Les assurances Sécuriplus

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Question 1

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.

Réponse

D’entrée de jeu je dirais que les assurances Sécuriplus, correspondent aux principes de la division du travail parce que les tâches sont clairement réparties parmi les services. (Voir l’organigramme de la p.3 du cas). En appliquant ce principe d’Adam Smith, on s’assure que le personnel se spécialise dans une tâche donnée afin de devenir plus expérimenté et plus productif. De plus, chez Assurances Sécuriplus, chaque employé est formé pour une tâche spécifique. Un des principes de l’organisation scientifique du travail suggère qu’il faut former les employés et assurer le suivi de leurs formations. À la page 10 du cas Les assurances Sécuriplus, M.Blanchette déclare :« Nous avons investi des milliers de dollars en formation interne et j’ai envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisies et de traitement de données à l’extérieur». On voit donc ici que les commis bénéficient de formation continue.

Aussi, suite à plusieurs plaintes des clients sur la durée de traitement des dossiers et la quantité d’erreur commises, Sécuriplus a fait une étude des pertes encourues. L’étude des temps et des mouvements est une autre des cinq propositions faites par Taylor dans son modèle de l’organisation scientifique du travail.

Donc, pour conclure cette question, il m’apparaît que l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail selon les modèles étudiés.

Question 2

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol .

Réponse

Henri Fayol a proposé plusieurs principes d’organisation du travail. Quelques uns correspondent avec l’entreprise Assurances Sécuriplus, d’autres moins. Prenons cet extrait de la page 11 du cas : «J’ai dit a LeScelleur que quand je voudrais l’entendre japper je tirerais sur sa chaîne mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu’il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la direction.» Cette réaction de la part d’un gestionnaire est à l’opposé du principe de l’équité, qui veut que tout le monde soit traité de façon égale et respectueuse. Elle est aussi à l’encontre du principe de la stabilité du personnel et de l’initiative, car il y a de fortes chances que, l’employé qui se fait rabrouer de cette façon ne soit plus intéressé à s’impliquer au sein de l’entreprise. Et au final, il démissionnera de son poste. Or, nous savons pertinemment que la stabilité du personnel au sein d’une organisation est un gage de succès pour les dirigeants.

Toujours dans le même ordre d’idées, prenons cet autre extrait : « M.Blanchette commençait à penser qu’il lui faudrait congédier quelques uns de ses employés pour donner un avertissement aux autres ». Le principe de la stabilité du personnel suggère que le personnel a tendance à mieux travailler s’il sent que son emploi est assuré. Or, M.Blanchette menace de mettre à la porte des employés pour donner l’exemple et menacer les autres de ce qu’il peut faire.  

Le principe de l’union du personnel ne correspond pas tellement non plus. Lorsque monsieur Blanchette affirme: « J’ai perdu le compte du nombre des mémos que j’ai envoyés …ils vont devoir s’améliorer ou partir. » En écrivant des mémos pour rappeler aux employés à quel point ils font des erreurs et qu’ils ne sont pas bon, monsieur Blanchette ne fait qu’encourager la discorde au sein de son équipe. Ce principe est supposé privilégier la communication verbale et non les menaces écrites.

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