L’Europe entre Restauration et révolution (1814-1848)

Histoire, 1e

L’Europe entre Restauration et révolution (1814-1848)

p. 56-83

Contexte :

Pourquoi ce retour à la monarchie engage-t-elle des révolutions ?

1. La Restauration monarchique en Europe (1814-1830) :

1. Le Congrès de Vienne :

PPO : Metternich et le Congrès de Vienne :

Doc 1  p. 56 : caricature et extrait du Journal des débats : acteurs et objectifs de cette rencontre en 1815

Présentation du document 1 : La Restitution ou chacun son compte, représente les principaux souverains européens en train de se partager l’Europe, ainsi que Napoléon, vaincu et abattu, et Louis XVIII, accueilli par le tsar Alexandre Ier de Russie, qui semble jouer un rôle important dans cette « restitution », ce retour à l’ordre en Europe, tout comme le ministre des Affaires étrangères britannique Castlereagh.

Cette réunion de souverains, dont l’Autriche, Russie, RU, Prusse, à Vienne entre septembre 1814 et juin 1815 cherche à restaurer l’ordre européen prérévolutionnaire, en ramenant la paix après les guerres napoléoniennes, en redessinant la carte de l’Europe à l’avantage des grands vainqueurs, et en restaurant la monarchie, absolue si possible.

Pour représenter la France, Talleyrand est représenté sur la caricature : l’allusion est faite sur son rapport à NB en classe

Cette rencontre est préparée par l’ambassadeur autrichien à Paris, Clemens von Metternich, chancelier, puis ministre des affaires étrangères en 1809. Il joue un role majeur dans le Congrès et la diplomatie au début du XIXe siècle.

PPO p. 66-67 : Le point de vue de Clemens von Metternich sur le Congrès de Vienne:

Quels sont les objectifs de Metternich ? Il souhaite restaurer l’Ancien Régime, ramener la monarchie permettant le « Concert des Nations » par l’intermédiaire de la diplomatie entre les souverains chrétiens.

Quelle est la situation de la France en 1815 ? Elle perd des territories importants, revient à ses frontières d’avant 1792, et doit subir une occupation territoriale, une sanction financière importante.

• l’Europe du congrès de Vienne laisse la question des nationalités en suspens. En effet, le nouveau découpage de l’Europe décidé lors du congrès laisse de côté les revendications nationales comme celles des Grecs, dont le territoire fait partie de l’Empire ottoman, des Polonais, nation sans État mais partagée entre les empires d’Autriche et de Russie, et le royaume de Prusse, où celles des Italiens, nation sans État dont le territoire est éclaté entre l’empire d’Autriche et des royaumes indépendants parfois dominés par des puissances extérieures

1. La Restauration, ferment de la paix en Europe :

Doc 5 p. 67 : la Sainte Alliance et la Qaudruple Alliance de 1815

L’Europe du Congrès de Vienne rétablit la monarchie, chassée du pouvoir apr la Révolution de 1789. Ce retour (restaurer, restauration) passe par des engagements de soutien mutuel entre les princes, dont la Sainte Alliance entre la Russie, l’Autriche et la Prusse (sainte car conclue entre princes chrétiens).

1. La monarchie constitutionnelle en France :

1. La Restauration, 1814-1830 :

Les souverains capétiens p. 59 et 64: relever les noms, dates de règne

 En France, la Restauration de l’ancienne monarchie montre la volonté des princes de revenir à l’ordre ancien. Cependant, cela n’est viable qu’à la condition de consentir certaines concessions.

Doc 1 p. 58 : la charte constitutionnelle de 1814 : héritages révolutionnaires

EN quoi la Charte constitue un compromis entre l’Ancien Régime et la Révolution Française ? Citer des articles pour le justifier :

Doc 2 :Quels sont les pouvoirs politiques du roi et du peuple sous la Restauration ?

Doc 3 et chronologie : quelles difficultés jalonnent le retour à la monarchie ?

Doc 6 p. 59 : les ordonnances de juillet 1830 : la restriction des libertés :

Pourquoi les ordonnances de juillet 1830 mettent elles le feu aux poudres ?

La Restauration est une période de transition qui impose un compromis entre un double héritage, celui de l’Ancien Régime et celui de la Révolution et des Lumières.

C’est par l’octroi de la Charte que Louis XVIII aborde ce compromis. Le roi y conserve un certain nombre de pouvoirs mais les partage avec le corps électoral. Il préserve également les libertés individuelles octroyées par la Révolution.

Cette attitude conciliatrice n’empêche pas le nouveau régime d’être contesté. La Terreur blanche orchestrée par les ultras contre les républicains et les partisans de la Révolution révèle des tensions particulièrement vives. La menace bonapartiste est particulièrement préoccupante, surtout après les Cent-Jours qui contraignent Louis XVIII à un nouvel exil. C’est aussi un bonapartiste qui, dans son désir d’éteindre la dynastie des Bourbons, assassine l’héritier du trône, le duc de Berry, en février 1820.

Cet attentat provoque un raidissement du pouvoir dans une attitude clairement autoritaire. Dès 1820, les ultras accèdent au pouvoir et restreignent les libertés individuelles ainsi que le droit de vote. L’accession au trône de Charles X accentue encore le phénomène. Il affiche nettement son attachement aux traditions monarchiques par des symboles – comme le sacre – ou par les piliers sur lesquels il appuie son pouvoir : le clergé et la noblesse.

Charles X, par sa posture absolutiste, ne fait que favoriser sa chute. Les ordonnances de 1830, liberticides et en meme temps légales, sont pour les libéraux la provocation de trop. Elles provoquent la révolution de juillet 1830 et mettent fin à la Restauration, mais pas encore à la monarchie constitutionnelle.

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