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L'Arboretum, en entreprise sociale?

Étude de cas : L'Arboretum, en entreprise sociale?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2015  •  Étude de cas  •  1 285 Mots (6 Pages)  •  852 Vues

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Astrid Dagneau de Richecour

Jordy Denis

Léonard Julémont

Entreprise sociale : Arboretum

  1. Introduction

L’Arboretum SCRLFS est une école des devoirs qui a vu le jour en septembre 2012 et qui a été créée par quatre co-fondateurs du nom de Murielle de Bergeyck, Xavier Guyaux, Virginie Delacroix et Nathalie de Schoutheete. Ceux-ci, tous diplômés d’un enseignement supérieur, sont actuellement enseignants dans différentes instituions en Belgique et offrent leurs services à l’Arboretum lors de ses heures d’ouvertures.

Dans ce document nous commenceront par présenter l’entreprise en expliquant dans quelles mesures il s’agit d’entrepreneuriat social. Ensuite nous tâcherons d’identifier dans quelle école de l’entrepreneuriat social elle s’inscrit.  

  1. Activité de l’entreprise

Cette école est ouverte 2-3h par jour après les cours. Elle offre à une cinquantaine de familles et à plus de 70 élèves du premier degré, scolarisés en français ou en néerlandais, une étude aérée, autonome, innovante et responsable. Chaque jour, l’Arboretum accueille en moyenne 25 élèves qui sont pris en charge par des professeurs, des volontaires, des travailleurs indépendants ou des étudiants. Ceux-ci vont les aider à faire leurs devoirs ou à réciter des leçons et tenter de redonner le goût de l'apprentissage aux enfants.

En effet, la création de l’établissement est partie du constat que 80% des élèves n’étaient pas heureux à l’école. Dès lors, les fondateurs ont eu la volonté de créer un environnement où “école” représenterait le bonheur et où les enfants viendraient et repartiraient avec le sourire.

Dans cette optique, il  paraissait évident que l’Arboretum ne devait pas demander de subside à l’état, pour ne pas perdre une autonomie dans sa façon d’agir et dans sa prise de décision. Afin que son modèle éducationnel se passe pour le mieux, les coopérateurs veulent autoriser toute personne à prendre la parole pour que les décisions communes soient prises de manière optimale.

  1. Dans quelles mesures l’Arboretum est-elle une entreprise sociale ?

                                                

        Nous avons pu voir à travers nos recherches que l’entreprise sociale était définie de multiple manières et qu’une seule définition ne semble suffire à englober toutes les entreprises sociales.   Cependant, pour faciliter notre analyse, nous avons basé notre réflexion sur la définition qui, selon nous,  synthétisait aux mieux toutes les autres.

Comme l’ont dit Bacq et Janssen (2011) dans leur définition, l’entrepreneuriat social est un processus qui vise à identifier et exploiter une opportunité qui crée de la valeur sociale, par le moyen d’activités commerciales.

Or, comme cela nous a été expliqué par la directrice de l’établissement, l’objectif principal est d’aider les enfants à s’épanouir davantage durant les années de scolarité. Mais aussi les construire au mieux en vue de les préparer à leur avenir. Premièrement, l’école veut assurer l’apprentissage des langues de sorte que les élèves en ressortent bilingues ou trilingues, en proposant un apprentissage en immersion. Deuxièmement, une éducation caractérisée par le savoir-vivre et la politesse est donnée aux élèves ainsi que la possibilité de réfléchir par eux-mêmes de sorte qu’ils soient plus aptes à affronter les difficultés du monde qui les entourent. Pour que cette deuxième mission soit optimalisée, l’Arboretum s’engage à une grande communication avec la famille des élèves afin que l’accompagnement des enfants soit poursuivi en dehors des heures d’étude. L’Arboretum a donc bien pour objectif de créer une valeur sociale.

Nous pouvons maintenant nous intéresser à leur activité commerciale. Le soutien scolaire proposé par cette entreprise est payant. Ils ne veulent d’ailleurs pas offrir gratuitement leur service, car selon les dires de Madame de Bergeyck, il faut reconnaître la valeur qu’ils apportent. Par contre, cela ne les empêche pas de diminuer leurs tarifs pour certaines familles en difficultés financières.

Il est à noter que cette entreprise ne redistribue pas ses bénéfices, celui-ci est réinjecté.

En cas de dissolution de l’entreprise, il est également prévu dans les statuts de distribuer l’entièreté du capital et des investissements à des sociétés sans but lucratif qui ont le même but social que l’école.

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