Le recrutement dans l'économie collaborative
Étude de cas : Le recrutement dans l'économie collaborative. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar audrey1976 • 9 Juin 2018 • Étude de cas • 624 Mots (3 Pages) • 420 Vues
- Recrutement
Ce nouveau mode de travail vient bouleverser le recrutement de ces travailleurs collaborateurs. Comme il s’agit ici d’un contrat de prestation le système de sélection devrait être différent d’un recrutement dans le cadre d’un contrat de travail. Nous verrons au travers des expériences de sélection de ces travailleurs s’il existe des formes nouvelles de recrutement.
Le mode de recrutement dans une société est très encadré, il se fonde essentiellement sur la compétence des individus, leur savoir-faire et leur savoir être, il ne doit pas être discriminant. « Il est interdit de fonder une décision de recrutement sur les critères tels que l’origine, les mœurs, l’orientation ou l’identité sexuelle, l’âge, la situation de famille le lieu de résidence, les caractéristiques génétiques, la particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, apparentes ou connue de son auteur, l’appartenance ou la non appartenance, vraie ou supposée à une ethnie une nation une race , les opinions politiques, l’appartenance et les activités syndicales ou mutualistes les convictions religieuses l’apparence physique, l’état de grossesse, de santé ou de handicap.
Ex de Cowash plateforme collaborative de pressing entre particulier. Le process de sélection commence par l’inscription en ligne, puis vous êtes rappelé par un commerciale (recruteur, sélectionneur) qui vous pose une série de plus de 40 questions sur vos habitudes, possession d’une machine nombre de machine par jour enfant ou pas disponibilité tardive (après 20 h) question technique sur le lavage et le repassage etc)
Ce process de sélection s’apparente à un recrutement car il a pour but de vous savoir si oui ou non vous pourrez faire partie de la communauté Co Wash, mais sur l’ensemble des questions posées certaines sont en rapport avec l’activité mais certaines complétements détachées de l’activité, il y a là selon nous un début de discrimination qui est subi du fait de l’activité. Le travail ne dépend pas des compétences mais uniquement de votre disponibilité, moyen de locomotion.
Autre exemples la plateforme Uber, là c’est plutôt sur la forme que l’on se questionne, au cours de l’année 2017 une vidéo fait son apparition sur les réseaux sociaux vantant les bénéfices à se lancer dans l’activité indépendante de VTC, le processus de sélection est présenté comme facile et donne à croire que tout le monde peut s’inscrire. Or Il n’en est rien, un journaliste s’est fait passer pour un candidat ses conclusions sont sans appel, le processus de sélection est discriminant, complexe.
Discriminant car la plus part des questions sont en anglais et font référence à des pan de la vie privée de plus il faut créer un profil avec photo il n’y a pas d’anonymat, c’est pourtant ce modèle de l’anonymat qui est préconisé comme étant le moins discriminant selon l’étude de l’observatoire de la discrimination sous la direction du sociologue Jean Francois Amadieu. Les résultats de son étude montrent qu’en France qu’un candidat avec un nom à consonance étrangère à 40 % moins de chance d’être recontacter qu’un candidat à consonance française. On peut se poser la question de savoir si Uber ne discrimine pas ces chauffeurs notment les femmes et les plus agés.
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