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Economie droit devoir 2 cned

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Par   •  25 Mars 2019  •  Dissertation  •  1 995 Mots (8 Pages)  •  1 184 Vues

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Première partie économie :

I. Vous exposerez les facteurs de la croissance africaine. (7 points)

Facteur travail :

Le facteur travail et la croissance extensive s’explique par une forte croissance démographique, La croissance démographique africaine est la plus rapide au monde (un pays comme le Nigeria pourrait avoir plus d’habitants que l’Inde à la fin du XXIe siècle). Cela suppose d’investir dans le capital humain afin d’améliorer les compétences et les capacités de façon à répondre aux besoins des entreprises qui veulent investir et embaucher.

La qualité et la qualification de la main d’œuvre est un facteur très important pour faciliter l’investissement et la création de plus d’emplois. Par conséquence l’accès à l’éducation, formation, et aux soins médicaux sont nécessaire pour une bonne qualité et qualification de la main d’œuvre.

Facteur capital:

Le facteur capital contient des investissements matériels et immatériels pertinents.

Facteur technique :

Le facteur progrès technique joue un rôle essentiel dans la croissance car il la pérennise. Il résulte principalement de l’investissement dans l’innovation et la formation.

II. Vous analyserez les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique, et l’incidence attendue et effective des IDE (Investissements Directs à l’Étranger) sur la croissance africaine. (7 points)

Investissement direct à l’étranger, nous pouvons voir 3 raisons pour lesquels des investisseurs étrangers s’implantent en Afrique :

-L’attractivité du marché, du fait d’une demande importante.

-Le coût du travail, la main d’œuvre est moins couteuse.

-L’accès aux ressources naturelles.

Le continent africain présente un fort intérêt pour les investisseurs étrangers. Il existe notamment deux secteurs de la classe moyenne qui se développent très rapidement : la téléphonie (mobile) et la cosmétique qui sont en train de bien s’implanter sur le territoire africain.

L’industrie du mobile est un puissant levier pour la croissance économique africaine.

Dans un continent difficilement accessible pour la téléphonie fixe, les mobiles prennent l’avantage. Les équipementiers tels que Huawei et ZTE connaissent les plus fortes progressions. Les opérateurs de mobiles des pays développés atteignent une saturation du marché intérieur avec un taux d’équipements d’environ 100%. Les investisseurs moyen-orientaux sont les opérateurs européens qui fleurissent sur le marché africain : le britannique Vodafone au Ghana, le français Orange en Cote de l’Ivoire, au Sénégal, au Kenya, SFR au Maroc etc. C’est la source de création de très nombreux emplois mais surtout un formidable stimulant pour l’économie.

Les grands acteurs mondiaux des cosmétiques s’affrontent sur un marché africain très prometteur. Le groupe français l’Oréal est bien implanté dans les pays plus riches, en Afrique du Sud et au Nigeria, en développant les produits adaptés spécialement aux populations africaines. L’Oréal s’appuie sur 25 ans de recherches sur des formules mieux adaptées pour les cheveux et la peau des Africaines. Actuellement le groupe l’Oréal dispose de trois usines en Afrique du Sud, au Kenya et en Egypte et compte en ouvrir une quatrième en Afrique de l’Ouest en acquérant des marques locaux spécialisées dans les produits capillaires comme Softs been Carson ou Dark & Lovely. Le numéro un mondial des produits de défrisage des cheveux.

Le marché africain semble être devenu un horizon prioritaire pour de nombreuses entreprises et d’investisseurs. Les ressources naturelles du continent qui attirent les IDE sont les ressources en minerais (platine, chrome, cobalt, or, diamants); les ressources en bois ; les ressources de prédilection en hydrocarbures (pétrole et gaz). Si pendant longtemps les investissements dans le secteur des ressources naturelles ont été le moteur des flux, la tendance est aujourd’hui à la diversification. Les investisseurs s’intéressent à d’autres secteurs que celui des matières premières, comme les services financiers, la construction et l’industrie manufacturière, l’énergie, l’information et de la communication qui permettront à l’Afrique de réaliser une hausse spectaculaires des flux d’IDE entrants et qui peuvent accélérer les perspectives d’investissements global. La Chine, par exemple, représente aujourd’hui 50 % des IDE dans l’industrie manufacturière.

Les IDE, à travers l’implantation de multinationales dans le pays d’accueil, participent indéniablement à la création d’emplois avec des emplois de qualité, des meilleures rémunérations, le transfert des compétences aux entreprises locales, la diffusion du savoir faire et la concurrence accrue qui incitent les entreprises locales à devenir plus compétitives. Par ailleurs, les effets positifs indirects de IDE sur les conditions de travail dans les entreprises locales à travers les transferts de connaissance sont également considérables.

III. Vous montrerez que malgré sa croissance économique l’Afrique conserve un retard dans le développement humain. Vous évoquerez en particulier les notions d’IDH et d’indicateurs de développement. (5 points)

Définition IDH : indice de développement humain, consistant à évaluer le taux de développement des pays du monde. L’IDH varie entre 0 (pays en développement) et 1 (pays développé).

L’IDH est fondé sur 3 critères :

-Le niveau de vie

-La santé

-L’éducation.

Malgré la croissance économique de l’Afrique subsaharienne elle conserve un retard dans le développement humain, en effet plus l’indice se rapproche de 1 plus le pays est développé. Ici, nous pouvons voir des inégalités entre plusieurs pays : l’IDH de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Nigeria, du Cameroun puis du Congo est inférieur ou égal à 0.5. L’IDH mondial est de 0.7, cependant, nous pouvons voir des pays comme la Chine, le Brésil, la Roumanie, la France ou encore les États-Unis, qui eux ont un IDH supérieur à l’IDH mondial. De 2000 à 2012 l’IDH des pays subsaharien sont en faible progression.

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