Cosmétiques bio et L'Oréal
Étude de cas : Cosmétiques bio et L'Oréal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stephtif • 7 Février 2017 • Étude de cas • 634 Mots (3 Pages) • 657 Vues
Les cosmétiques classiques sont généralement composés des principes actifs, des additifs et de conservateurs et peuvent être d'origine végétale, animale ou encore de synthèse (silicone, parfum synthétique). In fine, les dérivés du pétrole, les conservateurs et colorants chimiques sont propres à l’industrie conventionnelle. A l’inverse, le cosmétique biologique et naturelle est exclusivement composé des huiles végétales, des huiles essentielles et des cires naturelles excluant toute matière synthétique ou chimique agressive pour la peau et le corps. Elle met l’accent sur les procédés physiques qui demandent une force mécanique telle que la pression par exemple. Enfin, il est respectueux de l’environnement et non testés sur les animaux.
L’industrie a la particularité de dépenser des milliards d’euros en publicité et battage médiatique pour convaincre sa clientèle. Quant à l’industrie des cosmétiques certifiés biologiques, elle prône pour une prise de conscience. C’est dans les années 90 qu’il y a un engouement des consommateurs pour les produits biologiques. Mais il décolle réellement en 2005 à la suite des diverses campagnes médiatiques dont la principale fut lancée par Françoise Vallet, reporter d’Envoyé Spécial. Elle nourrit sa réflexion grâce à la lecture d'un ouvrage publié en Allemagne, il y a une dizaine d'années « La Vérité sur les cosmétiques ».
Les cosmétiques biologiques sont divisés en cinq segments : les produits de soin, la toilette, les produits capillaires, le maquillage et la parfumerie. Le segment des soins est le plus dynamique avec 80% des lancements. A l’échelle européenne, le marché de la cosmétique bio représentait 4 milliards d’euros en 2007 ; soit 2% de la cosmétique mondiale. On le doit à l’Allemagne où quatre marques se partagent 80% du marché (Weleda, Logona, Dr Hauschka, Lavera) puis à la France avec des marques pionnières comme Cattier et Phyt’s. Par ailleurs, en 2007, les Etats-Unis, lançait 380 produits sur le marché, ce qui la positionnait derrière la France. En revanche, la France serait en retard en ce qui concerne le maquillage bio, qui est déjà une grande tendance en Angleterre.
La tendance au biologique est également « en vogue » auprès des grandes marques dont L’Oréal qui engagea le rachat de Sanoflore (laboratoire fabricant de produits biologiques) en 2006. Depuis sa création en 1909 par Eugène Schuller, un chercheur français, L’Oréal est devenu leader mondial de la beauté. Présent dans 130 pays et avec un portefeuille international de 32 marques diverses et complémentaires, le Groupe a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires consolidé de 25,26 milliards d’euros. L’Oréal s’engage également à préserver la beauté de la planète à travers son programme « Sharing beauty with all » en matière de développement durable tout au long de sa chaîne de valeur, à horizon 2020.
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