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Analyse de la croissance apparente et organique du chiffre d'affaires et de l'EBIT du Groupe dans son ensemble

Analyse sectorielle : Analyse de la croissance apparente et organique du chiffre d'affaires et de l'EBIT du Groupe dans son ensemble. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 198 Mots (9 Pages)  •  1 534 Vues

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Question 1 – Croissance – 4 points : Vous analyserez la croissance apparente et organique du CA et de l’EBIT du groupe dans son ensemble sur la période (utiliser les tableaux 1 et 2). Vous analyserez la croissance organique du CA des zones géographiques (utiliser le tableau 3). Vous établirez un tableau poids relatif et croissance moyenne organique par zone géographique (tableau 3). De tout ceci, vous essaierez d’établir des conclusions.

1.1. Analyse de la croissance du chiffre d’affaires du groupe

Tableau 1 : Croissance apparente et organique du CA entre 2009 et 2012

Commentaires du tableau 1 : Le tableau 1 montre que la croissance annuelle moyenne du CA de « OI » est en apparence entre 2009 et 2012 de 15,2% (voir tableau 1) par an. On constate aussi que sur la période les taux sont « chaotiques » marqués par une forte amplitude que l’on peut mettre en évidence par l’écart entre le taux minimum et le taux maximum. Cet écart est de 11,4% (19,1% en 2010 - 7,7% en 2011).

Mais cette croissance apparente subit en réalité un double impact :

Un impact provenant de la variation des taux de change

Un impact provenant des variations de périmètre de consolidation. Ces variations sont liées au fait que le groupe conduit depuis plusieurs années une politique active de croissance externe (acquisitions de sociétés).

Le calcul de la croissance interne (ou croissance organique) est importante. Une fois que l’on a déduit leur influence respective, le taux de croissance « organique » moyen annuel est de 4,4% (voir tableau 1), ce qui correspond à une croissance plus « normale » mais qui reste cependant importante (n’oublions pas que la croissance mondiale est actuellement comprise entre 3% et 3,5% par an). On note aussi que la croissance organique, contrairement à la croissance apparente, est moins heurtée avec un écart entre minimum et maximum de 2,2% (voir tableau 1).

Si l’on dissocie les impacts provenant de la croissance externe (politique d’acquisitions de filiales) de ceux provenant des taux de change, on note que la croissance externe a un impact important sur la période (estimée à 7,4%), alors que l’impact des variations de taux de change est bien plus minime, de l’ordre de : 2,7%. C’est ce que montre le tableau ci-dessous (tableau 1 bis).

Tableau 1 bis : Passage de la croissance apparente à la croissance organique

L’examen de l’évolution de la croissance du chiffre d’affaires de l’entreprise OI passe donc nécessairement par la prise en compte des impacts de la croissance externe.

1.2. Analyse de la croissance de l’EBIT du groupe

Tableau 2 : Croissance apparente et organique de l’EBIT entre 2009 et 2012

Commentaires du tableau 2 : La croissance de l’EBIT marque des différences notables avec celle du CA. La croissance moyenne apparente est légèrement plus faible pour l’EBIT que pour le CA (écart défavorable de 1,4 point ; 15,2% - 13,8%).

En revanche, l’impact, de la variation des taux de change et des variations de périmètre, est moins important sur l’EBIT.

La croissance moyenne organique de l’EBIT est de 8,2%, ce qui se traduit par un écart significatif entre la croissance organique du CA et celle de l’EBIT. L’écart est de plus en faveur du résultat (+3,8 points (8,2% - 4,4%)). La croissance de l’EBIT hors variation de change et de périmètre est presque le double de la croissance du chiffre d’affaires. Que signifie cette remarque ?

On peut en conclure que cet écart va dans le bon sens. Ceci permet d’émettre une conclusion importante : la croissance externe conduite par le groupe est une croissance largement profitable pour ce dernier.

Les sociétés acquises et qui entrent dans le périmètre de consolidation sont donc des entreprises largement profitables. « OI sait faire de la croissance profitable, ce qui est rarement le cas ».

Tableau 2 Bis : Les caractéristiques de la croissance du CA entre 2009 et 2012

Tableau 2 Ter : Les caractéristiques de la croissance de l’EBIT entre 2009 et 2012

1.3. Analyse de la croissance par zones géographiques

Tableau 3 : Croissance organique du CA et contribution par zones géographiques 2009 - 2012

Commentaires du tableau 3 : La croissance organique du CA est très forte en Asie et surtout en Amérique du Sud. L’Asie contribue pour une large part à la croissance globale du groupe (24% de part de marché et une croissance organique de 11% et plus).

Mais tous les espoirs du groupe portent sur l’Amérique Latine dont la part de marché est encore faible aujourd’hui (moins de 7%) mais avec des perspectives de croissance très élevées et supérieures à celles de l’Asie.

L’Europe est bien entendu une déception avec une croissance de 1,6% mais pour une part de marché de 34%. La région Amérique reste encore intéressante (3% de croissance organique) mais n’est pas comparable aux promesses des pays émergents.

On peut, à la lecture de ce tableau, s’attendre à une délocalisation des unités de production de l’Europe vers les pays émergents.

La politique d’internationalisation du groupe en faveur des pays émergents porte ses fruits et devrait s’accélérer dans les prochaines années.

Question 2 – Taux de marge – 3 points : Vous analyserez les taux de marge du groupe dans son ensemble. Vous comparerez ces marges à celles des concurrents. Vous mettrez en parallèle la contribution de chaque zone au CA et à l’EBIT. De tout ceci, vous essaierez d’établir des conclusions.

Tableau 4 : Formation des taux de marge entre 2009 - 2012

Commentaires du tableau 4 : Le groupe OI parvient à maintenir ses taux de marge sur la période. Le taux d’EBBITDA moyen atteint près de 23%, ce qui est la performance obtenue en 2012, se rapprochant de la meilleure performance de 2009 (23,8%).

Cet

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