Les lycéens et les fast-foods

Pour les lycéens qui ne peuvent pas rentrer chez-eux, le must quotidien est effectivement un casse-croûte, des frittes et un soda avalés à la va-vite. C’est du pareil au même pour les fonctionnaires, dans l’incapacité de rentrer ou de prendre un repas équilibré et copieux : beaucoup trop lourd à peser sur le budget.

De midi à quatorze heures, toute cette population va dans un seul sens : celui des fast-foods…

Et pourtant les spécialistes de la nutrition n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme. Ils pointent du doigt ces mets rapides.

La seule option

Mme Rym B. et son époux, tous deux des cadres moyens dans une société plantée aux berges du lac, déjeunent quotidiennement dans les fast-foods. Pour Madame, il n’y a pas d’autres options. « Je travaille au lac et j’habite à Radès, il m’est donc impossible de rentrer chez moi durant la pause déjeuner ! Je sais bien que le fait de manger des plats vite faits quotidiennement nuit à la santé. C’est gras, salé et pas sain. Mais que faire ? Je ne peux pas me permettre un menu équilibré dans un vrai restaurant. Cela me coûtera le tiers de mon salaire ! Et si j’y ajoute les frais du transport et les petits extras et frais quotidiens, je ne suis pas sortie de l’auberge ! Je n’ai vraiment pas d’autres solutions à moins que je reste sur ma faim », dit-elle. Yahia Bouallegue est un jeune lycéen de 18 ans. Depuis des années, son repas quotidien hormis les week-ends est un sandwich et un soda. Petit, il souffrait de surcharge pondérale. A présent, il commence à virer vers l’obésité…

déjà à fidéliser une clientèle

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