CNED BTS COM devoir n°2 management

Question 1 :

C’est en essayant de convaincre ses équipes, en imposant sa volonté, et en ne se souciant plus que de la rentabilité de Numériperf que Marie-Louise a évolué vers un style de direction autoritaire.

Elle a mis en place des règles strictes, elle insiste sur l'obéissance aux ordres, et elle exige du travail supplémentaire à ses employés, comme pour les punir.

Selon la typologie de R. Blake et J.-S. Mouton, son style de direction tend donc vers le 9/1, ce qui signifie qu’à ses yeux, les résultats de l’entreprise priment sur les relations humaines.

Quant à Jean-Charles, il adopte plutôt un style de direction consultatif, en encourageant les employés à partager leurs points de vue et en leur donnant une certaine autonomie, en gardant tout de même son rôle de responsable, et en prenant les décisions lui-même.

Selon la typologie de R. Blake et J.-S. Mouton, son style de direction serait un style 9/9, ce qui signifie qu'il accorde une très grande importance aux résultats de Numériperf, en imposant des cahiers des charges exigeants et ambitieux pour satisfaire les clients, tout en étant très attentif au bien-être des salariés, et en restant soucieux de leur épanouissement personnel et leur progression professionnelle.

Question 2 :

Les domaines d'activité stratégique de Numériperf sont, dans un premier temps, la création de logiciels pour les entreprises, associations et administrations, puis dans un second temps, la formation aux logiciels et outils bureautique, un accompagnement qui s’est créé par la suite, après constatation des besoins des clients.

Question 3 :

Au cours des dix premières années qui ont suivi la création de Numériperf, les choix qu’ont pris les deux dirigeants démontrent que les attentes des principales parties prenantes ont été considérées.

En effet, pour les actionnaires, un tiers des profits leur a été redistribué sous forme de dividendes, un autre tiers a été reversé aux employés pour une hausse de salaire, puis un autre a été réservé aux investissements, ce qui a rassuré les actionnaires sur la pérennité de l’entreprise.

En ce qui concerne les salariés, Marie-Louise a instauré des horaires modulables pour les arranger, et une hausse des salaires pour les convaincre de rester chez Numériperf.

Enfin, Jean-Charles et Marie-Louise ont décidé d’accorder une formation complémentaire à leurs clients, après constatation de leurs besoins.

Question 4 :

La décision de Marie-Louise sur le recrutement de Jérôme prouve que son comportement  est fondé sur la rationalité limitée, qui se caractérise par la prise de décision en tenant compte des contraintes de temps, de budget, d’information et de raisonnement.

Effectivement, inquiète pour la rentabilité de l’entreprise, Marie-Louise crée en urgence un département autonome « formation » en quelques heures.

En lisant le CV de Jérome, initialement là pour postuler en tant que programmateur, elle crée le poste de "Chef du département « formation » », sans prendre de temps, ni en consultant qui que ce soit, ce qui révèle un raisonnement limité dans sa prise de décision.

De plus, certaines informations concernant l’expérience professionnelle de Jérôme ont manqué, ce qui a laissé place à de fausses croyances.

En effet, en ne prenant pas en compte les points de vue et les opinions de ses collègues, Marie-Louise a pris le risque de prendre une décision biaisée par son propre jugement, et dommageable pour l’entreprise, car plusieurs conséquences ont été observées : une dégradation des relations entre les collaborateurs, l’embauche d’une personne pas suffisamment qualifiée pour le poste, Jean-Charles décide de céder ses actions ce qui crée un déséquilibre des parts, hausse considérable de la charge de travail, burn-out…

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