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Cas Festyvet

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Par   •  23 Mars 2014  •  1 053 Mots (5 Pages)  •  963 Vues

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Cas 1 Festyvet

Synthèse

Les entreprises seraient dirigées selon deux logiques : la logique entrepreneuriale fondée sur la prise de risques ainsi que sur la créativité, et la logique managériale axée sur l’optimisation des ressources confiées au manager.

I – La logique entrepreneuriale

A — L’entrepreneur selon Schumpeter (1928)

Schumpeter estime que l’innovation permet de sortir l’économie de l’état stationnaire et c’est l’entrepreneur qui incarne le pari de l’innovation. Ainsi, l’entrepreneur a vocation à prendre des initiatives et à créer. L’entrepreneur de Schumpeter s’investit personnellement dans son projet, il en délègue peu la réalisation. Cependant, il veille à ce que les membres de l’entreprise soient réceptifs en suscitant leur adhésion aux valeurs qu’il défend.

Pour Schumpeter, cette fonction peut se traduire par les réalisations suivantes :

 production de nouveaux produits ;

 développement de nouvelles méthodes de production ;

 introduction de nouvelles formes d’organisation ;

 conquête de nouveaux marchés ;

 accès à de nouvelles sources d’approvisionnement.

De ce fait, le profit est la récompense des risques pris par l’entrepreneur.

L’entrepreneur de Schumpeter s’inscrit dans la vision qu’a Peter Drucker de la finalité de l’entreprise. Ce dernier estime que l’objet de l’entreprise est de créer et de développer une clientèle. il préconise de développer une démarche marketing efficace et de mener une politique d’innovation ambitieuse. Comme pour Schumpeter le profit est la résultante d’un ensemble d’actions, à savoir l’efficacité du marketing et de la politique d’innovation.

B — Les qualités de l’entrepreneur

Il n’existe pas de « profil type » de l’entrepreneur. Cependant, nombre d’entrepreneurs présentent des caractéristiques similaires aussi bien d’un point de vue « humain » que sur les formes de l’entrepreneuriat.

L’entrepreneur est passionné. Son esprit créatif et autonome se matérialise par la mise en œuvre d’idées novatrices et par son aptitude à se projeter dans l’avenir : l’innovation est la règle.

Un entrepreneur prend des risques et mène ses projets à terme avec détermination.

L’entrepreneur est plutôt extraverti, il est animé par une ambition personnelle et par le désir de contrôler et de diriger.

L’entrepreneuriat peut se matérialiser par la création d’entreprise, le recours à la franchise, la reprise d’entreprise ou l’essaimage.

1. La création d’entreprise

Après avoir trouvé une idée, il est indispensable de savoir si l’individu candidat à la création d’entreprise est en mesure de faire face aux exigences liées à l’exploitation de cette idée. Ensuite, il doit réaliser une étude de marché sur la faisabilité commerciale du projet. L’élaboration de prévisions financières est également indispensable pour s’assurer de sa rentabilité. Enfin, le choix d’un statut juridique engage l’entreprise pour le long terme.

2. La franchise

La franchise est un contrat de coopération entre deux entreprises indépendantes : le franchiseur et le franchisé. Le franchisé tire profit du concept développé par le franchiseur, de son savoir-faire, moyennant un droit d’entrée et une redevance périodique. La franchise présente l’avantage pour le candidat entrepreneur de bénéficier de la notoriété du franchiseur, de son assistance, ainsi que d’aides financières et techniques.

3. La reprise d’entreprise

La reprise d’entreprise qui peut paraître moins aléatoire que la création requiert également des qualités d’entrepreneuriat. En effet, il s’agit souvent de reprendre une activité en perte de vitesse qu’il est nécessaire de relancer et à laquelle il est nécessaire de donner

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