Etude de cas: la marque Fender
Étude de cas : Etude de cas: la marque Fender. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Smith2103 • 11 Mars 2013 • Étude de cas • 282 Mots (2 Pages) • 956 Vues
La légendaire marque américaine, numéro 1 mondial de la guitare électrique, vient de reporter son introduction en Bourse. Hélas, ce n’est pas un couac passager.
Son nom claque comme un riff des Stones pour tous les amateurs de rock. Alors, apprendre que Fender va mal leur porte forcément un coup au moral. «C’est une marque qui ne se démode pas, une vraie légende américaine, comme Harley-Davidson», nous confirme Denis Hennequin, le P-DG d’Accor, guitariste à ses heures et fondateur du fan-club français de Bruce Springsteen, J’espère vraiment qu’ils vont s’en sortir !» Le mythe vient, en effet, d’en prendre un coup ! En juillet, Fender avait annoncé sa mise en Bourse, à Wall Street. Le premier fabricant mondial de guitares, de basses et d’amplis (2.000 salariés pour 700 millions de dollars de chiffre d’affaires) et grand rival de Gibson espérait y lever 150 millions de dollars. Et puis, rien. Tout a été annulé à la dernière minute.
Pour seule explication, l’entreprise basée dans l’Arizona a invoqué le mauvais climat des affaires. Et depuis, son principal actionnaire, Weston Presidio, un fonds de placement de San Francisco, se refuse à tout commentaire. En réalité, les investisseurs ont renâclé devant la montagne de dettes accumulées (257 millions de dollars), qui a pour effet de siphonner la moitié des résultats d’exploitation. Ils se sont aussi alarmés de sa rentabilité aléatoire : 3% les bonnes années, deux exercices dans le rouge depuis 2007. «Ce business a l’air sexy, mais il devient de plus en plus difficile, observe Patrick Moynot, patron de Musikia, le plus gros magasin de guitares parisien. Quant aux fans de la marque, ils n’ont jamais eu l’intention d’acheter des actions, contrairement à ce qu’espérait Fender. Une question de principe !»
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