Quelles responsabilités portent les médias dans le développement du sport ?

Sport et médias

Sujet : Quelles responsabilités portent les médias dans le développement du sport ?

Accroche : D’après le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel « les événements sportifs constituent des événements médiatiques incontournables pour l’audiovisuel. Ils ont construit, et continu de le faire, l’histoire des audiences TV et radios. Le sport s’est ainsi affirmé comme un moteur d’attractivité pour les téléspectateurs tant à la radio qu’à la télévision et désormais sur internet. »

Définition sport : Le sport représente l’aspect physique et sportive d’une activité pratiqué par un ou plusieurs individus.

Définition responsabilité : le responsabilité est l’obligation d’assumer ces dires, ces choix, ces actions et les conséquences de celle-ci. Il est bien de noté que « responsable » signifie « répondre de ces actes » en latin.

Définition médias : Un média est un outil/un moyen pour transmettre une information. Que ce soit par la télévision, la radio mais aussi les affiches, les banderoles, ou encore une simple discussion avec nos pairs. Tout ceci est une forme de médiatisation en soit car nous avons dans chaque cas un émetteur, un transmetteur, et un récepteur.

Problématique : Je montrerais que le sport à travers sa médiatisation devient une culture promotionnelle.

Annonce du plan : Premièrement j’analyserais le rôle des médias dans le domaine sportif avec sont aspect positive et négative. Puis dans la deuxième partie je montrerai que les médias s’oriente sur une culture promotionnelle avec comme atout principal les sportifs.

1. Rôle des médias

        Tout d’abord, notons quand 50 ans les heures de diffusions à la télévision sont passés de 232h à 1500h seulement sur les chaines TV gratuites. Ce qui montre l’importance du sport dans notre société. Mais pouvons nous décrire ceci comme une diversité quotidienne ou a-t-elle un réel but cacher derrière toute ces heures d’antennes ?

        Au début de la médiatisation nous retrouvons simplement le cyclisme et le football. Maintenant nous pouvons retrouver de nombreuses chaînes télévisées tel que L’Equipe, RMC sport, Bein sport ect.. sans cité les nombreuses pages internet, les nombreux compte sur les réseaux sociaux qui se consacre entièrement aux différents sports que nous pouvons pratiqués et plus seulement le cyclisme et le football. Ces outils médiatiques ont pour but d’annoncer les différents matchs, les différents résultat et les nombreux fait divers concernant les sportifs/sportives et ceci sur la diversité des activités physiques et sportives que l’on peut retrouver de nos jours dans le domaine sportif. Mais cette diversité a-t-elle pour fonction d’être plus égalitaire ou de simplement intéresser plus d’individus donc faire plus d’audience ?

En effet, le sport considère les sportifs comme des héros, et la médiatisation de celui-ci met en avant davantage ce côté catharsis que cherche à produire les médias. C’est-à-dire, s’identifié à la place de quelqu’un. Par exemple lorsque les joueurs de l’équipe de France ont gagné la coupe du monde que ce soit en 1998 ou en 2018, les médias (dans son sens général) disaient alors à ces moments-là « nous avons gagnés » en évoquant tous les citoyens français et française. Ou lorsque l’équipe de France affronte un autre équipe nationale, les médias n’utilisent pas le terme « l’équipe de France » mais la France en général. Pour que chaque citoyen s’imagine avoir contribué à cette victoire.

Nous pouvons constater que les médias sportifs contribuent aux capital culturel de la sociétés. Effectivement, le sport constitue un aspect de notre culture générale et le faite de le voir aussi présent dans notre quotidien correspond à un capital culturel assez riche du monde sportif. D’une part, par la diversité des sports médiatisés football, basket ball, handball, volley-ball ect.. mais également par les commentaires sportifs effectuées par les journalistes. Car ils sont les « intermédiaires culturel qui donne la parole, en la transformant parfois, à des personnes qui en sont souvent dépossédées parce qu’exclues du champ médiatique et de la culture », comme le dit Fabien Ohl,

Pourtant, les journalistes sportifs ne sont pas seulement présents lors d’événement sportif pour simplement justifier et commenter une actions venant de ce passer ou d’apporter des informations supplémentaire en guise de culture général aux individus qui les regardes, écoutes ou lisent. Comme l’évoque Fabien Ohl « Le bavardage sportif n’est pas neutre, il a tendance à rappeler les codes sociaux pour justifier ou critiquer des conduites ». En effet, le commentaire sportif à souvent tendances à relier une action sportive à une action dans un cadre social. Par exemple, la retraite d’un joueur permet de valoriser un moment important de la vie social qui est la retraite. Les journalistes vont donc argumenter sur l’idée que l’honneur n’est pas simplement dédier à ceux qui gagne où qui fond des performances incroyables. Ce qui va mettre en avant l’importance de la retraite dans notre vie. De plus, les discours sportifs diffusés par les journalistes mettent en avant ce respect aux « anciens » qu’ils soit coach, dirigeant, membre du staff ect.. en affirmant le palmarès de celui-ci. Ce qui permet d’installer une forme d’hiérarchie et de respect dans la vie courante et surtout dans le sport amateur.

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