La Medecine
Mémoires Gratuits : La Medecine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amsa68 • 30 Novembre 2013 • 499 Mots (2 Pages) • 748 Vues
La médecine (du latin medicus, « qui guérit ») est la science et la pratique (l'art) étudiant l'organisation du corps humain (anatomie), son fonctionnement normal (physiologie), et cherchant à restaurer la santé par le traitement (thérapie) et la prévention (prophylaxie) des pathologies.
La médecine contemporaine utilise les soins de santé, la recherche et les technologies biomédicales pour diagnostiquer et traiter les blessures et les maladies, habituellement à travers la prescription de médicaments, la chirurgie ou d'autres formes de thérapies. Depuis plusieurs décennies, le soulagement de la souffrance s'est également imposé comme un objectif médical à travers des solutions chimiques mais également par la relation médecin-patient.La médecine se trouve à la jonction de la science et de la technique. Comme l'explique l'historien de la médecine Jean Starobinski, « La médecine actuelle est cette science appliquée par laquelle nous agissons, directement ou indirectement, sur les processus qui se déroulent dans le corps humain. Elle est un savoir transformé en pouvoir. La médecine théorique (biophysique, biochimie, physiologie, physiopathologie, microbiologie, pharmacologie…) établit les bases expérimentales et rationnelles d'une technique dont l'application est confiée au « praticien » »1.La délimitation de ce qui est médecine et de ce qui ne l'est pas est source de débat.
Les innovations majeures apportées par la médecine occidentale à partir du xixe siècle (anesthésie et asepsie puis vaccination et antibiotiques au xxe siècle), ses succès, ainsi que sa diffusion à travers le monde par le biais notamment de la colonisation par l'Occident vont inciter à poser, dans la première moitié du xxe siècle, la médecine scientifique occidentale comme modèle de médecine unique au niveau mondial[réf. nécessaire]. L'établissement d'une médecine internationale conventionnelle explique l'usage de l'expression encore utilisée de « médecine non-conventionnelle » pour désigner les autres médecines.
Ce développement historique, géographique et technique implique le rejet par les institutions hors de la définition de la médecine : des médecines occidentales anciennes, notamment la médecine médiévale traitée d'obscurantiste, et des médecines traditionnelles non occidentales, y compris la plus structurée d'entre toutes, la médecine chinoise[réf. nécessaire].
Cependant, à la fin du xxe siècle, certaines limites rencontrées par la médecine « moderne » (résistance aux antibiotiques à la suite d'usages abusifs, effets secondaires chimiques, échec face à certains virus, etc.) ont amené à reconsidérer la place de médecines alternatives[réf. nécessaire].
Ce revirement s'est traduit par le développement en Occident, à échelle réduite face à la médecine scientifique moderne, de médecines alternatives, « douces », traditionnelles ou étrangères, telles que l'homéopathie, la phytothérapie, l'acupuncture, etc.
De même, toujours à la fin du xxe siècle, notamment sous l'effet de la mondialisation, les médecines traditionnelles ou non occidentales, ont vu leur place reconnue au sein de la médecine mondiale : en 2002, l'organisation mondiale de la santé a ainsi mis en place sa première stratégie globale
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