Le tourisme sexuel à Cuba

Mon avis sur le texte tourisme sexuel : Discussion 3

Le narrateur est placé en temps que témoin du phénomène constaté : Les touristes se rendent à Cubas pour obtenir du sex contre de l’argent et justifient cette pratique car c’est “culturel”. Le sex est donc placé comme produit de consommation touristique lambda, normalisé sur l'Île. Il explique donc beaucoup le point de vue des touristes (qu’ils se pensent collon racistes venant profiter de femmes mulâtres, ou du point de vue de jeunes aventuriers venant découvrir “l’amour” à la cubaine). Je pense, déjà, que beaucoup de stéréotypes sont évoqués dans ce texte (que ce soit sur le sujet des cubains aimant le sex car c’est “dans leur sang” suite à tant d’années d’esclavage, ou du côté des touristes “italiens” comme par hasard vus comme les “chauds lapins” de l’histoire). Car, peut être que le temps de l’esclavage a orchestré la situation actuelle, mais ce n’est pas culturel de se soumettre à la volonté d’un autre. Les cubaines sont des personnes douées d’une pensée, elles sont capable de se donner à qui elles le veulent. L’auteur développe donc, par la suite, cet aspect qui montre que les cubains aiment le sex et vivent comme cela : “chaque cubain a 7 femmes”. Mais j’aimerais aussi savoir si chaque cubaines a 7 maris ? Ce qui fait que ce texte, en plus d’avoir un point de vue stéréotypé, énonce des faits misogynes sans les nuancer.

Je me pose la question de savoir si ces filles, qui vendent leur corps contre de l’argent pour répondre à leur “culture” sont toute consentante. Cette question n’a pas été abordée et cela m’a quelque peu dérangé. A l’instar du tourisme sexuel à Bangkok sur des enfant, ces derniers ne sont pas consentant et savent encore moins qu’ils ont le choix. Ils sont souvent obligé de se prostituer par un mac. J’ai donc trouvé cet aspect dérangeant car il n’y a qu’une seule vision des choses.

Mais, par la suite, et j’ai trouvé cela intéressant, il a expliqué que, en dehors de la Havane, dans des villages plus reculés, les habitants pratiquent le “vrai esprit cubain”. Il s’agirait de batifoler ouvertement, sans aucune contrepartie, et ce juste parce qu’il y a attirance entre les deux parties. Que les cubaines aiment les sex et surtout, aiment le sex avec les touristes, et que les pratiques de la prostitution ne sont pas moral car c’est un acte qui doit être fait en toute consentante.

Alors on pourrait se demander, est ce que l’argent dénature complètement la culture ?

Question 1:

Je pense que l'auteur de ce texte veut démontrer que c’est le tourisme sexuel à Cuba qui a dénaturalisé le tourisme sexuel à Cuba.

Autrefois, les touristes étaient nord américains et avaient tout de l’image du colon venant profiter de faveur sexuel d'anciens esclaves étant réputé pour connaitre l’amour mieux que quiconque. En effet, Cuba avait pour réputation de “bordel des Caraïbes”. Si bien que le tourisme sexel est devenu l’attraction phare de Cuba.

Question 2 : Du point de vue de Simoni, de quelle façon l'interculturalité est-elle instrumentalisée ? Qu'en pensez-vous ? A partir d'articles plus récents sur le sujet, qu'en est-il aujourd'hui ?

“L'interculturalité est l'ensemble des relations et interactions entre des cultures différentes, générées par des rencontres ou des confrontations, qualifiées de interculturelles.” (http://www.toupie.org/Dictionnaire/Interculturalite.htm) Selon cette définition, l’interculturalité est matérialisé dans notre exemple par les relations et interactions entre touristes (étrangers à Cuba, ayant d’autres meurs) et cubains (peule gentil et accueillant, aimant l’amour elle meme). Ce texte traite du tourisme sexual à Cuba, donc nous pouvons dire que ce sujet est le coeur de l’interculturel traitée. Instrumentalisé revient à dire manipulé voir déformé, utilisé dans un but qui n’est pas celui prédéfinis. Ainsi, cette question sous entends que le tourisme sexuel est utilisé et manipulé, et l’on souhaite se demander de quelle façon l’auteur pense que cela est fait ?  Pour montrer qu’il y a déformation, il faut d’abord voir l’origine du sujet, ou quel est l’esprit premier du sex débridé à Cuba. Dans cet article, l’auteur démontre donc que le sex est un état d’esprit culturel, lié au passé d’esclave de ce peuple. Mais plus l’on avance dans l’article, plus l’auteur montre que le sex est important pour les cubain car l’amour est élevée au rang d’art, associé à l’identité des habitants de l'île. Ainsi, la pratique d’une sexualité débridée serait considéré comme une caractéristique culturelle primaire de cette population.

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