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LA MAISON DES JEUNES ... ... SOLUTION POUR CONTRER LA DÉLINQUANCE?

Étude de cas : LA MAISON DES JEUNES ... ... SOLUTION POUR CONTRER LA DÉLINQUANCE?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Juillet 2015  •  Étude de cas  •  4 411 Mots (18 Pages)  •  1 255 Vues

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Introduction

Dans le cadre du travail final du cours d’Intervention en communautés locales, nous devions cibler un projet communautaire mis en place pour contrer une problématique observée sur son territoire. Nous avons donc opté pour l’analyse de la création de la Maison des Jeunes La Barak de St-Germain de Grantham.

Le prochain travail se divisera en quatre grandes parties soit la description de la problématique; la description du projet; les principaux acteurs qui lui ont participé, les leviers et les contraintes du projet ainsi que la place du citoyen et finalement notre opinion sur le projet s’il était à refaire ce qu’il serait bien d’améliorer sur le plan de la mobilisation des citoyens et des acteurs.

Avant d’aller plus loin, voici un petit aperçu de la municipalité de St-Germain de Grantham. Il s’agit d’un village de 3990 habitants situé dans la région du Centre-du-Québec non loin de la ville de Drummondville, dans la MRC de Drummond. La localité présente un potentiel agricole grandissant avec plus de 76 producteurs sur son territoire. L’industrie agricole de St-Germain se compose principalement de fermes laitières, de production porcine, de productive avicole et de production céréalière. Quelques fermes maraîchères se spécialisent particulièrement dans la récolte du maïs, du chou et de pomme. Du côté commercial, tout est présent sur le territoire pour permettre au citoyen de se procurer les produits de bases. Le parc industriel de St-Germain se développe de plus en plus. Déjà, plus de vingt compagnies ont élu leur quartier général au abord de l’autoroute transcanadienne. Ces compagnies couvrent divers facteurs de l’économie. Sur son territoire complet, plus de 200 établissements industriels, commerciaux et de services génèrent près de 1000 emplois et accueillent aussi des travailleurs des villages avoisinants.

La problématique identifiée au sein de la communauté

La délinquance est un phénomène complexe puisqu’il se manifeste de façon différente et qu’il est le résultat de l’interaction de multiples facteurs personnels et sociaux. C’est aussi un problème considérablement tant au Québec qu’au niveau mondial. Ce phénomène historique à montrer une montée fulgurante entre la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la fin des années ’70. Depuis, il y a stagnation et une légère tendance à la diminution du nombre d’actes délinquants. Par contre, les crimes contre la personne augmentent tandis que ceux contre la propriété ont diminué. Cette tendance est reconnue sur le plan mondial.

Une définition simple de la délinquance juvénile serait : une infraction au règlement commise par un adolescent. Majoritairement, ces délinquants sont des récidivistes et les adolescents délinquants sont considérés comme les criminels de demain. Ce phénomène, comme expliqué précédemment, est très complexe et se définit de différentes façons selon l’observateur et son expérience.

Pour les parents, la délinquance se définit comme étant de l’impolitesse, des enfants incorrigibles, un jeune consommant de la drogue ou encore commettant des petits vols à la maison ou an fuguant. De l’œil de l’intervenant scolaire, la délinquance juvénile se manifeste par des troubles de conduites en classe et de l’irrespect pour les professeurs, des bagarres, des vols et, surtout, du vandalisme. Les médias tant qu’à eu, nous font voir la délinquance par des crimes violents, des incidents interethniques et des bagarres entre gangs. Finalement, aux yeux des autorités (polices, système judiciaire et professionnels de l’aide) définissent la délinquance juvénile comme étant des infractions au Code criminel, des agressions et des vols, des infractions aux lois civiles de la conduite automobiles, sur la fréquentation des bars, etc. En somme tout ce qui peut être interdit de faire à un mineur ou à n’importe qui. C’est donc pourquoi nous disons que ce phénomène est complexe et difficile à définir exactement.

La Municipalité de St-Germain a donc été interpellé par ce phénomène et décida de créer une maison des jeunes dans le but de permettre au jeunes de se regrouper entre eu et d’avoir accès à des ressources spécialisé en travail social et en loisir.

Une description du projet d’intervention

Quel est le projet (quoi)?

Pour freiner l’augmentation constante de la délinquance, des citoyens, aidés du service des loisirs de la municipalité de St-Germain, ont ouvert la maison des jeunes la Barak. Cette dernière ouvrit ses portes en octobre 1993.

De quelle façon a-t-on procédé pour le mettre en œuvre (comment)?

Au début des années ’90, un groupe de citoyen ainsi que les instances des loisirs de la municipalité sont alarmés par les problèmes de délinquances se déroulant sur le territoire; augmentation du nombre de graffitis sur les murs d’édifices publics, augmentation de l’errance dans les rues de la part des 12-17 ans, du nombre d’actes de violence commis par des mineurs ainsi que l’isolement de certain d’entres eux. C’est donc en 1992 que les premières démarches débutent par le prêt d’un local par la municipalité pour permettre aux jeunes de 12 à 17 ans de se divertir dans un milieu sain et qui leur permet de ce réunir. Cette même année le local ouvre ses portes et une personne spécialisée est engagée afin de créer un organisme légalement constitué pour les adolescents de la ville. Après plusieurs démarches, la maison des jeunes, La Barak est officiellement constituées le 19 octobre 1993.

La municipalité de Saint-Germain prête toujours le local du sous-sol de son hôtel de ville gratuitement et plusieurs bénévoles s’impliquent activement de près ou de loin à l’organisme. Ce sont donc les débuts de cette aventure.

À quel (s) endroit (s) (où)?

La municipalité avait un local libre au sous-sol donc depuis son ouverture, la maison des jeunes y à pignon sur rue gratuitement, électricité, téléphone, internet, chauffage et tout fourni par la

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