Résumé Management Circus : Une critique du management à l’époque post moderne.
Étude de cas : Résumé Management Circus : Une critique du management à l’époque post moderne.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Soraya Denise • 29 Novembre 2016 • Étude de cas • 444 Mots (2 Pages) • 782 Vues
Résumé Management Circus : Une critique du management à l’époque post moderne
L’économie programmée est en passe de devenir une économie intégrée. C’est-à-dire une économie dans laquelle la sélection naturelle est impitoyable pour tout segment d’activité ou acteur non rentable, accorde au facteur travail humain une place de plus équivalente à celle de la machine dans les rouages de l’entreprise système.
L’organisation scientifique du travail vue sous l’angle des fondamentaux de Taylor retrouve donc une place de plus en plus grande dans les organisations actuelles du travail. Si ses fondamentaux traditionnels sont récupérés et réutilisés comme la parcellisation des tâches ou encore ou encore la réduction des marges d’initiative par les prescriptions d’exécution, de nouveaux outils permettent d’amplifier ses effets. On a vu précédemment qu’un marché de plus en plus soumis à la pression de la concurrence a fait basculer les entreprises d’une logique de performance à une logique d’excellence. C’est pourquoi on ne considère plus le facteur humain que comme une source de perte de profit voire d’accident. Les organisations se munissent alors de tout un arsenal de nouveaux outils leur permettant de réduire le rôle de ce dernier facteur pour pousser le taylorisme à son paroxysme en adoptant par exemple une série d’ERP, de procédures ou en réduisant toujours plus les possibilités d’initiatives des échelons inférieurs. L’homme est désormais une machine.
De ce fait, on peut se demander quelles sont les conséquences engendrées par ce nouveau mode de management au sein des organisations du travail ou du moins, de l’amplification de l’ancien modèle ? Le corollaire logique à ce nouveau management déshumanisé est sans surprise la diminution croissante des critères de ERD, critères en relations étroites avec la satisfaction humaine au travail. Les expertises médicales montrent un effet néfaste sur les travailleurs situés dans les échelons inférieurs, d’autant plus fort si le travailleur a une personnalité impliquée et portée sur l’initiative. Cela provoque une usure lente et inexorable des agents, on parle « d’abrutissement des gens ».
Tout ceci ramène à un conflit doctrinal plus profond qui est celui de deux visions économiques du Monde. Dans ce monde de plus en plus concurrentiel dans lequel nos entreprises doivent faire face à des structures organisationnelles ayant des contraintes moins fortes, ne faudrait-il pas privilégier l’individus et son bien-être au travail pour gagner en compétitivité ? Si l’atout des pays émergents est la faible contrainte budgétaire imposée par le facteur travail à leur structure organisationnelle, notre atout ne pourrait-il pas être « la motivation au travail » ?
Si cette dernière option est pensée et soutenue par beaucoup, elle rentre toutefois en conflit avec la logique et les exigences des marchés qui exprime la volonté des investisseurs et demande une réactivité extrême.
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