Cas FESTYVET
Note de Recherches : Cas FESTYVET. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Janvier 2013 • 1 162 Mots (5 Pages) • 2 245 Vues
Etude de cas : FESTYVET
• Analyse du contexte.
1/ Jean-Marc Barbier a été découvert par une personne reconnue du prêt-à-porter après avoir obtenu son diplôme commercial. On peut en déduire qu’il était donc déjà, à 22 ans, en mesure d’acquérir les qualités nécessaires à son futur parcours de PDG dans la confection de vêtements. Il a ensuite exercé la fonction de vendeur avant d’être promu directeur commercial dans le même magasin. Quelques années plus tard, il met son plan de création d’entreprise a exécution après avoir acquis de l’expérience dans le domaine d’activité dans lequel il souhaitait s’insérer, ainsi qu’après avoir mûrement réfléchi à son idée de société à créer. Une fois cette première étape d’un projet entrepreneurial mise en place, Jean-Marc Barnier a su se confronter aux difficultés qui font face à un chef d’entreprise c’est-à-dire aux contraintes propres au produit, de marché, légales et de moyens, ce qui fait également parti des qualités requises afin de créer une entreprise. Selon la définition d’entrepreneur qui correspond à un individu qui investit des moyens (humains, matériels, financiers) pour mener un projet dans le but de réaliser des profits et d’assurer la survie de l’entreprise sur le long terme, Jean-Marc Barnier a investi d’importantes sommes dans son dessein. De plus, un dirigeant doit être capable de bien s’entourer et en effet, il a ouvert son capital à de nouveaux actionnaires qui sont aujourd’hui au nombre de six à ses côtés. Enfin, on peut lui reconnaître une qualité supplémentaire qui est utile au profil d’entrepreneur, celle d’être à l’écoute et de savoir se remettre en question lorsqu’il le faut comme quand il a su accepter réorganiser son entreprise et même pensé à engager un nouveau directeur général. Cet homme disposait donc bien des qualités essentielles pour la création de l’entreprise Festyvet.
2/ Jean-Marc Barnier possède une approche plutôt mercatique de l’entreprise, or Peter Drucker pense que la finalité d’une entreprise est de conquérir et de conserver une clientèle fidèle et que ses fonctions sont le marketing ainsi que l’innovation. De surcroît, Jean-Marc Barnier applique des méthodes de fidélisation des clients en mettant en place des programmes de fidélité. Il a également réalisé, dans le but de construire la finalité de sa société, des opérations de relations publiques susceptibles de valoriser l’environnement de l’entreprise. Peter Drucker décrit notamment le rôle du manager dans The Practice of the Management comme celui de s’assurer de la concordance des objectifs de l’entreprise avec l’environnement à l’intérieur duquel elle évolue. Enfin, pour ces deux hommes, le profit n’est en fait qu’un simple indicateur permettant de calculer la rentabilité. En conséquence, la finalité de la société Festyvet correspond bien à la vision de l’entreprise défendue par Peter Drucker.
3/ Le recourt à la franchise par Jean-Marc Barnier pour presque la moitié de ses boutiques de prêt-à-porter pour enfants, leur a permis en échange d’un investissement limité de disposer de l’enseigne, des produits, du savoir-faire et/ou de l’assistance technique d’un franchiseur. Il s’agissait d’un choix judicieux car cela lui a permis d’accroître son affaire à un, relativement, moindre coût alors qu’il était en manque de moyens financiers. Son activité a tout de même pu continuer à se développer. Pour preuve, la société Festyvet compte aujourd’hui 143 boutiques et est placée, dans certains pays européens, à la tête des entreprises de mode pour enfants.
• Problème de management.
4/ L’approche presque exclusivement mercatique de l’entreprise par Jean-Marc Barnier déséquilibre la gestion de Festyvet car ce dernier possède un profil managérial spécialisé sur le marketing. Par conséquent, il délaisse certaines responsabilités
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