L’Europe entre restauration et révolution (1814-1848)

Sodebo

Patricio

1°1

DEVOIR MAISON N°1 : HISTOIRE

Chapitre 2 - L’Europe entre restauration et révolution (1814-1848)

Du 18 septembre 1814 au 9 juin 1815 se tient dans la capitale de l’Autriche un congrès qui a pour but de réorganiser l'Europe après l'abdication de Napoléon 1er. L’extrait étudié provient d’une œuvre s'intitulant Mémoires, tome III. Paru entre 1880 et 1884, son auteur est Clemens von Metternich, acteur principal dans le Congrès de Vienne.

En quoi Metternich a t’il redéfinit l'ordre européen à l’issue du congrès de Vienne de 1814 ?

En premier lieu, nous montrerons que le prince autrichien cherche à rétablir l’ordre politique ancien en Europe. Dans un second temps, nous aborderons sa quête d’équilibre entre les puissances. Nous terminerons par exposer qu’il considère la restauration de l’Ancien Régime fragile.

         Au début de l’extrait, le diplomate nous invite à réprimer les opposants du bien-être du peuple “ligue entre de tous les gouvernements contre les factions de tous les états.” Ce n’est pas la seule fois ou le noble autrichien incite à soumettre les opposants du régime, en effet à la ligne 14, nous pouvons repérer “qu’ils réduisent au silence les doctrinaires”. Ensuite nous pouvons remarquer l’emploi du verbe “maintenir” deux fois dans le premier paragraphe qui renforce cette idée de soumission. L’homme politique exige un rétablissement du principe religieux, “Qu’ils maintiennent le principe religieux” et aussi un relèvement des bases fondamentales des institutions. On peut remarquer aussi l’emploi de mot “monarques” à la ligne 22 qui fait référence au souhait de redressement des dynasties en Europe, suite aux révolutions.

       Clemens von Metternich cherche à assurer un équilibre entre les puissances européennes, il veut instaurer une union entre grandes puissances, il parle de la sainte alliance, alliance regroupant les trois monarchies européennes victorieuses de Napoléon “les grands monarques resserrent leur union”. Il veut aussi pouvoir fonder l'ordre européen sur la paix : “cette union assure la paix politique en Europe”.  Pour les états de second rôle, il ne les laisse pas de côté et veut les attacher à cette union pour qu’ils atteignent “l’ancre du salut”. Le comte espère que, de cette union, les gouvernements de second plan reprennent, “confiance et courage”. Il parle même de la pacification ayant l’impact le plus favorable que l'Histoire ait connu, aux lignes 34-35.

        Le diplomate autrichien considère la restauration de l’Ancien Régime comme étant fragile. On peut remarquer cela, ligne 26, où il rappelle que le repos public a été cible de nombreuses attaques de la part des révolutionnaires, qu’il surnomme “perturbateurs du repos public” ligne 29. Il relève donc que le régime est en danger. De plus, il espère que la paix installée dans l'ordre européen influencera les tentatives de révolte prochaines, à la ligne 36-37 “décisive influence [...] ceux qui sont menacés de subversion prochaine”, il peut aussi compter sur les États tampons, pays situé entre deux ou plusieurs grandes puissances rivales et potentiellement hostiles pour réprimer une quelconque rébellion. Enfin, il pense possible le relèvement des Etats qui ont déjà connu la révolution, qu’il considère être un fléau.

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