Dossier de synthèse du cas Car System
Étude de cas : Dossier de synthèse du cas Car System. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé Bard • 28 Octobre 2016 • Étude de cas • 2 609 Mots (11 Pages) • 1 030 Vues
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DOSSIER DE SYNTHÈSE SUR L’ANALYSE DU CAS CAR STYSTEM
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Section1 PGE – Car System
Julie Avisse, Louwra Baddy, Chloé Bard, Ombeline Berger, Pierre Bondaz
Sommaire
- Cadre de référence de Car System
- L’environnement de l’entreprise
- Les interactions de Car System dans son environnement avec la méthode TOISE
- Les équilibres et déséquilibres
- Analyse des documents financiers
- Y-a-t-il une maitrise des piliers ?
- Analyses de futurs cohérents
- Les préconisations
CAS CAR SYSTEM
- Cadre de référence de Car System
La vocation de l’entreprise étudiée, Car System, est la réparation des carrosseries automobiles pour les voitures de tourisme. L’entreprise est implantée, dans le sud de la France, sur la côte d’azur entre Menton et Saint- Tropez. Car System est composée de 10 structures de taille limitée sur un espace géographique restreint ce qui souligne bien la volonté de l’entreprise de favoriser sa proximité avec les clients.
- L’environnement de Car System
Univers des influences :
- Suite à un réaménagement législatif décidé par Bruxelles il y a trois ans, le marché de l’automobile et donc par extension de la réparation des carrosseries connaissent des perturbations à l’échelle européenne.
- La tendance générale de crise économique et de baisse du pouvoir d’achat n’insiste pas le consommateur à dépenser sans compter.
- Les réglementations se durcissent du point de vue des contrôles et de la prévention. Ces politiques ont permis de diminuer drastiquement le nombre de sinistres sur les routes mais cela signifie une baisse d’activité des carrossiers.
- Les particuliers s’occupent davantage eux-mêmes des réparations (« do it yourself »). Ils font donc de moins en moins appel aux services d’entreprise telle que Car System.
- D’autres mesures modifient le marché. Par exemple, avec le bonus écologique, l’incitation à acquérir une voiture verte et neuve, plutôt que de faire réparer son véhicule chez un carrossier, devient plus forte.
Univers de la demande :
- La demande est exclusivement française dans la mesure où l’entreprise exerce uniquement dans le sud de la France. La demande est donc limitée.
- La demande émane de 6 types de clients : les particuliers assistés par leurs assureurs, les particuliers, les concessions automobiles ne fournissant pas la prestation de carrosserie, les revendeurs de véhicules d’occasion, les entreprises ayant une flotte de véhicule de tourisme et les loueurs de voiture.
- On observe une diversification des besoins (réparation des sinistres, relookage ou tuning) et donc de la demande.
- Le marché le plus important est celui des particuliers assistés par leurs assureurs, en ce qui concerne les sinistres, car il représente 56% du chiffre d’affaires réalisé en 2007, suivi de celui des particuliers représentant 10% du chiffre d’affaires.
Univers de l’offre :
- La concurrence tend à se renforcer : les acteurs se multiplient (les concessionnaires automobiles, les carrosseries rattachées à des enseignes nationales et les petites carrosseries individuelles) et les services proposés se diversifient. C’est pourquoi ce marché est sujet à une compétition forte, poussant les entreprises à développer de nouvelles stratégies telles que les fusions ou les absorptions afin de rester attractive.
- L’évolution technologique des véhicules complexifie le travail des carrossiers. Ce changement oblige les clients à aller directement chez les constructeurs, plutôt que de bricoler eux-mêmes.
- Les constructeurs participent désormais aux prestations des sociétés de service rapide à la réparation des voitures et au développement de nouvelles gammes de service.
- Le LOW COST CAR, initialisé par le constructeur indien TATA, avec son modèle TATA NANO à 1700, peut entacher le développement du marché de la réparation des voitures. Ce concept est suivi par d’autres constructeurs tel que Renault en Europe.
Stratégie amont / aval:
Depuis 2007, l'entreprise cherche à développer ses actions commerciales auprès des firmes et administrations. Elles ne représentent actuellement qu’une faible part de son chiffre d’affaires (3% du CA). Mais elle se rapproche aussi des loueurs et clubs de tunning (il ne représente actuellement que 6% de son CA). L’acquisition de nouvelles parts de marché et l’élargissement de son carnet d’adresse lui permet de poursuivre sa croissance. L'entreprise, à défaut de pouvoir se développer quantitativement en créant de nouveaux garages, choisit de développer son offre vers de nouveaux acteurs tout en optimisant chaque garage.
Par ailleurs, le protectionnisme local limite l’action des distributeurs à un territoire déterminé, ce qui est contraire à la notion même de libre concurrence. Cela est aussi valable pour l’impossibilité pour un distributeur de commercialiser plusieurs marques, de soumettre la possibilité de distribution au bon vouloir du constructeur, de rendre le concessionnaire un point de passage obligé pour la vente des pièces détachées d’origine.
- LE TOISE
- Sous-système Technico-économique
- Approvisionnement et production : L'entreprise commande en grande quantité les pièces détachées et la peinture, réalisant alors des économies d’échelle. Celles-ci permettent une baisse des prix et/ou une hausse des marges. Si le matériel nécessaire est toujours disponible en magasin, en revanche, Car System externalise les réparations mécaniques. Enfin, l'entreprise a mis en place une stratégie efficace pour satisfaire sa clientèle : un site de vidéo expertise qui lui permet d'optimiser son temps.
- Marketing : Pour susciter l'attention et gagner des parts de marché, l'entreprise organise des campagnes de communication, perfectionne régulièrement l'accueil de la clientèle et prête des véhicules le temps des réparations. Ces techniques de marketing permettent de fidéliser sa clientèle.
- Financement : Les moyens de financement de l'entreprise sont ses fonds propres et des prêts bancaires à long terme. L'apport personnel de l'entreprise montre que l'entreprise n'est pas exclusivement dépendante des prêts bancaires pour son développement.
- Sous système organisationnel :
- Règles, système de décisions et d'informations : Les règles sont simples : chaque décision est prise par l'employeur. Le management de l'entreprise est centralisé et les relations internes sont de type paternaliste. De ce fait, pour chaque prise de décision les employés doivent se référer à l’employeur.
Car System s’est adapté au contexte économique (faible pouvoir d'achat) en optant pour une production similaire au Taylorisme : ses employés sont formés à une unique tâche et sont donc très peu polyvalent. L'entreprise a pu réduire ses coûts et profiter d'un gain de temps considérable.
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