La crise de l'hypermarché
Étude de cas : La crise de l'hypermarché. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ss2020 • 8 Septembre 2020 • Étude de cas • 1 621 Mots (7 Pages) • 711 Vues
Introduction :
Il existe dans le monde plus de 1 500 hypermarchés parmi ces hypermarchés on retrouve Auchan, Carrefour, Cora, E. Leclerc, Géant Casino, Hyper U et Intermarché Hyper. Ces hypermarchés font partis de la grande distribution tout comme les supermarchés, les moyennes surfaces, le commerce de proximité, le hard discount ou encore le Bio. La grande distribution aujourd’hui est dans une situation compliquée puisque les ventes n’augmentent plus en volume. La plupart des enseignes ne sont plus visiter par les foyers, à l’exception des magasins du hard-discount comme Aldi ou Lidl.
La crise de l’hypermarché : pour quelles raisons du côté de l’offre et de la demande ? Quelle réponse
des grands distributeurs ?
I. L’offre et la demande des hypermarchés :
1. L’offre
Les hypermarchés ont été inventés dans les années 60 afin de répondre à un besoin simple qui est de pouvoir tout retrouver dans une seule surface. Ainsi ces grandes surfaces vont parfois jusqu'à dépasser les 15 000 mètres carrés. Les hypermarchés étaient les leaders ces dernières années mais on remarque qu’ils attirent de moins en moins de clientèle car les modes de vie des français évoluent beaucoup au cours des années. Même si les hypermarchés représentent toujours un peu plus de la moitié des ventes du secteur et près de la moitié des emplois, les volumes achetés stagnent, voir diminuent. En effet, le chiffre d’affaires des hypermarchés de toutes enseignes confondues a connu une augmentation de seulement 0.3% contrairement au commerce de proximité qui a connu une augmentation de 7% de son chiffre d’affaire au cours des 3 dernières années. Depuis quelques années, les français semblent éviter le plus possible les hypermarchés, préférant les producteurs locaux, les marchés ou même les magasins bio car on semble reprocher aux hypermarchés d’être une source de stress pour 30% des français.
En 2010, le non-alimentaire représentait, 21 milliards d’euros contre aujourd’hui 14.7 milliards d’euros. Il s’agit donc d’une baisse de 30% en seulement quelques années. Le chiffre d’affaire du non-alimentaire des hypermarchés est passé de 28% à 20%. Alors que le chiffre d’affaire des loisirs à quant à lui connu une baisse de 35%, cette diminution s’explique par l’augmentation des magasins spécialisés dans le sport par exemple. Quant aux équipements de la maison et au textile, le chiffre d’affaire a diminué de 27% à 23%. L’alimentaire (produits de grande consommation) mais aussi les produits d’entretien et d’hygiène ont connu quant à eux une croissance de 7% du chiffre d’affaires mais cette croissance n’est pas suffisante pour compenser la forte diminution du chiffre d’affaire des produits non-alimentaires.
(voir schéma donné dans le lien)
Evolution du chiffre d'affaires annuel des produits non alimentaires dans les hypermarchés
Lien : https://www.lsa-conso.fr/les-chiffres-de-la-chute-du-non-alimentaire-en-hypermarches,318481
Sur ce graphique, on remarque donc ce qu’on a dit avant entre 2010 et 2018 le chiffre d’affaire de l’ensemble des produits non alimentaires est passé de 21 milliards d’euros à 14 milliards d’euros. On peut voir aussi que l’ensemble des produits de la maison, du textile et des loisirs ont leur chiffre d’affaire qui a baissé considérablement au cours de ces 8 dernières années.
Ces grandes surfaces sont donc concurrencées dans le domaine du non-alimentaire. En effet, le e-commerce comme Amazon propose une offre plus importante en un seul clic. Internet permet donc un gain de temps et propose un accès en continu. Il devient donc difficile pour les hypermarchés de les concurrencer, même avec leurs kilomètres de rayons. D’autres menaces existent cependant comme les magasins spécialisés dans le bricolage, le sport, l’électroménager ou encore le textile qui continuent à se développer de plus en plus.
Une autre menace existe c’est celle des commerces de proximité et des petits commerces. Le principal défi des hypermarchés ne concerne pas les produits alimentaires mais plutôt les produits non alimentaires. En effet au rayon de l’alimentaire, il existe pour le moment très peu de concurrence pour les hypermarchés car 95 % des achats se font en magasins physiques contre seulement 5 % sur Internet.
2. La demande
La diminution de l’offre peut s’expliquer par le fait que la demande des clients s’oriente de plus en plus sur des magasins à l’éthique irréprochable. En effet les hypermarchés sont de moins en moins appréciés.
Les nombreux scandales liés aux marques vendues dans les hypermarchés ont eu un impact négatif sur l’image de ces revendeurs. (Exemple le scandale Findus de 2013).
De plus, on remarque de plus en plus de scandales vis à vis des dirigeants de ces hypermarchés, comme par exemple le scandale lié aux dirigeants d’un Super U, qui ont posé à côté des cadavres des animaux qu’ils
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