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TN1 GRH, Place à la théorie des affaires comme guide de gestion stratégique de marché, Normand Turgeon

Étude de cas : TN1 GRH, Place à la théorie des affaires comme guide de gestion stratégique de marché, Normand Turgeon. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2018  •  Étude de cas  •  2 847 Mots (12 Pages)  •  638 Vues

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Dans l’article « Place à la théorie des affaires comme guide de gestion stratégique de marché », Normand Turgeon explique plusieurs concepts nécessaires à la réussite de l’entreprise. Certains d’entre eux peuvent être appliqués à la Gestion des Ressources Humaines (GRH).

Premièrement, le concept des activités d’affaires expliqué par Turgeon « […] sont les efforts visibles fournis par l’organisation sur son marché. » (Turgeon, 2014, p. 58) Il s’agit de tous les gestes et les actions effectués quotidiennement par tous les membres d’une organisation. Les interactions entre l’entreprise et les clients ou les fournisseurs sont aussi perçues dans les activités d’affaires. Les activités sont toutes nécessaires pour augmenter la productivité, l’efficacité et la qualité de vie des employés de l’organisation. Elles viennent soutenir le processus d’affaires.

Si l’on transpose ces concepts à la GRH, on constate que le terme des activités de gestion ne représente pas exactement le même type de tâche que selon Turgeon.

« Activité concernant la planification des ressources humaines, l’organisation du travail, la gestion du changement, le recrutement, la sélection, l’accueil, la formation, le développement, la gestion des carrières, la rémunération, l’évaluation de la performance, la gestion de la santé et de la sécurité, l’administration de la convention collective et des relations de travail ainsi que de la gestion de la diversité. » : (St-Onge, Guerrero, Haines, & Brun, 2013, p. 11)

D’après cette définition, les activités de la GRH tant qu’à elles, représentent sensiblement le même type de tâches que celles qui définissent le concept des processus d’affaires de Turgeon.

Selon M. Normand Turgeon, le processus d’affaires se définit par l’ensemble des tâches et activités que l’organisation met en place afin de produire un bien ou un service spécifique. Il est relié de près aux objectifs et aux buts de l’entreprise. Les processus doivent être réévalués régulièrement afin que l’organisation soit en mesure de s’adapter aux changements. Ils sont aussi en relation avec les tactiques d’affaires et les activités d’affaires.

Du point de vue GRH, les étapes des processus rejoignent les modes d’organisation du travail. Ces processus peuvent se subdiviser en trois catégories : les processus clés (la conception, le développement de nouveaux produits, la tenue d’inventaires, la fabrication, la distribution et le service à la clientèle), les processus de moindres envergures (la préparation d’une commande, la livraison d’un produit et le contact avec le client) et les processus administratifs (activités générant des coûts administratifs). La GRH parle alors de l’analyse des processus d’affaires. Cette démarche permet d’analyser la façon que le travail se fait au travers des processus jusqu’à ce que le client bénéficie du bien ou du service. Finalement, on peut voir à la réingénierie des processus qui demande de remettre en question tous les processus afin de les transformer de manière à augmenter la performance concernant les coûts, la qualité et la vitesse de production.

Un autre concept définit par M. Turgeon est celui des pratiques d’affaires. Il s’agit de la manière dont l’entreprise va organiser et planifier les processus et les activités d’affaires. Comme pratiques, Turgeon évoque entre autres la gestion de la qualité totale, la réingénierie des processus, les restructurations organisationnelles, l’impartition, l’étalonnage ou l’automatisation. On pourrait faire le lien entre ces pratiques et les différents modes de l’organisation du travail. « Les meilleures pratiques d’affaires s’inscriront dans plusieurs entreprises comme modes de gestion. » (Turgeon, 2014) C’est le cas entre autres de la démarche de qualité totale. Cette méthode de gestion demande à ce que l’entreprise soit axée sur la participation de tous les employés et sur l’obtention de la meilleure qualité en ce qui a trait aux biens et aux services. L’entreprise recherche le succès à long terme et d’amélioration continue. Le but de cette démarche est la satisfaction des clients et l’augmentation des avantages chez les employés, tout en gardant le focus sur la qualité. Il s’agit d’un mode d’organisation qui demande rigueur et standardisation. La démarche de qualité totale la plus connue est la série de normes ISO 9000.

En conclusion, à partir des définitions des concepts d’activités d’affaires, de processus d’affaires et de pratiques d’affaires selon M. Normand Turgeon, il est possible de transposer ces concepts à la gestion des ressources humaines.

No. 2 Selon Turgeon (2004), la théorie des affaires doit servir de fil conducteur pour aider les dirigeants à bien évaluer leurs visions sous différents angles pour en faire l’analyse du marché. Il est possible de faire des liens entre l’angle microscopique et l’adaptation de la stratégie de GRH à l’environnement interne d’une entreprise.

Tout d’abord, la théorie des affaires expliquée par Turgeon se trouve à la base même de l’organisation. C’est la raison pour laquelle l’entreprise existe. Cette théorie vient expliquer et prédire les différentes relations entre le marché et l’entreprise. Elle permet à l’entreprise de mettre sur pied un plan d’action qui va permettre d’amener des changements quant au succès de l’organisation.

« […] selon Drucker (1994), une théorie des affaires est composée de trois modules qui consistent en des hypothèses formulées relativement aux éléments suivants :

• L’organisation et son environnement, la société et ses structures, le marché, les consommateurs ainsi que l’évolution de la technologie;

• La mission de l’organisation, telle que celle-ci doit la définir;

• Les compétences distinctives nécessaires (incluent les ressources) pour accomplir cette mission avec succès.

Toujours selon Drucker, les hypothèses relatives à l’organisation et à son marché indiquent ce pourquoi elle fait des affaires, les hypothèses autour de sa mission montrent les résultats attendus et, finalement, les hypothèses concernant ses compétences distinctives confirment les domaines où l’entreprise doit exceller. » (Turgeon, 2014, p. 58)

Avec l’évolution constante de notre société, il est impératif que les membres de l’organisation remettre en questions les techniques appliquées.

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