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Quel type de leadership vaut mieux-t-il mettre en place en contexte incertain ?

Étude de cas : Quel type de leadership vaut mieux-t-il mettre en place en contexte incertain ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2018  •  Étude de cas  •  6 688 Mots (27 Pages)  •  707 Vues

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SOMMAIRE

I)        Les résumés :        4

A)        Premier résumé : Comprendre et raconter le leadership pour mieux l’assumer.        4

B)        Deuxième résumé : Le « servant leadership » : un paradigme puissant et humaniste pour remédier à la crise du management        6

C)        Troisième résumé : La fabrique de manager réflexifs        8

D)        Quatrième résumé : L’Art de commander. Permanences et modes dans les styles de leadership        10

II) Les concepts trouvés :        12

III)        Notre analyse        13

Introduction        13

1)        Comprendre le leadership        14

a)        La gestion du leader        14

b)        Les différents types de leadership        15

2)        Les solutions pour garder le cap en contexte incertain ?        17

a)        La réflexivité du leader        17

b)        Un type de leadership particulièrement adapté ?        18

Conclusion        19

IV)        Bibliographie :        20

Mots clés :

Leadership en contexte incertain.

  1. Les résumés : 

  1. Premier résumé : Comprendre et raconter le leadership pour mieux l’assumer.

Le leadership : « un vaste champ d’observation et d’étude, mais combien fascinant. On pourrait consacrer toute une vie à l’étude de ce phénomène sans en épuiser toute la richesse. » selon Laurent Lapierre, enseignant titulaire à HEC Montréal et titulaire de la chaire de leadership Pierre Péladeau entre autres.

Dans ce texte, l’auteur nous apprend que le leadership n’est ni une science exacte, ni même une science inexacte. Le leadership fait référence aux êtres humains en société, soumis à des autorités diverses. Pour en saisir un tant soit peu l’essence et la substance, il est nécessaire de s’attaquer à la compréhension de la nature humaine même, aux relations interpersonnelles, particulièrement aux rapports d’autorité, et à la vie en société organisée.

 

Cet article fait le lien entre la compréhension qu’on a du leadership et les façons personnelles qu’on a d’être leaders. Les leaders se construisent une histoire à raconter pour pouvoir influencer les autres. Cette histoire recours à la subjectivité et à l’imagination du leader en lien avec la réalité, et son contenu est soumis au jugement des collaborateurs, qui vont le trouver crédible ou pas.

 

Il faut distinguer clairement les habiletés de leadership et les habiletés de gestion, car en cas d’amalgame, le leadership est réduit à des comportements ou à des habiletés qu’on peut acquérir (ou acheter presque) dans un programme de formation et c’est une erreur. Le leadership ne peut pas se réduire à des recettes ou à des habiletés politiques ou de communication, il n’est pas non plus une compétence.

 

L’auteur fait donc ressortir cinq éléments pour mieux comprendre le leadership et sur quoi il repose :

  • La compréhension plutôt que les explications :

Terme d’origine anglaise d’abords utilisé pour désigner le chef d’un parti politique.

D’abords lié à la détention d’un poste d’autorité formelle, aujourd’hui le dictionnaire le définit ainsi : « fonction ou position de leader, commandement, direction ; position dominante ».

Le leadership de l’un ne fait pas nécessairement le leadership de l’autre : on va plus s’intéresser aux différences personnelles qu’aux similitudes.

Une compréhension partielle du phénomène qui peut difficilement être complète, prétendre l’expliquer avec certitude est utopique.

On remarque que le leadership repose sur un « savoir subjectif » (différent des « savoirs objectif ») qui est la base du jugement et de la capacité d’apprendre et de changer.

Capacité critique qui conduit à connaître, bien avant les autres, leurs forces et leurs faiblesses.

  • La communication
  • Le leadership ne peut être exercé sans communication. Le leader raconte une histoire pour rallier les autres à sa cause.
  • Une histoire que le leader doit se raconter lui-même et en être convaincu avant même de la transmettre.
  • Notion fondamentale de crédibilité, sans quoi, on devient « beau parleur ».
  • Le storytelling
  • D’abord un outil utilisé pour séduire, c’est aussi une méthode de recherche par laquelle on demande aux leaders de raconter, de se raconter.
  • Capacité du leader à dire ce qu’il est et ce qu’il fait. Le matériel premier dont on se sert est le récit subjectif d’une personne, ce fameux matériel sert de base pour comprendre davantage le leadership chez certains et pour le développer chez d’autres.
  • La personne qui apprend s’identifie, positivement ou négativement, avec d’autres leaders ; elle se fait sa propre histoire de ces storytellings. Elle se voit dans ce « miroir ». Elle apprend sur elle-même, par elle-même.
  • L’heure juste
  • Cet élément fait référence à un spectacle nommé « la mouette ». Concept à lui-seul, ce spectacle consiste à exposer au public tout le travail de recherche et de répétition pour la mise au point de la pièce de théâtre.
  • Les acteurs exploraient devant le public les sentiments, les motivations et les secrets de leurs personnages. Autrement dit, la recherche de vérité indispensable pour incarner ce personnage.
  • « C’est en épurant le non-vrai, le superflu et le non-crédible que les acteurs finissent par arriver à une vérité, celle du théâtre évidemment. »
  • Ce concept peut être attribué au leadership et son travail de recherche qui vise à atteindre « sa vérité » dans la direction des personnes
  • Le leader est à la fois l’auteur, le metteur en scène et l’acteur. Il est en constante recherche, doute et affirme à la fois. Tout ce travail de recherche de la vérité sert l’histoire racontée au quotidien par le leader pour montrer la direction aux autres.
  • Le manque de Leadership
  • Aujourd’hui, on constate un manque de leadership dans plusieurs domaines de la société.
  • « Assumer le leadership est difficile. Le leadership est une responsabilité lourde et complexe parce qu’elle implique la direction de personnes par d’autres personnes. ». On constate un certain rejet de l’autorité car elle serait dépassée et qu’elle brime les employés.
  • Le leadership est nécessaire à la compétitivité des entreprises, à travers la qualité et la rentabilité qui sont deux choses impossibles à obtenir sans un leader pour diriger.
  • « L’absence de direction est une invite aux jeux de pouvoir, à la politicaillerie et aux luttes intestines, où s’en donnent à cœur joie les ambitieux invétérés, qui s’intéressent plus à la griserie du pouvoir qu’à la poursuite de la finalité de l’organisation et à sa performance optimale. »
  • Mais les leaders, quel que soit le domaine où leur autorité s’exerce, subissent le contrecoup d’une image utopique ou négative de l’autorité et de la direction.
  1. Deuxième résumé : Le « servant leadership » : un paradigme puissant et humaniste pour remédier à la crise du management

Ce texte explique que face à la crise du management, les entreprises doivent peu à peu laisser le modèle de management et leadership traditionnel, pour un modèle alternatif nommé le servant leadership. Celui-ci se concentre sur les missions et l’attitude que doivent prendre les leaders pour éviter de se retrouver dans des contextes incertains.

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