Travail noté 1 ADM 1013
Étude de cas : Travail noté 1 ADM 1013. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar valos23 • 27 Décembre 2018 • Étude de cas • 7 271 Mots (30 Pages) • 710 Vues
ADM 1013 |
Comportement organisationnel |
Fichier-réponse
Travail noté 1 Série 11 |
25 points |
Étape 1 : Résumé des faits
Le cas « Des frontières à franchir » sera analysé selon l’approche problème.
À priori, cette étude de cas fait référence à l’expérience vécue par Angelica Garza, une Américaine d’origine mexicaine qui pendant 10 ans, a travaillé aux ressources humaines d’une multinational qui fait la production de produits médicaux. Cette maquilladora est située dans grande la ville mexicaine de Tijuana tout près des frontière des États-Unis. Afin de bien vous mettre en contexte, lorsqu’il est question d’une maquilladora c’est qu’on parle ici d’une usine mexicaine à capital étranger installée aux frontières d’un pays dans le but de tirer profit de certaines lois bénéfiques et d’une main-d’œuvre peu couteuses. Toujours est-il que cette usine (maquilladora) appartenait à USMed qui eux sont les propriétaires de six autres usines réparties dans d’autres États américains. En plus de répartir la majorité de son temps à son travail à Tijuana, Angelica Garza était également responsable des ressources humaines d’une autre unité administratives, cette dernière située à Chuta Vista, du côté américain de la frontière. Comptant un total de 34 Américains dont 12 du côté mexicain et 22 du côté américain et pas moins que 1 100 Mexicains. Selon les faits relatés par Mme Garza, la multinationale n’avait insérée aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines et encore moins en matière de gestion de la diversité. Les relations entre elle et les cadres aux ressources humaines des autres installations d’USMed des États-Unis ou du Mexique étaient quasi inexistantes.
Madame Angelica Garza était bien mal préparée pour faire face à cette réalité mexicaine. De plus, sont adaptation a été des plus difficile car elle était incapable d’effectuer de réelle comparaison entre son expérience antérieure (américaine) et celle qui l’attendait au sud de la frontière. Très détachés de ce qui se déroulait à Tijuana, ces collègues anglo-saxonne n’était pas conscients de la réalité de la main d’œuvre mexicaine et n’y voyait aucun intérêt à essayer de s’en rapprocher. Heureusement, sa maîtrise de l’espagnol et ses origines on fait en sorte qu’Angélica Garza c’est quand même débrouillé dans l’interaction qu’elle devait faire avec les employés. Elle pouvait communiquer avec eux en plus de comprendre en quelque sorte les valeurs et la culture des employés. Cependant il existait tout de même un certain écart entre les employés et les dirigeants américain qui eux n’en n’avait pas la moindre idée. Considérant ses origines latines les gens ont pensés qu’elle aurait été la personne idéale pour travailler avec les Mexicains. Malheureusement, elle n’était pas préparée à faire face à cette réalité. Malgré les tentatives de médiations entre les gestionnaires américains et mexicains, les gestionnaires américains étaient méfiants face à ses idées et suggestions. Les mexicains eux, éprouvaient du ressentiment et une certaine incompréhension. L’organisation américaine lui apportait peu de soutien. Son rôle dans l’organisation était mal compris et surtout par rapport eux travailleuse en comptabilité qui la percevait comme une menace. Ces dernières croyaient qu’elles effectuaient mal leur travail et qu’Angelica était venue dans l’organisation pour leur subtiliser certaines de leurs responsabilités et leur position au sein de l’entreprise. Le travail d’équipe était difficile et il n’y avait de circulation de l’information donc aucune ou peu de communication entre elles. Angelica était constamment surveillée et critiquée par les deux travailleuses. Au final, impossible d’obtenir une synergie de travail au sein de ce petit groupe. En regard avec ce qui se passait du côté des hommes, ces derniers la méprisaient à cause de son sexe. La seule chose qui l’aie réellement sauvé est la perception des mexicains vis-à-vis des américains comme étant des êtres supérieurs. L’organisation n’assurait aucune sécurité d’emploi à ses travailleurs, un échec ou un faux pas vous garantissait un licenciement. C’est pour cette raison qu’il était extrêmement difficile de convaincre les travailleurs d’opter et de se plier à des nouvelles procédures et/ou nouveau protocole. La résistance au changement étant relative à cette insécurité. Au final, Angelica Garza assimila que cette situation était probablement le résultat d’un problème lié aux différences origines culturelles dans l’entreprise. De plus, à cause du manque flagrant de bonification des relations humaines et des lacunes de diversités culturelles au sein de l’entreprise, Angelica s’est heurtée à plusieurs conflits et frustrations dans son travail. L’expansion rapide des maquilladoras ont apporté un lot considérable de changements, des attentes nouvelles, des styles différents de la part des cadres. Sans l’ombre d’un doute, cette situation a créé un contexte d’affrontement entre les deux cultures.
En outre, faire face à un groupe d’individus socio-économiquement différent, au choc culturel et à l’absence totale d’infrastructure a été plus ardu que ce que Mme Garza avait pu imaginer. Il est vrai de dire qu’être pris entre deux frontières c’est un peu comme être dans deux mondes en même temps. Dans cette vison utopique, je crois que c’est avec difficulté qu’on n’arrive à pouvoir faire la part des choses.
Étape 2 : Identification du problème
En ce qui attrait à l’étude de cas des frontières à franchir, il est évident que le noyau du problème se situe au niveau de la communication et de l’incompréhension entre deux cultures qui en quelque sorte se heurtent une à l’autre. D’un côté comme de l’autre, il s’est formé un mur qui empêche l’interaction qu’il doit y avoir entre les employés d’une même entreprise et des dirigeants. Afin d’assurer une bonne gestion interne et externe, il faut vouloir et être capable d’entendre, de comprendre le point de vue des gens pour que cela fonctionne. J’ajouterai aussi qu’il n’existe aucune communication entre les dirigeant américains et les mexicains. Leur désintéressement et leur manque d’intérêt porte préjudice à l’organisation car cela à instaurer une sorte de barrière entre les frontières et Angelica Garza semble être la seule à pouvoir la traverser. D’ailleurs, ses origines mexico-américaine et sa maîtrise de la langue on fait d’elle le paquet par excellence à expédier dans cette maquilladoras. Un choix simple qui n’a visiblement pas donné les résultats escomptés. Beaucoup de pression inutile sur sa personne, des visions culturellement contraires, de la méfiance de la part des mexicains à l’égard des idéologies de Mme Garza et son mode de fonctionnement teinté d’une approche américaine. Aucune coopération entre les employés et Mme Garza et ceux-ci résistent aux changements dû à une politique sévères sur les erreurs du personnel. D’autre part, il n’existe aucune politique sur la gestion des ressources humaines, il n’existe donc aucune ligne directrice dans la gestion des usines. Le tout repose sur la manière dont Mme Garza réussira à s’en sortir avec le sentiment d’être supportée par nul autre qu’elle-même, dans un contexte social bien différent de celui des États-Unis.
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