JEUNES DELINQUANTS ENTRE EDUCATION ET PUNITION, LE FANTÔME DES MAISONS DE REDRESSEMENT
Dissertation : JEUNES DELINQUANTS ENTRE EDUCATION ET PUNITION, LE FANTÔME DES MAISONS DE REDRESSEMENT. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 78cl • 27 Mai 2016 • Dissertation • 759 Mots (4 Pages) • 1 509 Vues
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1) Etude des paratextes
1.1) En haut du document, une présentation du texte de Prévert est présente, afin d’expliquer le contexte dans lequel le poème a été écrit : juste après le scandale d’une maison de redressement, qui maltraite ses pensionnaires.
Juste après, un second texte nous présente brièvement Jacques Prévert, ses dates de naissance et décès (1900-1977), ses inspirations.
Arrive ensuite le titre du poème, en majuscule : « CHASSE A L’ENFANT » puis une note en dessous de ce titre « A Marianne Oswald », destinée à une amie à lui comme l’indique la note après la fin du poème.
Puis tout en bas du document à droite, le nom de l’auteur, Jacques Prévert, le recueil duquel provient le poème, Paroles, et la date de parution du poème : 1934.
1.2) Le document commence par un texte d’introduction, pour expliquer le contexte dans lequel l’article a été écrit, en 2002 suite à la création de centres fermés pour les adolescents, par le ministre de l’Education Luc Ferry et le ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy.
Après ce texte, le titre de l’article, « JEUNES DELINQUANTS ENTRE EDUCATION ET PUNITION, LE FANTÔME DES MAISONS DE REDRESSEMENT ».
A la fin de l’article, l’auteur signe son article, avec ses nom et prénom, Jacques Bourquin, ainsi que sa fonction, Président de l’association pour l’histoire de l’éducation surveillée et de la protection judiciaires des mineurs, corédacteur en chef de la revue « Le temps de l’histoire ».
Puis en dessous du document, à nouveau le nom de l’auteur, suivi du journal dans lequel l’article a été écrit, « Le Monde diplomatique » et de la date de parution : juin 2002.
2) Identification des genres, des types et extraction du propos directeur
2.1) Grâce aux rimes et aux vers, on déduit que le genre du texte est poétique, puis par l’intermédiaire des détails, qu’il s’agit d’un texte descriptif.
Le poème nous décrit la traque par des « honnêtes gens » d’un enfant maltraité qui s’enfuit d’une maison de redressement, puis s’échappe à la nage, et est chassé à coup de fusil.
2.2) Le texte est tiré d’un journal « Le Monde diplomatique » et est présenté en colonnes, il s’agit donc d’un article de presse, de type explicatif.
L’auteur explique l’historique des maisons de redressements de la fin du 1890 à 1940, les échecs et les raisons de ces mesures, afin de faire le lien avec l’actualité en 2002 des mesures des ministres de l’intérieur, Nicolas Sarkozy et de l’Education, Luc Ferry.
2.3) Le troisième document est présenté en colonnes, il s’agit d’une critique de film, donc d’un article de presse, argumentatif car il cherche à convaincre le lecteur de regarder ce téléfilm.
L’article permet au lecteur de connaître le synopsis du film puis rapporte le lien qu’a le réalisateur avec l’histoire de son film, ainsi qu’un avis sur la performance des comédiens.
3) Sélection d’idées dans un document
De 1860 jusqu’à la fin du XIXième siècle, les enfants sont punis et exclus de la société et sont placés dans des maisons de redressements. Ils sont forcés à travailler et maltraités dans le but d’être plus disciplinés. Et si les résultats ne sont pas satisfaisants, l’Etat persiste en étant plus dur.
Au début du XXième siècle, l’Etat se préoccupe plus de la sécurité de ces enfants. Des moyens juridiques sont mis en place notamment via des tribunaux pour enfants. Mais cet interêt pour les délinquants n’aura aucun impact sur la situation à ce moment-là. Rien n’a changé, les enfants restent maltraités et la discipline et les sanctions sont toujours privilégiées à la place de l’éducation.
En 1934 une révolte d’enfants éclate et suite à la pression populaire des solutions sont mises en place pour résoudre les problèmes. Des reformes sont mises en place et l’éducation prend plus de place à côté de la très présente discipline. En effet il faudra attendre jusqu’aux années 60 pour que la discipline disparaisse.
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