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Le Regard Sur Les Monstre

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Par   •  2 Novembre 2013  •  645 Mots (3 Pages)  •  2 383 Vues

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Synthèse : le regard sur les monstres

Le monstre est souvent un individu qui se différencie des autres par sa morphologie ou ses tares physiques. Mais quel regard porte-t-on sur les monstres ? Que ce soit le regarde de la communauté et de la société ou celui de l’individu seul, pourquoi le monstre nous fascine et nous révulse en même temps ?

Le monstre par son apparence est humilié et rejeté comme nous le montre le document 1 « Notre-Dame de Paris » écrit par Victor Hugo, avec la description de Quasimodo, d’abord adulé par la foule du fait de sa laideur qu’elles croyaient n’être qu’une grimace puis humilier et rejeter lorsque celle-ci se rend compte que c’est son vrai visage, ce rejet de la communauté et de la société se retrouve dans le roman de Mary Shelley, « Frankenstein » (document 3) et le film Eléphant Man (document 5) ou l’on peut voir que Frankenstein et J.Merris sont rejeté à cause de leurs différences.

Le monstre est exclu de la communauté du fait de sa laideur, car pour la société la laideur physique prouve la laideur morale, le document 2 (« les délices de la peur » écrit par Claire Gaillaud) décrits le monstre comme sortis tout droit de l’imaginaire et repris pour identifier des personnes victime de malformation. Elles incarnent le surnaturel devenu réel, et se retrouvent exclues et exhibé pour le plaisir et jugées hâtivement comme mauvais par la communauté à cause de leur apparence. Ce qui n’empêche pas les monstres de revendiquer leur humanité et d’exprimer leurs désespoirs de connaitre un jour l’amour ou l’amitié. Comme nous le montrent les documents 3 et 5 ou Frankenstein et J. Merris désespéré d’être un jour considéré comme des êtres humains et non plus comme des monstres d’où la phrase du document 5 Éléphant man « je ne suis pas un animal ! Je suis un être humain ! Je … suis … un homme ! ».

Le monstre est considéré comme une erreur de la nature, un contraire ou un double, opposé de l’être idéal. Comme nous le décrit le document 2, nous voyons le monstre comme un double de nous-même qui pourrait transgresser les tabous et interdit élaborés par la civilisation, pour sa sauvegarde. Mais le monstre est aussi une création de l’imagination qui crée le contre nature, vu dans le document 4 (« Monstre (esthétique) » écrit par Gilbert Lascaut), le monstre est un écart par rapport à la nature, créée pour rompre avec le naturel et transgresser à notre place l’interdit, ce qui n’existe pas dans la réalité, comme l’immortalité des vampires par exemple.

Comme nous l’explique le document 2 et 4, le monstre révèle en nous l’ambiguïté de nos pulsions. Le mystère qu’est le monstre suscite une curiosité proche du désir, un assouvissement de ce désir lié à notre nature de côtoyer l’étrange, en affirmant l’existence de l’impossible et en satisfaisant les désirs primitifs, dissimulés au plus intime de nous-même. Le monstre représente l’interdit et donc l’envers du désir, l’immortalité du vampire personnifient nos désirs de longévité… La perfection de la monstruosité décrite dans le document 1 dans la description de Quasimodo nous montre à quel point la fascination et la répulsion se mélangent en fasse de ce que nous trouvons monstrueux. Quasimodo est adulé par la foule lorsque celle-ci

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