Le portrait de la situation de l’emploi et du chômage des jeunes

Le portrait de la situation de l’emploi et du chômage des jeunes :

De nos jours, les jeunes sont des leaders, des avocats, des médecins etc. Un jour, ils dirigeront le monde, mais pour le moment le chemin est long. Le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans atteint une proportion de plus en plus inquiétante au Canada et au Québec, malgré les efforts déployés par le gouvernement. Le taux de chômage des jeunes a historiquement été plus élevé que celui des adultes. La plupart des chômeurs sont des jeunes qui n’ont jamais travaillés. En plus de la perte d’un salaire, le chômage peut causer plusieurs problèmes aux chômeurs et leur famille. Face à cette situation, le gouvernement doit élaborer des politiques pour aider les plus jeunes à trouver un emploi.

Dans les pages qui suivent, nous expliquerons pourquoi le taux de chômage des jeunes est plus élevé que celui des adultes. Nous parlerons également des mesures prises par les entreprises pour lutter contre le chômage des jeunes.

Pourquoi le taux de chômage des jeunes est plus élevé que celui des adultes

Les jeunes de notre génération ont moins de chances que ceux de l’époque précédente. Les jeunes diplômés ont déjà été ceux qui achètent de nouvelles voitures et de nouvelles maisons. À présent c’est l’inverse, ils ne peuvent plus se permettre ces choses-là. Plusieurs jeunes sont diplômés de l’université pour finalement se retrouver au chômage. Selon Statistique Canada, le taux moyen de chômage chez les jeunes (de 15 à 24 ans) a été de 13,7 % en 2013. C’est 2,3 fois ce qu’il a été pour les travailleurs âgés de 25 à 54 ans (5,9 %), et le deuxième écart en importance enregistré entre les deux groupes depuis 1977. Les statistiques de chômage peuvent être trompeuses, car certaines personnes arrêtent de chercher activement des emplois.

Les parents se retrouvent alors à aider leurs enfants malgré qu’ils aient atteint l’âge adulte. De plus, les jeunes adultes qui souhaitent fonder une famille retardent le processus. Ils doivent accepter le fait de vivre sous le toit de leurs parents. Avant tout, cela affecte grandement le moral des jeunes qui croyaient que l’éducation était le passe-droit pour une vie meilleure. Finalement, ils se rendent compte que leurs diplômes ne facilitent pas l’obtention d’un emploi. De plus, ils sont endettés de plusieurs milliers de dollars pour payer une formation et obtenir un diplôme. Le remboursement d’un emprunt bancaire peut devenir une dépense très stressante. Ce diplôme était censé être une carte de visite pour une carrière prometteuse. Les gestionnaires affirment souvent qu’ils préfèrent prendre une personne plus expérimentée.

À la place, les jeunes finissants tentent de survivre grâce à un emploi à temps partiel. Les jeunes travailleurs surqualifiés sont pénalisés en matière de salaire et ont une moins grande satisfaction face au travail.

Ils ont besoin d’un emploi et surtout beaucoup d’espoir. Malheureusement, ils n’ont ni l’un ni l’autre. Découragés, ils ne cherchent

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