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La Trottinette Freestyle

Analyse sectorielle : La Trottinette Freestyle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  885 Mots (4 Pages)  •  790 Vues

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Les raisons d'un succès

L'origine du succès de la trottinette freestyle, vient de l'énorme engouement pour la trottinette dans les années 2000. Elle est réapparu sous l'impulsion de la marque suisse Micro Scooter, qui a inventé la trottinette moderne. Si le succès de la trottinette est intergénérationnel, certains jeunes ce sont appropriés cette nouvelle pratique et ont vite inventé de nombreuses figures. Plus facile de prise en main que le skate ou le bmx, la trottinette trouve son public, un public de jeune pionnier qui usent des trottinette inadaptées à la pratique du freestyle.

Le marché de la trottinette freestyle:

La guerre Trott vs SkateC'est en 2007 que sont enfin créées les premières trottinettes freestyle, avec les marques Micro, JD Bug et Razor. Elles ne sont plus pliables, mais elles restent fragiles et lourdes.

Le marché explose vraiment en 2010, avec la création de dizaines de marques entièrement dédiées au freestyle. On retrouve à leur tête des trottiriders soucieux de faire évoluer leur pratique, où des anciens riders de Bmx qui flairent un bon moyen de se reconvertir (Madd Scooter, Blunt Scooter,...) ou tout simplement des hommes d'affaires qui investissent sur un produit à la mode. Quelques soient les motivations des acteurs, cela a permis à la trottinette de se développer, une émulation qui a fait évoluer le matériel et la pratique techniquement, mais aussi l'image de la trottinette freestyle.

Aujourd'hui, il existe plus d'une cinquantaine de marques spécialisées, couvrant toutes les gammes de prix, le marché arrive à saturation et commence clairement à stagner, l'effet de mode s'en est allé. Il est évident qu'il va y avoir un sérieux écrémage dans les années à venir, avec en premières lignes les grosses marques commerciales qui ont profité du marché et qui se désintéresseront de la trottinette dès qu'elle ne sera plus «bankable».

Mais les petites marques «Core» risquent aussi de souffrir, quand les petits de Neuilly ce seront lassés de changer de deck toutes les deux semaines.

Autres limites du marché, ce sont les prix du matériel, il faut bien compter 300 à 400 euros pour une trottinette correcte, et la durée de vie des pièces reste très faible (6 mois maximum pour un deck, et encore moins pour un jeu de direction, un frein, une roue ou des roulements) même avec les gros progrès technique et l'utilisation de nouveaux alliages de métaux plus solides. Au final, le budget d'un trottirider avoisine le millier d'euro par an, un budget bien moins abordable que le skateboard ou le roller par exemple.

Pratique, développement et limites:

Rémi Bouchard BunnyhopSi la trottinette peine à être prise au sérieux, le niveau des riders a carrément explosé en très peu de temps, et la spectacularité des figures n'a rien à envier aux autres disciplines freestyle.

Des icônes, dont toutes les pratiques ont besoin pour se faire connaître et se développer, se révèlent, comme Dakota Schuetz, Max Peters ou au niveau français Rémi Bouchard ou Maxime Legrand.

Le milieu de la trottinette s'organise, avec la création de l'International

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