Les chiffres de la croissance économique
Analyse sectorielle : Les chiffres de la croissance économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LumyArt Channel • 13 Avril 2019 • Analyse sectorielle • 814 Mots (4 Pages) • 463 Vues
Présentation et intérêt du sujet de thèse :
Les chiffres de la croissance économique en Afrique ont de quoi faire rêver. Néanmoins, l’optimisme des années 2000 cède aujourd'hui la place à un réalisme plus prudent, une vision à long terme, et à une compréhension profonde des réalités du terrain.
Les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique sont tombés à 42 milliards de dollars en 2017 contre 52,5 milliards en 2016, soit un recul de 21 %, d'après le dernier « rapport sur l'investissement dans le monde en 2018 », publié par la Cnuced. Les derniers échos du futur rapport prévu pour l’été 2019 sur l’année 2018 semblent suivre également la même tendance.
En cause, le prix du pétrole et de certaines ressources, le repli de l’Europe et des Etats Unis vers un investissement plus régional et/ou national (Comme l’exploitation du pétrole Texan à base de schiste) qui ne se dément pas au fil des années.
D’un autre angle Les investissements intra-africains en forte augmentation Malgré ce net recul des IDE, la Cnuced constate que l'intégration africaine est en marche. Car le montant des investissements intra-africains (12,1 milliards de dollars) a triplé en 10 ans. Le Maroc arrive en tête des pays qui investissent le plus sur le continent avec une progression de 66 %. L'Afrique du Sud n'est pas en reste avec un bond de + 64 % des investissements effectués chez ses voisins. De plus les acquisitions réalisées en Afrique ces deux dernières années ont été opérées par des entreprises d'autres pays africains.
Le Maroc pour exemple de l’Afrique du nord, précise le rapport, continue d'attirer des investissements considérables dans le secteur financier et surtout dans les technologies liées à l'industrie automobile (batteries, électricité etc..). Fin 2017, le gouvernement du royaume a entériné 26 projets totalisant 1,45 milliard de dollars dans cette branche, y compris un accord avec Renault visant à augmenter l'approvisionnement local et continental en composants à hauteur de 55 %.
Ainsi l’Afrique se détache de son industrie de ressources et d’énergie pour une prolifération des tissus industriels dans plusieurs secteurs d’activités aussi diversifiés que porteur et de la même occasion assure sa pérennité par sa diversification profitant du fait que l’Afrique peut devenir son propre premier marché, une forme « d’eldorado » non pas à conquérir mais à préparer.
En 2040, la banque mondiale affirme que l'Afrique atteindra près de 2 milliards d'habitants et rassemblera la première population active mondiale. Cette croissance s'accompagnera de celle de la classe moyenne avec une population sortie de la précarité et disposant d'un revenu discrétionnaire lui permettant de consommer d'autres biens que ceux de première nécessité.
À la vue des chiffres et des tendances, le vivier de croissance africain semble incontestable. Néanmoins, les chutes brutales qu’ont connues les investissements occidentaux et les recrudescences des investissements continentaux peuvent nous interpeler sur l’avenir de notre continent, ce nouvel « eldorado » économique.
Fondement Théorique :
Fondamentalement managériale à portée stratégique, la
...