Le monstre de la MANAA
Fiche : Le monstre de la MANAA. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Charlotte Goncalves-Largeot • 17 Septembre 2020 • Fiche • 960 Mots (4 Pages) • 595 Vues
Le monstre de la MANAA
C’était un soir d’hiver, il avait neigé toute la journée. Avec Sarah nous devions rester après les cours à l’ALGECO pour travailler sur un projet. Au moment où la sonnerie retentit, tout le monde se précipita à son poste de travail pour ranger au plus vite ses affaires : le bus arrivait cinq minutes après. Il était tard, le lycée était sombre, plus personne dans la cour. Sarah et moi nous allâmes nous chercher un café à la Bulle pour tenir cette longue soirée. A notre retour au bâtiment, nous étions seules. Les trois salles étaient vides, sombres. Nous nous mîmes au travail sous nos petites lampes de bureau : structure en papier et planche tendance devaient être terminées après cette soirée. Une heure venait de s’écouler : nous avions bien avancé. Sarah allait me raconter ce qui lui était arrivé ce matin sur la route du lycée, quand elle s’arrêta de parler. << t’as entendu ? >>, non…, je lui répondis que c’était sûrement le vent, il avait fait toute la journée un temps pourri. Elle passa outre et continua de me raconter son histoire. Un nouveau bruit retentit. Cette fois nous entendions toute les deux, cela venait de la troisième salle. Nous prîmes peur et d’un claquement de doigts nous saisîmes nos affaires et fermâmes la porte de l’ALGCO pour aller en de direction de l’arrêt de bus. Effrayées, nous sautâmes dans le bus. Dorénavant en sécurité nous parlions de ce qui venait de se passer. Nous avions bien vérifié : il n’y avait personne ! Sûrement pour nous rassurer, nous nous racontions que c’était lors de notre escapade à la Bulle que quelqu’un était entré. Les jours passèrent, nous essayions de plus y penser…
Une semaine après, nous restâmes de nouveau, sans trop d’appréhension. Tout était comme avant : les élèves qui partent rapidement, le calme qui s’installe, l’allure sombre des salles. Et comme si rien ne s’était passé, nous nous mîmes au travail mais nous avions très vite été dérangé. À nouveau un bruit retentit dans cette fameuse troisième salle, mais, étonnamment, cette fois Sarah se leva, prit son courage à deux mains et voulut aller voir ce que c’était vraiment, peureuse de rester seule. Je la suivis, j’étais tout près d’elle. Nous entraimons par la seule porte, nous progressâmes dans ce lieu sombre, la peur était là ! Maintenant au fond de la salle nous regardâmes dans les sombres placards, et… la porte claqua ! Sarah et moi sursautâmes de peur. Une ambiance lourde et pesante s’installait, les mannequins dans la salle se mirent à tomber par terre, un bruit de sifflement, et une ombre au mur se distingua. Nous voulûmes nous enfuir. La porte était bloquée, comme si quelqu’un ou quelque chose l’avait fermée, nos cris ne suffisaient pas, personnes n’étaient là pour venir nous secourir, nous délivrer de ce cauchemar. Terrifiée, Sarah décida de prendre son courage à deux mains et d’aller voir de plus près cette monstrueuse silhouette. Mais qu’est-ce que ça pouvait être à part un monstre… Au moment où Sarah s’approcha de cette monstruosité la porte s’ouvrit de nouveau,.. Nous sortîmes de toute nos forces pour prendre le bus, ne plus jamais entendre parler de cette histoire.
Le lendemain matin nous racontâmes à notre groupe d’amis que dans l’ALGECO il y avait un monstre, quelque chose d’horrible, nous leur passâmes quelques détails pour ne pas les effrayer davantage mais ils étaient quand même terrifiés. Tout le monde avait peur d’y retourner. Plus jamais Sarah et moi ne resterions dans cette abominable salle le soir. Quelques jours passèrent, nous essayâmes de ne plus y penser, mais cela était difficile, la peur était là, elle prenait le dessus. Les vacances passèrent, deux semaines où Sarah et moi nous pensâmes et réfléchîmes à ce que ça pouvait être., la peur avait disparu, nous voulions résoudre ce mystère.
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