FARLEY, GRANGER ET ASSOCIÉS Marc Cordinal
TD : FARLEY, GRANGER ET ASSOCIÉS Marc Cordinal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ahamad79415489 • 6 Décembre 2023 • TD • 1 532 Mots (7 Pages) • 141 Vues
FARLEY, GRANGER ET ASSOCIÉS
Marc Cordinal
En 1998, deux anciens étudiants de l'Université de la Colomble-Britannique à Vancouver et comptablesagréés s'associent pour acheter un petit cabinet d'experts-comptables situé dans la ville de Kamloops. Iisse consacrent, durant les premières années, à l'expansion de l'entreprise par une réorganisation complètedes dossiers et des procédures administratives ainsi que par une recherche active de nouveaux clients.Pour ce faire, ils s'impliquent activement dans leur région, entre autres en tant que membres de comitésexécutifs, l'un, Richard Farley, à l'Organisation des gens d'affaires de Kamloops et l'autre, Peter Granger,au Club Optimiste. Sans s'intéresser uniquement aux grosses entreprises, ils cherchent à développer uneclientèle stable, qui veuille progresser avec la firme, et qui, comme le dit Richard Farley, ne regarde passeulement le prix ».
En 1999, un troisième comptable agréé, Charles Borden, s'associe à la firme. Davantage homme d'affairesque comptable, il veut profiter des compétences techniques des deux fondateurs. Ces derniers, quant àeux, espèrent trouver en lui une source potentielle de développement des affaires et d'expansion. Cetteexpérience s'avère toutefois un échec. Un an plus tard, les deux fondateurs se retrouvent à nouveau seulsà la tête de l'entreprise. Selon Richard Farley: « C'est triste que notre association avec Charles Bordenn'ait pas donné les résultats escomptés. Peter et moi fondions tellement d'espoir sur ce partenariat. Enfait, Charles devait donner une nouvelle dimension à l'entreprise, une dimension entrepreneuriale. Au fildes années, notre cabinet s'est construit une solide expertise, un savoir-faire de premier plan qu'il étaitgrandement temps de mettre en valeur pour prendre de l'expansion. Bien sûr, Peter et moi avonsbeaucoup développé notre entreprise, mais pas autant que nous l'aurions voulu et certainement pasautant que son potentiel le permet. Il faut dire qu'il est très difficile, pour les associés d'une boîte commela nôtre, de ne pas mettre la main à la pâte, de ne pas se laisser prendre au jeu de l'expertise. De toutefaçon, nous n'avons pas vraiment d'autre choix que de plonger dans l'expertise, pulsqu'au fil du temps,nos clients sont devenus des amis que nous ne pouvons pas délaisser.>>
L'expansion
En 2003, deux nouveaux associés viennent se joindre à la firme, y apportant un complément d'expertiserespectivement en fiscalité et en évaluation d'entreprise. L'année suivante, l'équipe accuellle uncinquième associé possédant plus de quinze années d'expérlence en redressement d'entreprise. Lebureau devient le seul, à l'extérieur des grands centres de Vancouver et Victoria, à offrir ce service. En2005, Farley, Granger et associés absorbe un second bureau situé à Vernon. Cette association fera passerl'effectif à une soixantaine de personnes, dont sept associés. Selon Richard Farley, lexpansion del'entreprise était une nécessité: «< Après l'échec de notre association avec Charles Borden, nous avonspris le temps de repenser à notre stratégie d'expansion. Il ne s'agissait plus de voulolr grossir pour lesimple plaisir d'occuper davantage d'espace sur le marché. Croitre, nous le savions, étalt devenu unenécessité, une exigence du marché. En effet, avec la déréglementation de l'industrie financière, nousassistions alors à la naissance de grands groupes financiers qui offraient à leurs clients un éventall completde services. Dans un tel contexte, les petits cabinets comme le nôtre étaient de plus en plus convoités parles gros joueurs et ils devaient soit se laisser absorber par les gros joueurs, soit croître rapidement. Nousavons alors opté pour une croissance en misant sur ce qui avait fait notre réussite, à savoir r'expertiseC'est ain sique nos associés étaient retenus sur la base de l'expertise nouvelle qu'ils apportalent aucabinet et sur la synergie que leur venue engendrait. »
La fusion
Un événement marquant survient au début de l'année 2006: M. Granger décide d'abandonner laprofession. Ce départ aura des répercussions considérables sur l'entreprise: « Le départ de Peter a laisseun très grand vide dans le cabinet. Non seulement je perdais un associé et un ami, mais l'entrepriseperdalt l'un de ses piliers. Dans le monde de l'expertise, la valeur ajoutée d'une entreprise est toujoursincarnée par des personnes. Ce sont les personnes qui font la différence qui, à terme, fait toute ladifférence. Dans le cas de Peter, c'était particulièrement notable. À lui seul, il s'occupait de près de 50%de la clientèle et ses clients tenaient toujours à ce que Peter jette un œil sur leurs affaires et leur donneses précieux conseils.»>
Tout au long de son association avec Peter Granger, Richard Farley avait toujours refusé les offres defusion avec d'autres firmes comptables. En 2007, il accepte finalement de s'intégrer au Groupe Walker.Les raisons invoquées se résument à trois principales:
1. Certains des clients de Farley, Granger et associés ont connu une expansion considérable ces dernières années et ont maintenant des points de service à 'extérieur de la région de Kamloops etde Vernon.
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