Etude de cas Nespresso, Dacia et Free

Etude de cas sur FREE:

1) Pour modifier les règles de fixation des prix dans le marché de la téléphonie mobile, l’entreprise Free, dirigée par Xavier Niel, a décidé de supprimer un service supplémentaire offert par les autres opérateurs (en dissociant le coût de l’abonnement et le coût de l’appareil) sans lequel, ils pouvaient se permettre de baisser les prix, à tel point qu’on peut désormais affirmer qu’ils ont modifié les règles de fixation des prix du marché de la téléphonie mobile. En effet, Free a montré que les opérateurs se servaient du coût de l’appareil pour faire monter les prix et les maintenir sans que les clients s’en rendent compte, et étant donné que ces opérateurs monopolisaient le marché de la téléphonie mobile, les règles de fixation des prix restaient inchangées.

Tout aurait pu porter à croire que ce ne pouvait être un modèle pérenne étant donné               que les marges seraient éventuellement trop faible, cependant, nous sommes désormais en 2018 (cet article date de 2015) et Free continue de prospérer en se réinventant au fil des années.

Free s’est axé sur le développement d’un prix psychologique

Free a permis d'instaurer des règles concurrentielles plus saines.

Free a fait gagner du pouvoir d’achat aux français.

2/ Indéniablement, le facteur principal du succès de Free mobile réside dans son prix et donc indirectement dans sa capacité à analyser les offres mobiles et le marché et les réinventer en n’en tirant que le meilleur. C’est à dire que concrètement la dissociation du coût du forfait et du téléphone par Free est le facteur qui lui a permis d’exploser en si peu de temps.

2 offres biens distinctes de forfait : 2$ et 19$

Comme dit précédemment, le point de vulnérabilité de Free peut être que la marge pratiquée, vis à vis des prix peut sembler un petit peu faible, ce qui n’en ferait pas un modèle pérenne.

3/ Pour maintenir et même renforcer le succès rencontré, je conseillerais à Free de ne pas changer les prix, voire même les augmenter un petit peu pour couvrir le coût de ce qui va suivre tout en se concentrant sur la recherche et le développement, c’est à dire en proposant des services d’une qualité supérieure comme une connexion avec un meilleur débit ou une amélioration de la connexion en dehors des grandes villes par exemple.

Etude de cas Dacia Logan:

Pourquoi commercialiser les modèles Dacia sous la marque Renault dans les pays émergeant?    

L’objectif principale du groupe Renault était de commercialiser dans ces pays émergent une voiture à 6000$ pour conquérir ces pays en développement, qui à l’époque commençait alors à disposer d’un pouvoir d’achat de plus en plus intéressant.

La stratégie de Renault à été de commercialiser la marque Dacia sous celle du groupe Renault pour plusieurs raisons.

En premier lieu nous pouvons dire que Louis Schweitzer (alors PDG du groupe Renault) usa d’une stratégie intéressante quand à la fabrication du modèle « Logan » en effet, en reprenant pour celui-ci d’ancienne référence de modèle de la marque Renault.

Il était sûr d’assurer, d’une part une fiabilité de marque reconnue dans le monde entier (quand à la qualité du véhicule en lui même mais aussi du SAV) et d’autres part, d’optimiser les coût de production car ses pièce était déjà programmé et industrialiser depuis de nombreuses années.

Deuxièmement on peut parler du fait de la notoriété de la marque à travers le monde et plus particulièrement de son image dans ses pays en développement, qui ont pour ambition de suivre la style de vie, et donc de consommation de leurs principales modèles quand à la réussite économique et sociale: « les pays occidentaux ».

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