L'emploi et la famille

Introduction

L’articulation emploi-famille est un sujet important, qui ressort de plus en plus dans la vie de tous les jours. Ce conflit, s’explique par le manque de temps auquel sont confrontés les parents et qui les oblige à faire un arbitrage entre les moments qu’ils affectent au travail et ceux qu’ils consacrent ou qu’ils souhaitent consacrer – à la famille et d’autres activités. Il y a plusieurs facteurs, qui accentuent cette problématique. Pour commencer, l’évolution des familles où au début, la famille traditionnelle était définie par mère, père et les enfants, et maintenant on a des familles recomposées, monoparentales, les parents du même sexe, etc. Après, on l’augmentation des femmes sur le marché du travail, initialement c’était le père seul qui travaillait, tandis que maintenant les deux parents travaillent et ramènent le salaire à la maison. D’ailleurs, le fait que les femmes sont de plus en plus présentes au milieu du travail, la charge et l’obligation des tâches domestiques est resté à l’occupation des femmes avec peu d’implication des pères. De plus, la diminution de la fécondité a menée l’augmentation de la population vieillissement, ce qui fait en sort que les parents doivent s’ajouter dans leur tâches l’occupation des personnes âgées, malades, handicapées, etc. Dans les prochains paragraphes, nous allons examiner l’évolution de la conciliation emploi-famille, élaborer un peu plus les principaux facteurs qui accentuent cette problématique, aborder les raisons justifiant l’instauration d’horaires et d’emplois non standards et présenter quelques pistes de solution à la problématique l’articulation emploi-famille.

L’évolution au cours des dernières années de la relation entre l’emploi et famille

Pour expliquer la relation entre les situations familiale et professionnelle, on a l’habitude de partir soit du travail, soit de la famille., en supposant que l’un détermine entièrement l’autre. La relation entre l’emploi et famille est interdépendante, de plus elle est divisée en deux sphères, une où la vie professionnelle a une influence sur la vie familiale, et la deuxième est le contraire, où la vie familiale influence la participation au travail. En revanche, l’arrivée du salariat a rompu ce lien entre les deux. La relation emploi-famille n’est pas nouvelle, on peut la diviser en distinguant trois périodes.

La première période, c’est celle de l’agriculture et de la première industrialisation. Cette phase représente les familles de type patriarcal, où tous les travailleurs de production contribuent également aux tâches domestiques et professionnelles sous l’autorité du père. De plus, durant cette période, la famille typique se caractérise également par une forte fécondité, dans les mesures où les enfants constituent une fore productive.

La deuxième période, représente le déclin de l’agriculture, industrialisation massive et généralisation du salariat. On y retrouve, les familles de type ouvrière, qui se contrarie à la première période, par être une unité de salaire, plutôt qu’une unité de production. C’est à cette période, qu’on retrouve la rupture entre emploi et travail, due au fait que le travail professionnel s’exerce à l’extérieur du milieu familial. Sans effacer le lien entre emploi et travail, il y a eu le changement dans la relation interdépendante. Durant cette période, on remarque une diminution de la fécondité, le père doit se déplacer pour travailler à l’extérieur du milieu familial et la femme reste à la maison, à s’en occuper des enfants et des tâches domestiques.

Finalement, la troisième et la dernière période est celle de la restructuration industrielle et de la tertiarisation. Durant cette période, on voit de plus en plus, les familles à deux revenus. De plus, cette phase introduit des nouveaux formes atypiques et plus au moins précaires d’emploi, par exemple le travail à temps partiel. La rupture du lien entre emploi et travail, est toujours présente mais elle est relevée au grand jour par l’entrée massive et permanente des femmes sur le marché du travail.

Les principaux facteurs qui accentuent l’importance de cette problématique

La relation entre emploi et travail, existe depuis très longtemps, cependant, au jour d’aujourd’hui elle est plus problématique qu’auparavant. Se référant à l’évolution de la conciliation travail-famille, discutés plus haut, on peut constater que malheureusement l’évolution de la famille et l’évolution de travail ne se suivent pas dans le même rythme. Il existe plusieurs facteurs qui accentuent l’importance de cette problématique, par contre on ne sera pas en mesure de définir la cause ultime. Les facteurs principaux sont : la mutation des familles, l’augmentation des femmes sur le marché du travail, l’implication des pères dans les tâches domiciles ainsi que l’insuffisance du temps consacré à la famille.

Mutation des familles

Le premier facteur important, qui influence la problématique de l’articulation emploi et famille, est celui de mutation des familles. Cette mutation représente les changements de la diversification des familles, commençant par les familles traditionnelles composées d’un père, d’une mère et des enfants et en se transformant dans les types des familles tels que les familles monoparentales, les parents du même sexe, les parents divorcés, les parents en union libre, les familles reconstituées, etc. Le nombre de familles monoparentales avec enfants a significativement augmenté, passant de 289 000 en 1976 à 698 000 en 2014. En 2016, les mères représentent 75,1 % des parents responsables de familles monoparentales, contre 24,9 % pour les pères. En 2019, 723 000 familles avec au moins un enfant mineur au domicile sont des familles recomposées.

L’entrée massive et permanente des femmes sur le marché du travail

L’entrée massive des femmes sur le marché du travail, a fait ressortir le conflit de l’articulation emploi-famille à un autre niveau. Dans les années 1960 le pourcentage des femmes à emploi était équivalent à 30.3%, tandis qu’en 2014 ce pourcentage était de 81.9%. Si on regarde les statistiques des hommes à l’emploi, dans la même période du temps, on constate que le pourcentage a baissé de passant en 1960 de 96.2% à 90.5% en 2014 . Comme on peut voir, l’entré des femmes sur le marché ne cesse pas d’augmenter. Due à la vitesse dont ce pourcentage monte, les dirigeants du pays étaient obligés de revoir

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