Comment le Brésil a su naviguer entre les différentes COP de 1992 à 2012 et qu’elle a été l’influence de ces dernières sur sa souveraineté ?

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ANALYSE DES RELATIONS INTERNATIONALES : RESEARCH PAPER

«  Comment le Brésil a su naviguer entre les différentes COP de 1992 à 2012 et qu’elle a été l’influence de ces dernières sur sa souveraineté ? »

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Bac2 (SPOL)

Victoria Theunissen - 20181794

Année académique 2019-2020

Table des matières

        1

I.        INTRODUCTION        2

II.        CADRE D’ANALYSE        3

2.1 Le Brésil        3

2.1.1 L’Amazonie brésilienne        3

2.1.2 Le code forestier        4

2.1.3 SNUC        4

2.1.4 Fond Amazônia        4

2.1.5 PPCDam        4

2.3 L’ONU        5

2.3.1 UUFCCC        5

2.5 Approche théorique : Le néo-marxisme et le concept  de la Souveraineté        6

III.        ANALYSE        7

3.1 Souveraineté et autonomie (indépendance)        7

3.2 Hégémonie        8

3. 3 Marxisme, Néo Marxisme  et capitalisme et économie-monde.        9

3.4 Réponse question de recherche        10

IV.        CONCLUSION        11

Introduction

Le 21ème Siècle fait face à une crise climatique que l’on redoutait depuis des décennies. En effet, le thème du réchauffement de notre planète n’est que très rarement épargné quand il s’agit de ressembler les plus hauts dirigeants de ce monde à l’occasion de sommet international.  D’après le rapport du GIEC datant du 8 aout 2019, « L’agriculture, la foresterie et d’autres types d’utilisation des terres représentent 23 % de nos émissions de gaz à effet de serre.(…) ».^[1] En juillet 2019, le Brésil, et plus particulièrement le gouvernement Brésilien, s’est vu propulser l’avant de la scène médiatique international alors que le monde entier avait les yeux rivés sur les images des incendies faisant rage en Amazonie Brésilienne.

J’ai débuté mes recherches sur l’Amazonie Brésilienne tout en gardant dans un coin de ma tête les incendies survenus en juillet dernier sur le territoire. A défaut de trouver de la documentation sur ces évènements, mes recherches m’ont menées à m’intéresser davantage sur les rapports qu’entretienne l’ONU et le Brésil concernant la déforestation, et comment ce pays d’Amérique latine perçoit il les Grandes Conférence sur le Climat.  Mon point de départ dans ma démarche de recherche a été « La conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement » qui s’est tenue à Rio en 1992. Au fur et à mesure de l’état de l’art, j’ai pu observer que le Brésil n’était pas toujours en parfait accord avec les différentes COP* auxquels il a pris part durant ces dernières années. Suite à cela, j’ai pu formuler ma question de recherche «  « Comment le Brésil a t’il fait face à la pression instaurer par le CNUCC sur son territoire, de 1992 à 2015 et qu’elle a été l’influence de ces dernières sur sa souveraineté ? » . En effet, j’ai pu remarquer lors de mes recherches que le gouvernement Brésilien semblait mettre un point d’honneur à la préservation de sa souveraineté sur la scène internationale.

Après m’être familiariser avec la thématique et la question de recherche, j’ai su formuler une hypothèse pour cette dernière : Le gouvernement brésilien agit sous la pression internationale sans pour autant lui céder une partie de son autonomie, et a réduit son taux de déforestation depuis le sommet de la terre en 1992 ».

Dans la quête de cette hypothèse, ce sont les paradigmes d’hégémonie et de souveraineté qui m’ont principalement orienté vers cette réponse.

Cadre d’analyse

2.1 Le Brésil

Dans le cadre de ce travail, nous entendrons par «  Brésil », le gouvernement fédéral, différencié des États fédéré du Brésil. Certaines tensions se font ressentir au sein du territoire concernant la conservation de l’Amazonie, les États fédérés tendent à vouloir protéger leurs territoires  et se font moins hostile vis-à-vis de l’aide international.

Les décisions prises au fédérale pèsent donc plus dans la balance à l’échelle nationale et internationale, peu de place est octroyé à aux entités fédérés, nous nous concentrerons donc majoritairement  sur le pouvoir suprême brésilien.

2.1.1 L’Amazonie brésilienne

La jungle Amazonienne, vaste et dense forêt couvrant plus de 550 000 000 hectares, elle  s’étend sur 9 pays de  l’Amérique latine. Surnommé «  le poumon de la planète » de par sa production  de dioxygène de l’air et son système d’épuration de l’air, elle est devenue le terrain de jeux de grande compagnies agricole et forestière et est menacé par la déforestation depuis de nombreuse années. Le Brésil abrite plus de 60% de cette forêt et est constamment dans le viseur des grands acteur internationaux, accusé d’utiliser cette dernière a des fins économique et sociale pour le bien être de son pays.^[2] 

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