stocks s’il y a lieu (production stockée) et augmenté de la production immobilisée (travaux réalisées par l’E. pour elle-même). Cet indicateur permet d’apprécier le montant qu’une E. tire de son activité avant déduction des frais inhérents à la fabrication et à la commercialisation.

3. LA VALEUR AJOUTEE correspond à l’apport que l’E. fait au monde économique extérieur. (La somme des valeurs ajoutées par les entreprises d’une nation constitue la “production nationale brute” ou PNB). Résultat de la différence entre les ventes et les achats externes, elle mesure la richesse créée par l’E. qui sera partagée par les différents acteurs participant à la vie de l’E. : personnel, banques, Etat, actionnaires…

4. L’EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION est une notion financière essentielle. C’est le solde généré par l’activité courante de l’E. avant de prendre en compte sa politique d’investissement (amortissements) et de gestion financière (emprunts). Il donne une vision objective de l’E. et permet de déterminer la rentabilité de son exploitation courante. Il traduit un flux financier, c’est-à-dire l’importance des liquidités qui ont été dégagées par l’exploitation. C’est avec ces liquidités que l’entreprise pourra notamment financer ses nouveaux investissements mais aussi rémunérer les apporteurs de capitaux (prêteurs et propriétaires). Dans le cas où cet indicateur est négatif, on parle d’Insuffisance Brute d’Exploitation.

5. LE RESULTAT D’EXPLOITATION est issu de l’activité “normale et courante” de l’entreprise. Comme son nom l’indique, il se calcule avant la prise en compte des éléments financiers ou exceptionnels. Il se calcule à partir de l’EBE en prenant en compte les dotations aux amortissements et provisions et les autres charges qui n’avaient pas été prises en compte.

6. LE RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS

On appelle “opérations courantes” les opérations d’exploitation et financières. C’est donc tout ce qui s’oppose à l’exceptionnel. La performance courante est par conséquent la performance économique et financière. L’intérêt de cette notion est donc de ne pas comprendre les éléments exceptionnels et de constituer un moyen d’analyse de l’activité “courante” et une base pour les prévisions financières.

Le résultat exceptionnel est fondé sur la distinction courant/exceptionnel - qui n’est toutefois pas toujours très facile à appliquer. Il est calculé de façon spécifique par différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles (exemples : plus-value ou moins-value sur cession d’actifs avec, “en charges exceptionnelles”, la valeur comptable des éléments d’actifs cédés et en “produits exceptionnels”, le produit des cessions de ces éléments d’actif).

7. LE RESULTAT de l’exercice est donc le solde du compte de résultat.

LES RATIOS FINANCIERS

• LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT

La CAF (ou cash-flow) est une ressource interne dégagée par l’activité de l’E. au cours d’une période données et restant à la disposition de l’E. lorsque tous les produits auront été encaissés et les charges décaissées.

Elle se calcule en réintégrant au résultat net les reprises/dotations aux amortissements & provisions, les plus ou moins-values sur cession d’actifs.

Après déduction de la rémunération des actionnaires, on détermine l’autofinancement qui sert essentiellement à réaliser

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