L’ASEAN et la Chine
Dissertation : L’ASEAN et la Chine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathisr23 • 23 Novembre 2018 • Dissertation • 897 Mots (4 Pages) • 864 Vues
Mathis Royet
ROYM21119406
Commercer dans un monde multipolaire
ESG5400
Résumé critique 1 des textes de Mr. TING-SHENG LIN
L’ASEAN et la Chine
Travail présenté
À Mme Cristille Campana
Département de finance
Université du Québec à Montréal
Le 26 août 2018
Depuis l’indépendance des cinq états d’Asie centrale, en 1991, ces derniers ont poursuivi des voies socioéconomiques et politiques différentes. Les derniers éléments qui unifiaient la région, héritage du passé impérial et soviétique, se sont peu à peu dissociés pour laisser naître des trajectoires nationales différentes. C’est alors qu’on voit émerger le Kazakhstan, alors leader régional et ses voisins plus pauvres ou moins intégrés.
Le défi de l’Asie centrale et du Sud-Est est cependant colossal. Il est très difficile de se fondre une place commerciale ou politique lorsque l’on vit à l’ombre de deux méga puissances qui grandissent constamment. C’est le problème de l’Asie du Sud-Est et de l’Asie centrale, dont les voisins sont la Chine, la Russie et l’Inde. Ces pays d’Asie centrale et d’Asie du Sud-Est sont aussi confrontés à un autre problème contradictoire. Ils sont très différents par la culture, la langue, la religion, la politique et par la taille de leur pays, mais sont pourtant pris dans la même dynamique.
La réponse de l’Asie du Sud-est face à ces défis fut la création en 1967, de l’Association des nations de l’Asie du Sud-est. L’ANASE (mieux connue sous l’acronyme de son appellation anglaise, ASEAN) a su se fondre un chemin dans le commerce international dans un étroit espace entre deux géants. En effet, les États-Unis gèrent la structure de sécurité régionale par plusieurs relations bilatérales avec les états de la région alors que la Chine y développe une activité économique et diplomatique en croissance constante. L’ASEAN est donc reconnue comme importante dans le maintien de la sécurité et de la gestion des conflits entre les États de la région. Elle permet aussi de favoriser la stabilité régionale et le dynamisme économique en Asie du Sud-Est. On retrouve dans l’accord La Malaysia, Les philippines, l’Indonésie, Singapour, la Thaïlande, le Brunei, le Vietnam, le Laos, Le Cambodge et le Myanmar.
Les échanges entre l’Asie du sud-est et la Chine demeure pourtant encore très modeste en comparaison des échanges de la Chine avec le Japon ou les États-Unis. Cependant, depuis quelques années on assiste à une progression marquée du commerce entre ces acteurs internationaux. Passant d’une valeur de 9 milliards de dollars en 1992 à 95 milliards en 2004, on remarque une augmentation d’échange multiplié par plus de 10 en douze ans. Ainsi, la part de la Chine dans les échanges avec l’ASEAN est passé de 2.1% en 1994 à 3,9% en 2000, puis 10,5% en 2003. De 2002 à 2003, le commerce Chine-ASEAN a donc crû de 43%. Parallèlement, la Chine est désormais le deuxième marché d’origine des touristes de l’Asie du Sud-Est. La cause de cet essor commercial est simple : la Chine a proposé à l’ASEAN en novembre 2001, la constitution d’une zone de libre-échange qui lierait les deux partenaires. un « accord cadre sur une coopération économique exhaustive » a été signée en novembre 2002 à Phnom Penh, un projet confirmé lors du sommet de l’ASEAN de novembre 2004 à Ventiane (Laos) : les onze pays se sont entendus pour la mise en œuvre d’un mécanisme de libre-échange (ASEAN – China Free Trade Agreement, ACFTA) d’ici à 2010 pour la Chine et les six pays les plus industrialisés de l’ASEAN ( Singapour, Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines, Brunéi) et à 2015 pour les autres membres (Vietnam, Cambodge, Laos, Myanmar). Cet accord prévoit l’élimination progressive des droits de douane. La liste de produits « early harvest » ( récolte précoce) précise les produits pour lesquels les droits seront éliminés rapidement, d’ici à 2006 pour les pays les plus avancés, à 2010 pour les quatre autres ; la liste des normal track (cour normal) précise les produits dont les produits dont les droits de douane seront supprimés ou réduits entre 2005 et 2010 ; enfin, la liste « sensitive track » (procédure sensible) permet de mettre de côté un nombre limité de secteurs sensibles, mais cette limite n’a pas encore été précisée.
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