« Jacinthe et Marco »/ Harcelement
Étude de cas : « Jacinthe et Marco »/ Harcelement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilou987654 • 7 Mars 2022 • Étude de cas • 2 758 Mots (12 Pages) • 432 Vues
étude de de de cas #1 : « Jacinthe et Marco ». Gabarit de correction et pondération de
correction (20% de la note globale)
Session : hiver 2022
Professeur : José Bélanger, Ph.D.
1. Problématique :
Jacynthe est actuellement sous-performante au sein de l’entreprise DumaTOT. (2 points)
2 et 3. Causes (8 points) et conséquences (2 points) :
• L’absence de pratique éthique et de responsabilité sociale
Causes : Aucune politique contre le harcèlement psychologique et sexuel pourtant
obligatoire depuis janvier 2019 selon la loi sur les normes du travail. Absence également
de pratiques éthiques dans la rétroaction du PDG donnée à Jacinthe. Il procède lui-même
à du harcèlement psychologique en employant des mots comme « nullité absolue ». Les
effets de cette attitude sont donc très nocifs envers Jacinthe et lui occasionnent de la
pression, de la démotivation qui l’amène à ne plus aimer son travail et par le fait même
un stress négatif qui s’entrevoie par des problèmes de santé dans sa vie personnelle. En
l’absence d’objectifs clairs par le PDG Jacinthe ne reçoit donc que des commentaires
négatifs qui ne lui permettent pas de répondre aux attentes, cela a pour conséquence de
décentraliser ses actions de la stratégie organisationnelle et donc l’éloigne de sa mission.
Pire, les valeurs de gestion véhiculées via ces interactions vindicatives du PDG semblant
avoir une personnalité difficile constituent une banalisation d’actes répréhensibles en
vertu de la LNT et engendrent un comportement d’imitation par les employés
(banalisation du harcèlement). Une fois de plus, aucune contribution des spécialistes
GRH n’est mise de l’avant. Il est donc peu probable en de telles circonstances qu’un
budget RH ou des ressources soient alloués afin de rendre la gestion RH rigoureuse et
professionnelle. Dans de telles circonstances, Jacinthe semble dépourvu de soutien que ce
soit de la part des supérieurs soit de ses collègues, qui par ailleurs semblent pouvoir être
justifiés par une sous-représentation des femmes dans son entourage. Également,
Jacynthe étant sous pression, n’est pas en mesure de refuser l’augmentation de sa charge
de travail. L’environnement légal est ici totalement ignoré. La loi sur les normes du
travail est pourtant explicite en matière de harcèlement psychologique et sexuel et elle
prévoit notamment aux articles 81.18 à 81.2 une définition en ce qui a trait aux conduites
graves, aux droits des salariés ou aux devoirs de l’employeur. En outre, il est très
questionnant que le PDG souhaite procéder au congédiement de Jacynthe à la suite de ses
3 rechutes.
Conséquences: Le P.D.G anti-GRH a un effet direct sur les employés. L’absence de
plaisir, de bonheur au travail engendre des coûts d’absentéisme (ou présentéisme) et
amènera inéluctablement à un taux de rotation employé élevé. En plus d’avoir un coup
direct et indirect de 15 000$ environ pour le remplacement de la ressource, cela
engendrera une démobilisation des autres employés et une diminution de la productivité
et donc de la performance globale de l’entreprise. Tel un cercle vicieux intégré, un climat
de travail néfaste aura des répercussions majeures à l’interne, mais aussi à l’externe. En
effet, cet aspect concernant l’attitude du cadre supérieur laisse entrevoir beaucoup
d’aspects nuisibles au sein de l’organisation et contrairement à l’image dont elle
bénéficie, risque de s’inverser si aucuns changent n’est engendrés. L’effet peut se
produire à même les collaborateurs de l’entreprise, les investisseurs ainsi que les clients
qui pour des raisons sociales et éthiques, ne souhaiteront plus avoir affaire à une
entreprise qui ne respecte pas certaines valeurs établies par ces derniers et qui n’est pas
partagée avec l’entreprise. Dans ces circonstances, le P.D.G est contraire à la trilogie de
la mobilisation des ressources humaines. De plus, cela amène à la fermeture des canaux
de communication de la part de ceux qui subissent les moqueries et qui auront pour effet
de nuire aux échanges d’informations qui sont pourtant primordiales à la santé de
l’entreprise. Il est évident à ce stade, que l’entreprise s’expose à des poursuites en matière
d’harcèlement sexuel, psychologique et congédiement discriminatoire. Que ce soit les
coûts directs de représentation devant les tribunaux (avocat, temps, négociation…)
l’entreprise s’expose à un jugement d’ordre public qui pourrait altérer sa réputation et
engendrer des couts indirects. Au-delà du judiciaire, l’entreprise devrait considérer que
les couts (directs et indirects) rattachés aux absences de Jacynthe sont considérables
(coûts de la maladie
...