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Ethique générale

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Par   •  10 Octobre 2023  •  Résumé  •  9 037 Mots (37 Pages)  •  143 Vues

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Ethique Générale

Introduction générale :

  • « Science qui traite des principes régulateurs de l’action et de la conduite morale »
  • Latin de l’époque générale « ethica » = morale
  • Latin classique « ethicus » = morale
  • En grec « ethos » = les mœurs

  • Ethique qui se confond avec d’autres notions comme la morale 🡪 par exemple, l’éthique apparait en philosophie comme la science qui traite des principes régulateurs de l’action et des conduites morale 🡪 assimilation favorisé par le langage courant
  • Etymologie du mot renforce l’assimilation avec la morale 🡪 éthique emprunter de l’époque impériale, emprunter au latin classique
  • Si le sens des mots E et M, les usages conceptuels ne sont pas les mêmes 🡪 l’emploi de l’un ou de l’autre ne suppose pas des circonstances identiques

  • L’éthique est un ensemble de règles morales acceptés par une société 🡪 universelle dès lors que l’éthique s’apprécie comme une manière d’envisager la réalité en tirant d’elle des valeurs normatives ?
  • En grec, l’éthique renvoie aux mœurs 🡪 jamais les mêmes selon la société
  • Pour les individus, même s’ils vivent dans une société, l’éthique peut être différente
  • L’éthique en médecine est différente de celle d’un avocat
  • Quand l’éthique est une valeur, elle n’a pas de caractère universelle
  • L’éthique dans une société dans laquelle la Charia est une source du droit, ne sera pas les mêmes que dans ceux où il existe une séparation des Eglises et de l’Etat

L’éthique n’est pas complètement séparé de l’histoire d’une société et de sa civilisation

  • L’éthique à une dimension plurielle
  • Aspect plus particulier ou plus général 🡪 distinction entre éthique générale, appliquée, personnelle, professionnelle, politique, numérique, affaires, environnement
  • A-t-il une définition arrêté, conceptuelle de l’éthique ou alors se définit-elle par rapport au contenu des notions et au domaine auxquelles elle se rapporte ?

Section 1 : la notion d’éthique

Paragraphe 1 : L’approche philosophique de l’éthique

  • L’éthique renvoie à la partie de la philosophie qui traitre des problèmes fondamentaux de la morale
  • C’est l’univers du devoir d’être, un idéal
  • Ce n’est pas une description de la réalité telle qu’elle l’est mais ce qu’elle doit devenir ou ce qu’elle aurait dû être 🡪 approche descriptive et approche prescriptive (éthique ici) 🡪 Opposition entre jugement de fait (descriptif) et jugement de valeur (prescriptif)

  • Dans son traité de la nature humaine (livre 3), David Hume envisage l’éthique comme une nouvelle théorie de la morale 🡪 Pour lui, la morale est moins porteuse de valeur que de norme  
  • Les opinions morales doivent être considérés comme un point de vue sociale 🡪 appréciation de ce qui est morale ou non dépend de nos actions sur les autres 🡪 
  • Par conséquent, ce qui est impératif se déduit de ce que prescrive les jugements de valeurs 🡪 en raison de ce jugement, certaines actions sont considérés comme obligatoires ou condamnables 🡪 dire qu’une action est bonne ou mauvaise, c’est la comparé à d’autres en fonction de valeur de règle obligatoire 🡪 elles doivent être respectés sinon conséquences
  • Impératif qui peut être hypothétique ou catégorique (10 commandements par exemple)
  • Pour Kant, il décrit cette situation comme un commandement éthique 🡪 l’universalité de la loi est le but et la finalité de la loi
  • En raison du devoir morale, l’action effectué par devoir ne peut être que bonne
  • Kant promeut l’impératif catégorique selon lequel il est nécessaire de croire à la morale
  • La loi morale guide la société car il faut la croire
  • L’éthique n’est pas uniquement une question de morale individuelle mais de société 🡪 concerne les rapports entre les hommes par l’intermédiaire du droit
  • MAIS tout ne se limite pas au rapport juridique car aucune société ne peut fonctionner sans développer les règles relatives à l’idée de ce qui est juste, bien ou mal 🡪 c’est ce que Platon démontre dans le livre 1 de la République, en évoquant des brigands, qui peu soucieux du conscient moral ont tout de même à cœur d’établir des règles justes du partage du butin
  • Kant lie la morale à la loi et Aristote considère que la morale doit être fondée sur la vertu 🡪 selon lui, elle est source de bonheur et de justice 🡪 juste milieu qui permet à chacun de vivre avec bonheur en prenant compte des autres
  • Les vertus cardinales sont : justice, tempérance, sagesse et courage
  • Pour lui, la notion de juste mesure est la règle d’or et le fil conducteur de l’éthique : « la mesure est le meilleur quand l’excès est dangereux »

Questionnement :

  • Qu’est ce qui fonde le caractère scientifique de l’éthique ?

  • La morale n’est pas une science mais à partir de quel moment on passe de la morale à l’éthique car c’est une science ?
  • La morale s’applique sans interroger sa pertinence 🡪 il est de bonne moralité de ne pas détourner l’argent public
  • MAIS quand on s’interroge sur le bienfondé des règles morales, on passe de la morale à l’éthique car les règles morales sont appréhendé dans une perspective réflective
  • Approche raisonnée qui fait défaut à la morale 🡪 éthique qui commence quand la conscience commence à réfléchir sur la pertinence des principes, valeurs, et des proposés par le principe moral

  • Existe-il une vérité absolue dans la réflexion éthique ?
  • Relativisme des modèles éthiques ?
  • Les modèles moraux sont le fruit de tradition et coutume
  • Théorie sur les règles morales diverses et conflictuelles de même que les conceptions des uns et des autres peuvent rentrer en conflit
  • Ce qui relève des idéaux de l’éthiques peut être en conflit 🡪 soulève une interrogation 🡪 quel est le critère de mesure du caractère éthique de nos actes ?

Observations générales :

  • Les règles qui composent la morale a plus forte raison l’éthique sont plurielles, changeantes, relatives en fonction du temps et des lieux 🡪 chaque sociétés à ses valeurs mais un modèle éthique à chacun n’est pas universel
  • L’éthique est une science évolutive. Elle se particularise et se pluralise en raison de l’évolution des mœurs et des progrès scientifiques et techniques 🡪 pédophilie par exemple 🡪 les expériences sur le corps humains, l’IA posent aujourd’hui des questions d’éthiques

Le réchauffement climatique pose la question du développement durable, question rentrée de la question de l’éthique

Paragraphe 2 : L’éthique comme valeur

  • Valeur morale qui guide le jugement des personnes et des sociétés 🡪 qualité physique, intellectuel d’une personne qui la rend digne d’estime
  • Citation 🡪 éthique renvoie à un jugement de valeur qui implique qu’il existe un écart entre ce qui est (jugement de fait) et ce qui doit être (jugement de valeur) 🡪 pour poser un jugement de valeur, il faudrait que le jugement de fasse ne soit en lui-même pas éthique
  • En règle générale, la valeur d’une conduite se mesure par 3 courants majeurs :
  • Ethique déontologique qui se fonde sur le devoir
  • Ethique conséquentialiste qui se fonde sur une situation souhaitable
  • Ethique des vertus, fondé sur la qualité morale de l’acte et de son auteur

Paragraphe 3 : La dénonciation d’une dictature de la transparence

Quelle est le statut du secret dans la démocratie ?

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