La Corée du Sud ... ou L'empire Samsung !
Étude de cas : La Corée du Sud ... ou L'empire Samsung !. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aladin135 • 18 Septembre 2016 • Étude de cas • 888 Mots (4 Pages) • 773 Vues
La Corée du Sud ou … L’empire SAMSUNG !
Quelques chiffres :
La Corée est la 7ème puissance exportatrice avec un solde excédentaire de 48 Md US en 2014 ce qui montre l'intégration à l'économie mondiale. Le pays a enregistré 3,31 % de croissance en 2014 , ce qui vient confirmer la tendance du taux de croissance sud coréen, qui depuis la crise de 1997 , ne passe jamais en dessous de la barre des 0 % . Le groupe Samsung génère 23 % du PIB et 20 % des exportations coréenne .La capitalisation de Samsung à la Bourse de Séoul représente 28,5 % de la composition du principal indice boursier , Nous voyons donc que Quand Samsung tremble, c'est toute l'économie du pays du Matin-Calme qui risque de vaciller .Toujours en quête de nouveaux produits révolutionnaire, Samsung présente une bonne activité dans l'investissement en R & D, qui atteint quant à elle 11.3milliards de dollars en 2012 .
Un développement économique remarquable en 50 ans :
En 1954 au lendemain d’une guerre meurtrière avec le voisin du nord, la Corée du Sud était un pays dévasté et misérable. Le miracle accompli en 50 ans se compare aux miracles allemand et japonais de l’après guerre.Dans les années 1960, Samsung bénéficie des politiques très dirigistes mises en place par le gouvernement pour promouvoir les industries exportatrices. L'État fixe les objectifs industriels et en confie l'exécution à des entreprises sélectionnées avec soin. . Cette culture valorise le travail et l’autorité. Les entreprises sont très hiérarchisées et les présidents ont tous les pouvoirs. . La politique industrielle a favorisé l’export et la mise sur orbite de conglomérats ( entreprise regroupant plusieurs domaines d'activités) dont Samsung qui en fait partie .Ce développement se traduit à l'échelle mondiale puisqu'en tant que pays du tiers-monde à la fin de la guerre (1950-1953), la Corée du Sud se présenté en 2015 en tant que 11 eme économie mondiale avec un PIB de 1 393 milliards de $ . Et Samsung, en s'appuyant sur une main-d'oeuvre éduquée, est l'entreprise qui a le mieux tiré parti de ce développement spectaculaire.
Mais tout développement a ses inconvénients ; La Corée commence à être confrontée aux problèmes des pays riches : démographie déclinante, population plus exigeante, et apparition de nouveaux concurrents d’où l’importance que prend la capacité d’innovation pour la poursuite de la croissance. Le patron de samsung estime que dans dix ans la majorité des produits actuels aura disparu.
Des chaebols synonyme de la réussite Sud Coréenne :
L’apparition des chaebols tel que Samsung a clairement été la volonté de régimes dirigistes successifs .La Corée du sud se lança alors dans une politique industrielle ouvertement protectionniste grâce à des prêts effectués auprès des grands groupes comme Samsung, entre autres.les chaebol se voient aussi octroyer un statut légal différent de l’ensemble de l’industrie, ce qui leur permet d’écraser la concurrence, qu’elle soit locale ou internationale . L’Etat menait cette politique ciblée de financement de ces groupes afin de les préparer à l’exportation massive, une fois la demande intérieure satisfaite (cette politique a porté ses fruits puisque le pays présente un solde excédentaire de 48 milliards de dollars en 2014). Les chaebols sont donc devenus tout simplement incontournable pour l’Etat et l'économie coréenne, les chiffres d'affaires des 15 principaux cheabols représente 53% du PIB sud coréen en 2000,75% des exportations coréennes sont réalisé par les chaebols, rendant la corée du sud dépendante de ces entreprises (tout comme Detroit étit dépendante du marché automobile).La croissance des chaebol a rarement stagné, et les conglomérats ont peu subi la crise asiatique de 1997. Cela est en partie dû au rapport étroit que les groupes entretiennent avec le pouvoir politique.
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