Economie Et Droit Devoir CNED: la baisse des capacités de production des constructeurs automobiles en 2008 et en 2009
Dissertations Gratuits : Economie Et Droit Devoir CNED: la baisse des capacités de production des constructeurs automobiles en 2008 et en 2009. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nicalyju • 19 Mai 2015 • 2 162 Mots (9 Pages) • 982 Vues
Question 1 (4 pts)
Les raisons expliquant la baisse des capacités de production des constructeurs automobiles en 2008 et en 2009
sont les suivantes :
– forte baisse de la demande mondiale de véhicules destinés aux particuliers et aux professionnels du fait de la
crise économique ;
– chute des ventes susceptible d’accroître très fortement les stocks des constructeurs (si la production se
maintenait), ce qui aurait eu pour conséquence d’entraîner une chute des prix et un effondrement des marges (ce
qui est partiellement advenu).
Question 2 (4 pts)
L’évolution
Chute des ventes de véhicules industriels très marquée en 2009 (– 38 %) qui se poursuit au premier semestre
2010 à un rythme important quoique plus faible (– 24 %).
Les explications
Rappel de la nature des véhicules industriels : il s’agit de véhicules destinés aux entreprises qui s’apparentent à
des investissements (exemples : semi-remorque, camion grues…)
À l'inverse des véhicules utilitaires (fourgonnettes, petits camions) ou des véhicules destinés aux particuliers, les
véhicules industriels sont coûteux et ont une durée de vie qui peut être longue. Dans un contexte de
ralentissement ou de crise économique, les entreprises reportent les investissements et utilisent plus longtemps le
matériel dont elles disposent. Il peut se poser également des problèmes de financement, c'est-à-dire que les
83513CTPA01 2/5
banques hésitent à octroyer des crédits si elles estiment que la solidité financière de l’entreprise est trop fragile
(risque que l’entreprise ne puisse faire face aux échéances, en matière de remboursement).
Question 3 (3 pts)
La part des pièces détachées et des véhicules fabriqués en France reste très importante. Cette réalité ne pourra
perdurer (se poursuivre) que si la compétitivité de l’industrie française s’améliore : cela signifie que l’action des
pouvoirs publics et notamment de l’État doit avoir pour objet de soutenir à court mais aussi à moyen terme
l’ensemble du secteur automobile (subventions, crédit d’impôts, limitation des charges sociales…) afin que le choix
de produire sur le territoire national ne constitue pas un frein au développement du secteur. Les pouvoirs publics
doivent prendre rapidement des mesures significatives en ce sens.
Question 4 (3 pts)
Une externalité négative est l'impact négatif d'une activité qui porte sur des agents externes au fait déclencheur.
Cet impact n'est pas intentionnel, et n'est pas non plus pris en compte par l'agent générateur. (Voir le cours
séquence 03)
L’externalité négative justifiant l’intervention de l’État concerne l’émission de gaz d’échappement. Afin que les
acheteurs de véhicules automobiles soient incités à acheter des véhicules propres, l’État a mis en place une prime
à la casse, un bonus écologique (prime à l’achat) ainsi qu’une taxation sur le gazole. Cette politique fiscale a pour
objet (entre autre) de renouveler le parc automobile et de limiter, voire de décourager l’achat de véhicules
polluants.
Question 5 (3 pts)
La réponse est à reformuler à partir des idées de ce paragraphe ; il ne faut en aucun cas se contenter de
recopier le texte.
Le degré d'ouverture est égal à : [1/2 (exportations + importations)] / PIB, multiplié par 100. Cet indicateur mesure
la dépendance économique d'un pays à l'égard de l'extérieur. Il permet d'apprécier la contrainte extérieure. (Voir le
cours séquence 04)
Le degré d’ouverture du secteur automobile français est important et ne cesse de croître. En effet, « les
constructeurs français d’automobiles se sont appuyés sur des gains de parts de marché en Europe et sur leur
développement dans certaines zones émergentes. En Europe occidentale, ils se sont octroyés 22,4 % (+ 0,8 point)
du marché des voitures particulières et 38,2 % (+ 3,7 points) de celui des véhicules utilitaires légers. En Afrique et
en Amérique du Sud, les constructeurs français ont consolidé leurs résultats, tandis qu’ils ont continué à se
développer en Asie. Ces régions, en fort développement économique (…) représentent des marchés potentiels
importants ».
Question 6 (3 pts)
Les fondements des théories de l’échange international sur lesquels repose la commercialisation des véhicules et
des composants automobiles au niveau mondial sont les suivants :
– Approche par un surplus de l’offre : Les échanges s’effectuent entre des pays semblables et concernent des
produits proches, qui recherchent de nouveaux débouchés sur des marchés extérieurs où la demande pour ce
type de produit existe déjà. La concurrence entre les entreprises va donc les pousser à chercher à aller sur le
territoire des concurrents,
...